Oeuvres en chantier - Les paysages émotionnels de Didier Mahieu
Emission réalisée en 1998.
L'oeuvre de Didier Mahieu se réapproprie la conscience du sacré qui, en apparence, semblait avoir déserté l'art moderne. Très beau dessinateur classique, l'artiste n'est pourtant en rien anachronique : usant d'un langage postmoderniste bien assimilé, il incruste en son oeuvre visages et corps humains comme autant de fragments de la vie. Car il y a chez lui une obsession de l'éphémère, de ce qui est condamné à disparaître en ne laissant que d'infimes traces. Il faut en chercher les indices dans sa manière, complexe, de glisser ses corps puissants à l'intérieur de collages, vêtements ou maisons de papier. Et d'y juxtaposer des documents anciens, lettres privées retrouvées au hasard, vieux journaux... On retrouve en cela un écho d'une tradition belge d'artistes -d'Alechinsky à Mineur- fascinés par l'écrit, l'imprimé... Finalement, il se dégage de ses 'objets sacrés' une étrange poésie, visionnaire sans aucun doute, à laquelle il est difficile de demeurer insensible.
Né en 1961, Didier Mahieu réussit brillamment ses études à l'Ecole supérieure des arts plastiques et visuels de Mons, obtient en 1987 une bourse d'étude pour l'International Sommer Akademie für Bildende Kunst à Salzbourg et, depuis, ne cesse d'exposer partout en Europe. Il est aussi lauréat du prix Grace de Monaco (en 1993).
Oeuvres en chantier - Les paysages émotionnels de Didier Mahieu
Emission réalisée en 1998.
L'oeuvre de Didier Mahieu se réapproprie la conscience du sacré qui, en apparence, semblait avoir déserté l'art moderne. Très beau dessinateur classique, l'artiste n'est pourtant en rien anachronique : usant d'un langage postmoderniste bien assimilé, il incruste en son oeuvre visages et corps humains comme autant de fragments de la vie. Car il y a chez lui une obsession de l'éphémère, de ce qui est condamné à disparaître en ne laissant que d'infimes traces. Il faut en chercher les indices dans sa manière, complexe, de glisser ses corps puissants à l'intérieur de collages, vêtements ou maisons de papier. Et d'y juxtaposer des documents anciens, lettres privées retrouvées au hasard, vieux journaux... On retrouve en cela un écho d'une tradition belge d'artistes -d'Alechinsky à Mineur- fascinés par l'écrit, l'imprimé... Finalement, il se dégage de ses 'objets sacrés' une étrange poésie, visionnaire sans aucun doute, à laquelle il est difficile de demeurer insensible.
Né en 1961, Didier Mahieu réussit brillamment ses études à l'Ecole supérieure des arts plastiques et visuels de Mons, obtient en 1987 une bourse d'étude pour l'International Sommer Akademie für Bildende Kunst à Salzbourg et, depuis, ne cesse d'exposer partout en Europe. Il est aussi lauréat du prix Grace de Monaco (en 1993).