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A suivre - Atlanta, série noire
Reportage réalisé en 1981. Atlanta, en Géorgie, au sud des Etats-Unis. Sur toutes les chaînes de télévision, à 20 heures, chaque soir, un homme interroge : "Savez-vous où sont vos enfants ?". C'est qu'un couvre-feu a été instauré pour les moins de 17 ans. A quoi bon puisque les 28 enlèvements d'enfants noirs se sont produits en plein jour ? Mais la mairie veut montrer qu'elle n'est pas inactive et qu'elle lutte contre l'anxiété qui a gagné toute la communauté noire. Peur, angoisse, paranoïa, psychose ... Depuis le mois de juillet 1979, toutes les trois semaines, un enfant noir, issu de famille pauvre, âgé d'environ 10-15 ans, disparaît. Les corps sont retrouvés généralement une dizaine de jours plus tard. Malgré la mobilisation d'une partie de la population, la création d'une "Task Force" -une brigade spécialisée regroupant plus de 100 agents du F.B.I.- la promesse d'une récompense de trois millions et demi, l'aide de l'ordinateur et de spécialistes de tous genres, l'enquête ne progresse pas d'un pouce. "The Man", comme l'appelle les kids d'Atlanta, reste insaisissable. Et la liste des victimes s'allonge, semaine après semaine. Certains faits-divers agissent comme des révélateurs de tensions dans une communauté. Michel Caraël et Jean-Jacques Péché ont interrogé les familles noires du ghetto; derrière la ferveur religieuse du vieux Sud, la colère couve. Atlanta n'est plus la ville ségrégationniste d'"Autant en emporte le vent", la bourgeoisie noire y est plus puissante que partout ailleurs aux Etats-Unis, mais la condition de la majorité des Noirs reste misérable. Les meurtres impunis d'Atlanta et les coupes claires dans les aides sociales prévues par le gouvernement Reagan forment un cocktail explosif. "La chasse aux Noirs est ouverte", lit-on sur les murs du ghetto, ou encore "Traitez-nous comme des Blancs". II y a presque deux ans maintenant que la série criminelle continue. Et vingt-deux mois que les recherches se poursuivent sans résultat. Aucune communauté ne peut accepter, sans réagir, que l'on s'attaque à ses enfants.
Extrait de Count Basie à Charleroi
Emission de 1961. Jazz pour tous fête ses 8 ans de radio et sa première année de diffusion en TV. Pour l'occasion, nous découvrirons Nicolas Dor et Jean-Marie Peterken qui nous présenterons l'émission depuis les studios de Liège. Ils ont choisit de nous montrer quelques morceaux du concert de l'orchestre de Count Basie qui a eu lieu au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Les grands "leaders" noirs du jazz ont leurs lettres de noblesse. Si Ellington est généralement appelé "Duke", William Count Basie se voit habituellement attribuer le titre de "Count", quand ce n'est le nom glorieux de "Jump King"! Né en 1906, ce vétéran du jazz se vit consacrer dès 1937. Son succès ne s'est jamais démenti. D'abord obscur petit pianiste à Kansas City, Missouri, Count Basie s'arrangea bientôt, pour former un orchestre, que son dynamisme, son caractère enjoué, sa générosité intrépide maintinrent uni, durant les moments difficiles du début. Depuis, le Count a si bien fait son chemin qu'il représente le plus efficacement ce "Kansas City style" que son orchestre contribua tant à faire connaître : style vif, heurté, puissamment rythmique, et faisant une grande place à la percussion. Chef modeste, mais d'un magnétisme envoûtant, "Count" quand il dirige, n'a qu'à faire un petit geste de la main ou un signe de tête, pour déclencher un changement d'harmonies ou une cascade de thèmes nouveaux. Toujours prêt à s'effacer devant ses vibrants solistes, c'est pourtant lui qui, par sa façon nette, claire, presque sèche de traiter le piano, leur inspire leur manière intensément rythmique, trépidante et sans bavures. En collaboration avec la Sonuma.
