La rage d'écrire - Marcel Moreau
1966. Portrait de Marcel Moreau, écrivain belge né en 1933 à Boussu dans la région minière du Borinage, où l'on imagine ce que fut l'enfance de ce fils d'ouvrier. Marcel Moreau vit à Bruxelles et gagne sa vie comme correcteur dans un grand quotidien: un métier harassant qui lui laisse à peine le temps d'écrire. Et pourtant cet écrivain de trente ans occupe déjà une place importante dans la littérature française à l'époque. Son premier roman "Quintes" - dont Jean-Paul Sartre avait publié un chapitre dans "Les Temps Modernes" - a été considéré par la critique comme une des oeuvres marquantes des dix dernières années et, assez paradoxalement, il se trouva même sur la liste du Goncourt. En 1966, les éditions Gallimard viennent de publier son deuxième roman : "Bannière de Bave" - un titre qui fait comprendre aussitôt que Moreau n'a rien perdu de sa virulence. Le moment est donc venu de vous faire connaître autant qu'il se peut ce révolté, cet écorché vif qui est de la race de Lautréamont, de Léon Bloy ou d'Antonin Artaud. Un homme pour qui écrire est probablement la seule raison de vivre.
La rage d'écrire - Marcel Moreau
1966. Portrait de Marcel Moreau, écrivain belge né en 1933 à Boussu dans la région minière du Borinage, où l'on imagine ce que fut l'enfance de ce fils d'ouvrier. Marcel Moreau vit à Bruxelles et gagne sa vie comme correcteur dans un grand quotidien: un métier harassant qui lui laisse à peine le temps d'écrire. Et pourtant cet écrivain de trente ans occupe déjà une place importante dans la littérature française à l'époque. Son premier roman "Quintes" - dont Jean-Paul Sartre avait publié un chapitre dans "Les Temps Modernes" - a été considéré par la critique comme une des oeuvres marquantes des dix dernières années et, assez paradoxalement, il se trouva même sur la liste du Goncourt. En 1966, les éditions Gallimard viennent de publier son deuxième roman : "Bannière de Bave" - un titre qui fait comprendre aussitôt que Moreau n'a rien perdu de sa virulence. Le moment est donc venu de vous faire connaître autant qu'il se peut ce révolté, cet écorché vif qui est de la race de Lautréamont, de Léon Bloy ou d'Antonin Artaud. Un homme pour qui écrire est probablement la seule raison de vivre.