40 ans de télévision : Les sports
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Quatrième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Pour ce quatrième dossier qui évoquera les complicités nées très spontanément, et dès la première heure, entre la Télévision et le sport, la RTBF a fait appel à Jean-François Bastin. Il nous a donc concocté une sorte d'évaluation, en cinq grands chapitres, des amours tumultueuses qui, depuis 40 ans, ont généré et nourri les noces du sport et de la TV. - Coup de foudre : apparemment faits l'un pour l'autre, à peine s'étaient-ils vus que la TV et le sport se sont aimés ... ! - Vive la mariée : les sixties constituent les années de cru exceptionnel, l'âge d'or de cette union. D'alors datent les premiers grands directs, les premiers reportages relayés par satellite, en mondovision. - Amours royales : le sport belge et la monarchie ont, notamment via le petit écran, noué des liens si profonds que les meilleurs exploits de nos sportifs ont fini par agir en ciment et vecteur de la belgitude. A maintes reprises, le Roi Baudouin a reçu nos champions au Palais, d'Eddy Merckx aux Diables Rouges... - Les liaisons dangereuses : avec l'impact décisif offert au sport par la télé, le petit écran a révélé, dénoncé et, parfois, engendré malgré lui la violence surgie, ces dernières années, dans et autour des stades. Entre illusion et réalité, la présumée fête du sport a depuis trop souvent dégénéré: qui ne se souvient, à cet égard, du drame du Heysel, le 29 mai 1985 ? - Les noces d'or : devenu l'un des plus conséquents business au monde, le sort du sport est désormais étroitement lié à la publicité et à l'argent. A un point tel que même l'olympisme n'a pu échapper à la gangrène. Source de nombreux déplaisirs, ce mal du siècle a néanmoins, et paradoxalement, pu déboucher sur de fabuleux spectacles : la fameuse prestation, à Barcelone, des Dream Team, les inégalables basketteurs professionnels américains, en fut un bel exemple. Toujours plus présent sur nos récepteurs, le sport s'est, dans le même temps, découvert de nouvelles disciplines télégéniques et la télévision a, par ailleurs, popularisé des sports longtemps tenus pour marginaux. Enfin, on a vu, récemment, se développer des chaînes TV à vocation exclusivement sportive, émettant 24 heures sur 24. A la faveur d'une rétrospective haute en couleurs et exploits techniques et sportifs, voici une réflexion ajustée sur ce qu'il est convenu de tenir pour un phénomène de Société.
40 ans de télévision : Les sports
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Quatrième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Pour ce quatrième dossier qui évoquera les complicités nées très spontanément, et dès la première heure, entre la Télévision et le sport, la RTBF a fait appel à Jean-François Bastin. Il nous a donc concocté une sorte d'évaluation, en cinq grands chapitres, des amours tumultueuses qui, depuis 40 ans, ont généré et nourri les noces du sport et de la TV. - Coup de foudre : apparemment faits l'un pour l'autre, à peine s'étaient-ils vus que la TV et le sport se sont aimés ... ! - Vive la mariée : les sixties constituent les années de cru exceptionnel, l'âge d'or de cette union. D'alors datent les premiers grands directs, les premiers reportages relayés par satellite, en mondovision. - Amours royales : le sport belge et la monarchie ont, notamment via le petit écran, noué des liens si profonds que les meilleurs exploits de nos sportifs ont fini par agir en ciment et vecteur de la belgitude. A maintes reprises, le Roi Baudouin a reçu nos champions au Palais, d'Eddy Merckx aux Diables Rouges... - Les liaisons dangereuses : avec l'impact décisif offert au sport par la télé, le petit écran a révélé, dénoncé et, parfois, engendré malgré lui la violence surgie, ces dernières années, dans et autour des stades. Entre illusion et réalité, la présumée fête du sport a depuis trop souvent dégénéré: qui ne se souvient, à cet égard, du drame du Heysel, le 29 mai 1985 ? - Les noces d'or : devenu l'un des plus conséquents business au monde, le sort du sport est désormais étroitement lié à la publicité et à l'argent. A un point tel que même l'olympisme n'a pu échapper à la gangrène. Source de nombreux déplaisirs, ce mal du siècle a néanmoins, et paradoxalement, pu déboucher sur de fabuleux spectacles : la fameuse prestation, à Barcelone, des Dream Team, les inégalables basketteurs professionnels américains, en fut un bel exemple. Toujours plus présent sur nos récepteurs, le sport s'est, dans le même temps, découvert de nouvelles disciplines télégéniques et la télévision a, par ailleurs, popularisé des sports longtemps tenus pour marginaux. Enfin, on a vu, récemment, se développer des chaînes TV à vocation exclusivement sportive, émettant 24 heures sur 24. A la faveur d'une rétrospective haute en couleurs et exploits techniques et sportifs, voici une réflexion ajustée sur ce qu'il est convenu de tenir pour un phénomène de Société.