Le Monde du cinéma - Cannes
1987. Le Festival de Cannes fêtait cette année là le 40ème anniversaire de sa fondation. Sélim Sasson débarqua pour la première fois sur la Croisette en 1967. Un rapide calcul et vous constaterez que c'était pour lui aussi un anniversaire. S'il a tenu dès le titre à personnaliser son émission, c'est pour bien faire apparaître que quels que puissent être les documents présentés ailleurs (pour ce 40è anniversaire), vous ne verrez ici que des images, vous n'entendrez que des interviews glanées par la R.T.B.F. et dont plusieurs peuvent être considérées comme d'authentiques scoops. Vous serez peut-être émus de retrouver certaines séquences qui vous ont ravis en leur temps, étonnés d'en découvrir d'autres qui vous avaient échappés. De toute manière, Sélim Sasson s'est ingénié à faire souffler le froid et le chaud, le bouleversant et l'amusant, le très ancien et le très récent. Vous retrouverez par exemple, Jean Marais disant un poème de Cocteau couché sur le sable, Rubinstein parlant du film qu'il avait fait avec François Reichenbach, Truffaut participant à la contestation en 68, Romy Schneider évoquant le bonheur qu'elle avait éprouvé à tourner avec Orson Welles, Yves Montand faisant la conversation tandis qu'il s'achemine vers la première de "Z", Claudia Cardinale dans les coulisses du gala de clôture qu'elle va présenter, Patrick Dewaere expliquant que bien des gens lui apparaissent comme se sentant mal dans leur peau, Rossellini démontrant qu'il a eu raison de faire sauter certains prix, Jane Fonda avouant qu'après la guerre du Vietnam, elle a traversé une période difficile dans sa carrière, Jane Birkin plaidant admirablement en faveur du film de Doillon "La Pirate", Sergio Leone affrontant la presse venue accueillir le film qu'il a mis dix ans à réaliser, David Carradine se présentant la guitare à la main à la conférence de presse de Hal Ashby, le reporter de la R.T.B.F. faisant face seul à la verve de tous les Monty Python réunis et Roberto Benigni accusant la Belgique d'avoir ruiné le cinéma italien... ( ce qui jusqu'à ce jour n'a bien sûr pas encore été démontré).
Féminin présent - Collection chic chez Dior
Suivi de la Finale du concours interscolaire "Singer" : cours de coupe et couture des études supérieures de haute couture. Thème du concours : dessiner et réaliser un ensemble du soir. Interview à propos du nombre d'élèves qui sortent des écoles de haute couture, à propos de l'industrialisation du métier, de la nouvelles organisation de ces études. Martine Caudron, lauréate, parle de ses projets.
Format 16/20 - Barbara, Johnny Hallyday
Format 16/20 était l'émission de variétés que l'on proposait aux jeunes et au moins jeunes dans les années soixante. Plusieurs séquences de facture différente étaient consacrées à une large palette d'artistes. Le numéro que nous avons sélectionné date de 1966. Il est signé Louis Verlant et fait la part belle à Barbara avec un entretien étonnant par Paul Danblon et 3 chansons : "La Solitude", "Gottingen","Toi l'Homme" et à Johnny Hallyday (le reportage commence à sa descente d'avion à Bruxelles avec Sylvie Vartan) et à quelques artistes célèbres à cette époque comme le percussionniste Sadi ou la chanteuse Louise Lava que l'on voit se produire dans l'un ou l'autre lieu mythique de la vie nocturne bruxelloise. Invité : Gilles Verlant, journaliste et écrivain, fils de Louis Verlant.
