Un portrait de José van Dam - Chronique d'une saison - Automne 1981
1982. José van Dam, chanteur d'opéra belge, né le 25 août 1940, a chanté sur toutes les scènes du monde A l'époque du reportage, iI n'avait pas encore chanté à Bruxelles, sa ville natale. En automne 1981, exceptionnellement, la plupart de ses activités se sont déroulées en Belgique... On le voit, tour à tour, enregistrer un disque à Gand, un autre à Paris, et surtout, travailler le personnage de Philippe II dans le "Don Carlo" de Verdi, au T.R.M à Bruxelles. La pianiste Jean-Claude Vanden Eynden, le chanteur Jules Bastin, le metteur-en-scène Gilbert Deflo sont, occasionnellement, de la partie aux côtés de José van Dam. La saison 81 de José van Dam, commencée à l'Opéra de Paris avec "Carmen" s'est terminée par l'enregistrement du "Vaisseau Fantôme" avec Herbert von Karajan. Le film est construit comme une chronique, la chronique d'une saison. Tout au long de cette chronique, des confidences émaillent le reportage. C'est, par exemple, un de ses professeurs qui raconte qu'à 13 ans il fallut le faire arrêter de chanter pour lui préserver la voix. Ou encore, alors qu'il enregistre avec Jean-Claude Vanden Eynden, ce commentaire : "traqué par la perfection, il se regarde, il s'écoute, il se juge. II devient étranger pour lui-même" Et José Van Dam lui-même : « J'ai commencé à chanter à onze ans, et à douze je savais que j'allais être chanteur. J'ai l'impression de ne pas avoir décidé moi-même. Ca m'est venu tout seul. Et puis, j'ai eu la grande chance d'avoir des parents compréhensifs et tout de suite d'accord avec mon choix, et celle de n'avoir eu qu'un seul professeur de chant, Frédéric Anspach, qui me conseilla jusqu'à sa mort ". Plus tard, José van Dam confie aussi : "Actuellement, je suis à la maison un mois et demi par an. C'est peu ! A 50, 52 ans j'aspirerai certainement à une vie normale, alors je me consacrerai aux jeunes éléments...". "Chaque médaille a son revers : la solitude du chanteur, c'est aussi d'être acclamé par 2.000 personnes et puis de se retrouver seul dans sa chambre d'hôtel. "Vedette", quel mot inutile ! On a la chance d'avoir une voix et de pouvoir chanter (ce qui demande beaucoup de travail) et il n'y a dès lors pas la moindre raison de se prendre au sérieux (mais il faut prendre son travail au sérieux) !". En collaboration avec la Sonuma.
Un portrait de José van Dam - Chronique d'une saison - Automne 1981
1982. José van Dam, chanteur d'opéra belge, né le 25 août 1940, a chanté sur toutes les scènes du monde A l'époque du reportage, iI n'avait pas encore chanté à Bruxelles, sa ville natale. En automne 1981, exceptionnellement, la plupart de ses activités se sont déroulées en Belgique... On le voit, tour à tour, enregistrer un disque à Gand, un autre à Paris, et surtout, travailler le personnage de Philippe II dans le "Don Carlo" de Verdi, au T.R.M à Bruxelles. La pianiste Jean-Claude Vanden Eynden, le chanteur Jules Bastin, le metteur-en-scène Gilbert Deflo sont, occasionnellement, de la partie aux côtés de José van Dam. La saison 81 de José van Dam, commencée à l'Opéra de Paris avec "Carmen" s'est terminée par l'enregistrement du "Vaisseau Fantôme" avec Herbert von Karajan. Le film est construit comme une chronique, la chronique d'une saison. Tout au long de cette chronique, des confidences émaillent le reportage. C'est, par exemple, un de ses professeurs qui raconte qu'à 13 ans il fallut le faire arrêter de chanter pour lui préserver la voix. Ou encore, alors qu'il enregistre avec Jean-Claude Vanden Eynden, ce commentaire : "traqué par la perfection, il se regarde, il s'écoute, il se juge. II devient étranger pour lui-même" Et José Van Dam lui-même : « J'ai commencé à chanter à onze ans, et à douze je savais que j'allais être chanteur. J'ai l'impression de ne pas avoir décidé moi-même. Ca m'est venu tout seul. Et puis, j'ai eu la grande chance d'avoir des parents compréhensifs et tout de suite d'accord avec mon choix, et celle de n'avoir eu qu'un seul professeur de chant, Frédéric Anspach, qui me conseilla jusqu'à sa mort ". Plus tard, José van Dam confie aussi : "Actuellement, je suis à la maison un mois et demi par an. C'est peu ! A 50, 52 ans j'aspirerai certainement à une vie normale, alors je me consacrerai aux jeunes éléments...". "Chaque médaille a son revers : la solitude du chanteur, c'est aussi d'être acclamé par 2.000 personnes et puis de se retrouver seul dans sa chambre d'hôtel. "Vedette", quel mot inutile ! On a la chance d'avoir une voix et de pouvoir chanter (ce qui demande beaucoup de travail) et il n'y a dès lors pas la moindre raison de se prendre au sérieux (mais il faut prendre son travail au sérieux) !". En collaboration avec la Sonuma.