James Ensor - 1860-1949
Emission réalisée en 1959 à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de James Ensor Né le 13 avril 1860 à Ostende, et décédé dans cette même ville le 19 novembre 1949, ce grand artiste-peintre belge, amoureux de la mer du Nord, de sa lumière et qui n'a jamais quitté Ostende, adhère aux mouvements d'avant-garde du début du XXe siècle, et laisse une oeuvre expressionniste originale. En 1883, il est un des membres fondateurs du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. Ce reportage nous emmène à la découverte de son univers, à l'évolution de sa peinture et de ses oeuvres exposées au Musée James Ensor d'Ostende. Dès le début, son art sera mal accueilli ; il y a trop de mystère au goût de l'époque. De cette période sombre, aux pâtes onctueuses, datent des portraits pénétrants. Période où il réalisera également, d'une manière souvent dramatique parfois mêlée d'ironie, tout un peuple de déshérités. Les natures mortes constitueront un domaine de prédilection et l'occasion pour le peintre d'exercer sa verve. Puis la lumière entrera dans son oeuvre en triomphatrice. Et cette lumière, toujours mouvante, va se muer en personnages fantasques. C'est la naissance du masque, tout de violence et d'éclat. Du masque, Ensor passera aisément à la caricature, à l'humour, au grotesque ; et Ensor n'épargne pas Ensor, il se caricature lui-même ! Pour cet esprit sarcastique et inquiet, l'humour noir est une expression naturelle. Les hommes et leur passion, il les voit dominer par la mort. De même que tous les humains arborent des masques sous l'enveloppe charnelle, Ensor aperçoit le squelette et même son propre visage.
James Ensor - 1860-1949
Emission réalisée en 1959 à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de James Ensor Né le 13 avril 1860 à Ostende, et décédé dans cette même ville le 19 novembre 1949, ce grand artiste-peintre belge, amoureux de la mer du Nord, de sa lumière et qui n'a jamais quitté Ostende, adhère aux mouvements d'avant-garde du début du XXe siècle, et laisse une oeuvre expressionniste originale. En 1883, il est un des membres fondateurs du groupe bruxellois d'avant-garde Les Vingt. Ce reportage nous emmène à la découverte de son univers, à l'évolution de sa peinture et de ses oeuvres exposées au Musée James Ensor d'Ostende. Dès le début, son art sera mal accueilli ; il y a trop de mystère au goût de l'époque. De cette période sombre, aux pâtes onctueuses, datent des portraits pénétrants. Période où il réalisera également, d'une manière souvent dramatique parfois mêlée d'ironie, tout un peuple de déshérités. Les natures mortes constitueront un domaine de prédilection et l'occasion pour le peintre d'exercer sa verve. Puis la lumière entrera dans son oeuvre en triomphatrice. Et cette lumière, toujours mouvante, va se muer en personnages fantasques. C'est la naissance du masque, tout de violence et d'éclat. Du masque, Ensor passera aisément à la caricature, à l'humour, au grotesque ; et Ensor n'épargne pas Ensor, il se caricature lui-même ! Pour cet esprit sarcastique et inquiet, l'humour noir est une expression naturelle. Les hommes et leur passion, il les voit dominer par la mort. De même que tous les humains arborent des masques sous l'enveloppe charnelle, Ensor aperçoit le squelette et même son propre visage.