A suivre - Atlanta, série noire
Reportage réalisé en 1981. Atlanta, en Géorgie, au sud des Etats-Unis. Sur toutes les chaînes de télévision, à 20 heures, chaque soir, un homme interroge : "Savez-vous où sont vos enfants ?". C'est qu'un couvre-feu a été instauré pour les moins de 17 ans. A quoi bon puisque les 28 enlèvements d'enfants noirs se sont produits en plein jour ? Mais la mairie veut montrer qu'elle n'est pas inactive et qu'elle lutte contre l'anxiété qui a gagné toute la communauté noire. Peur, angoisse, paranoïa, psychose ... Depuis le mois de juillet 1979, toutes les trois semaines, un enfant noir, issu de famille pauvre, âgé d'environ 10-15 ans, disparaît. Les corps sont retrouvés généralement une dizaine de jours plus tard. Malgré la mobilisation d'une partie de la population, la création d'une "Task Force" -une brigade spécialisée regroupant plus de 100 agents du F.B.I.- la promesse d'une récompense de trois millions et demi, l'aide de l'ordinateur et de spécialistes de tous genres, l'enquête ne progresse pas d'un pouce. "The Man", comme l'appelle les kids d'Atlanta, reste insaisissable. Et la liste des victimes s'allonge, semaine après semaine. Certains faits-divers agissent comme des révélateurs de tensions dans une communauté. Michel Caraël et Jean-Jacques Péché ont interrogé les familles noires du ghetto; derrière la ferveur religieuse du vieux Sud, la colère couve. Atlanta n'est plus la ville ségrégationniste d'"Autant en emporte le vent", la bourgeoisie noire y est plus puissante que partout ailleurs aux Etats-Unis, mais la condition de la majorité des Noirs reste misérable. Les meurtres impunis d'Atlanta et les coupes claires dans les aides sociales prévues par le gouvernement Reagan forment un cocktail explosif. "La chasse aux Noirs est ouverte", lit-on sur les murs du ghetto, ou encore "Traitez-nous comme des Blancs". II y a presque deux ans maintenant que la série criminelle continue. Et vingt-deux mois que les recherches se poursuivent sans résultat. Aucune communauté ne peut accepter, sans réagir, que l'on s'attaque à ses enfants.
9.000.000 - Les sudistes
1962. Dans le Sud des Etats-Unis, la guerre de sécession n'a pas cessé: depuis la défaite d'Atlanta, les Sudistes détestent toujours les Yankees venus du nord. Ils leur imputent tous leurs ennuis. La génération noire de 1962 a juré que la ségrégation devait mourir. Dans 15 ans, un Noir vaudrait un Blanc. Furieux de l'émancipation des Noirs, le Ku Klux Klan a repris ses activités. A Atlanta, grande ville de Géorgie, les Noirs remportent des victoires et peuvent s'asseoir où ils veulent dans les bus. Mais leurs situations restent inférieures. Interview exclusive à ce propos de Robert Kennedy, ministre de la justice. Partout dans le sud, face à l'intolérance des Blancs, se sont ouvertes des écoles de non-violence. Une fois sortis de l'école de la non-violence, les Noirs vont manifester contre l'injustice en répondant aux appels de Martin Luther King. Mais les Noirs ont leurs extrémistes aussi qui honorent Lumumba et Nasser, les "Black Muslims". Malcolm X est leur pape. Interview de Martin Luther King à Atlanta.
L'Europe à table n°6 - Tous les problèmes de la société d'aujourd'hui dans nos assiettes
Dernier numéro d'une série de six émissions proposées, en 1983, par Léo Moulin, sur l'analyse psychosociologique des pratiques alimentaires. Le boire et le manger posent tous les problèmes de notre société. Dont un capital et décisif : celui de l'inné et de l'acquis qui a des répercussions, des résonances énormes jusque dans nos options politiques. La société nutritionnelle modèlerait-elle les hommes ?
La soupe aux boudins noirs
1982. Des trésors culinaires dorment dans le secret des cuisines de Wallonie. Quels sont-ils et comment préparer ces bonnes vieilles recettes de cuisine typique ? Tel est le programme de l'émission « Vieilles casseroles et bonnes recettes ». Une émission filmée dans les cuisines personnelles des personnes qui proposent leur recette et présentée par Philippe Gauthier. Aujourd'hui, Mme Libin, de Theux, nous propose une grosse soupe aux boudins noirs qui se mangeait soit après la messe de minuit, soit au dîner le jour de Noël. Les recettes proposées sont issues du livre "Les meilleurs recettes de Wallonie recueillies par Zone Verte". Livre qui est lui-même le couronnement d'un concours organisé par l'équipe des émissions radio: "Zone Verte" et "Allo Tout l'Monde" (RTB - R.T.C Namur - 1980), avec l'intention de faire sortir de leur cachette tous les secrets culinaires de famille jalousement gardés, mais aussi de remettre à l'honneur des préparations tombées en désuétude ou en voie d'être oubliées.
La Quatrième Dimension - 01/03/1997
"La quatrième dimension" s’éloigne du reportage pour arriver au documentaire radiophonique, voire la création radiophonique. Le principe est de prendre un endroit banal mais, par le micro, d’entrer dans une autre dimension, par un regard sonore particulier.
Réalisation : Stéphane Dupont et Jean Franchimont
Une émission de Stéphane Dupont - 03/07/1993
Dans un coin perdu de la ville, près du canal, se trouve le bar dit "de l’estacade", face au Ciné Rialto : accoudé au bar, Stéphane Dupont raconte les aventures des habitués comme Dimitri (le fils de l’ouvreuse du Rialto), Jean-Marie (le fan d’Elvis), Monsieur Hubert (le pécheur), Grenadine (la jeune femme qui boit toutes ses consommations à la paille)… Les habitués et les habitants sont en lutte continuelle contre les projets de rénovation du quartier.
Extrait de Télé-Mémoires du 21/12/1970
Frédéric Vandewalle, colonel administrateur en chef de la sûreté au Congo belge, avait pour mission de bien connaître les gens et d’essayer de savoir ce qu’ils pensaient. Il revient sur les émeutes à Léopoldville de janvier 1959…
La Quatrième Dimension - 15/11/1997
"La quatrième dimension" s’éloigne du reportage pour arriver au documentaire radiophonique, voire la création radiophonique. Le principe est de prendre un endroit banal mais, par le micro, d’entrer dans une autre dimension, par un regard sonore particulier.
Réalisation : Stéphane Dupont et Jean Franchimont
Extrait de Télé-Mémoires du 21/12/1970
Frédéric Vandewalle, colonel administrateur en chef de la sûreté au Congo belge, avait pour mission de bien connaître les gens et d’essayer de savoir ce qu’ils pensaient. Il revient sur les émeutes à Léopoldville de janvier 1959…
Folllies - The Selecter
1980. The Selecter est un groupe britannique de ska, formé à Coventry en 1979, et qui participa à la renaissance de ce genre au tout début des années 1980 à travers le mouvement " 2 tone " au même titre que The Specials, Madness ou The Beat.
Cargo de nuit - Miles Davis
Marc Moulin a eu l'inestimable bonheur de pouvoir s'entretenir avec celui dont on dit qu'il est le Picasso du Jazz : le trompettiste Miles Davis, présent à Bruxelles pour un concert à Forest-National le 31 octobre 1985. Marc Moulin a eu l'inestimable bonheur de pouvoir s'entretenir avec le trompettiste Miles Davis, figure légendaire du jazz, présent à Bruxelles pour un concert à Forest-National le 31 octobre 1985. Cette interview révèle discrètement une autre facette du jazzman : celle du peintre. Une activité qu'il pratiquera de manière assidue durant les dernières années de sa vie. Tout en répondant aux questions, Miles Davis n'arrête pas de dessiner... En collaboration avec la Sonuma.
Faire le point - Rencontre avec le président Mobutu
Interview du président zaïrois Mobutu Sese Seko réalisée par Frédéric François en 1972. Il aborde notamment la prise de conscience de l'authenticité du pays, le respect des origines des peuples, la différence avec la négritude, les difficultés économiques du pays, la corruption de l'administration du pays, les forces armées, la religion, la population et l'indépendance du pays. En collaboration de la Sonuma.
Reportage - Pirogues sous les buildings
Grand reportage diffusé sur les antennes de l'INR le 10/10/1958. Réalisé par Jacques Danois et Paulo Van den Hove. Chronique de la vie à Léopoldville, au temps de la colonie... Images d'une époque révolue, commentée avec ce ton un rien paternaliste qu'il convenait d'utiliser lorsque l'on parlait du Congo belge... En collaboration avec la Sonuma.
L'Hebdo - Maréchal revoilà !
Reportage réalisé en 1994. Après plusieurs années de disgrâce, le président Mobutu fait son retour sur la scène internationale à l'occasion du 18ème Sommet franco-africain de Biarritz. L'équipe de l'Hebdo a suivi pendant huit jours le président Mobutu, avant et pendant ce sommet. De Gbadolite à Biarritz; deux villes où le climat est bien différent...Ce reportage présente un homme, certes revenu sur la scène internationale mais qui n'intéresse plus guère que la presse et les courtisans.
