Oeuvres en chantier - Le Passeur de Mots - Jacques De Decker
Emission réalisée en 2000. Oeuvres en chantier nous dresse le portrait de Jacques De Decker, écrivain bruxellois aux multiples facettes. Un passionné de littérature, de Belgique, de sa capitale et son côté multiculturel. Entre une critique littéraire, une traduction de pièce de théâtre et un roman autour de Bruxelles, Jacques De Decker nous fait voir les peintures qu'il préfère, et livre quelques-unes de ses pensées intimes... A la fois romancier, auteur et adaptateur de théâtre, traducteur d'oeuvres étrangères et critique littéraire, Jacques De Decker résume lui même son activité par un seul mot: traducteur. Parce que transformer les ouvrages des autres en critiques, c'est traduire. Adapter les oeuvres des autres, c'est aussi traduire. Et transformer le réel en fiction, c'est encore traduire. Né à Bruxelles en 1945, Jacques De Decker est membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature de Belgique, et a écrit plusieurs ouvrages dont "La grande roue", "Le ventre de la Baleine" ou "Henri Ronse, les années de Bruxelles". Jacques De Decker a traduit et adapté "Egmont" de Goethe, co-dirigé le Festival de théâtre d'été de Spa, et réalisé l'adaptation belge de "Top Dogs", de Urs Widmer. C'est donc dans ce contexte d'activités multiples qu'oeuvres en Chantier s'est intéressé à l'écrivain. A sa double appartenance, flamande et francophone, qu'il considère comme une richesse. A son amour de la Belgique, dont il déclare qu'elle porte une sorte d'érotisme en elle, parce qu'elle est un pays imaginaire sans frontière naturelle et peuplée de gens tellement différents que tout y est possible... A sa passion de Bruxelles aussi, principale source d'inspiration de ses romans, qu'il n'imagine pas pouvoir se passer ailleurs. Sa définition de la belgitude: "c'est le fait d'admettre que ce pays est compliqué et que c'est pour ça qu'on l'aime". Amateur éclairé d'art et de belles peintures, Jacques De Decker nous dévoile quelques unes de ses acquisitions, des coups de coeur. Il nous révèle aussi sa vision de la critique, d'un certain regain pour la lecture à l'heure du "tout à l'image", et de la fiction, ce jeu mégalo qui consiste à mettre le réel en boîte. Enfin, il lève un coin du voile sur ses participations comme consultant pour de multiples organismes, entre commissions, jurys et conseils d'administration, qu'il considère comme la part "citoyenne" de son activité...
Oeuvres en chantier - Le Passeur de Mots - Jacques De Decker
Emission réalisée en 2000. Oeuvres en chantier nous dresse le portrait de Jacques De Decker, écrivain bruxellois aux multiples facettes. Un passionné de littérature, de Belgique, de sa capitale et son côté multiculturel. Entre une critique littéraire, une traduction de pièce de théâtre et un roman autour de Bruxelles, Jacques De Decker nous fait voir les peintures qu'il préfère, et livre quelques-unes de ses pensées intimes... A la fois romancier, auteur et adaptateur de théâtre, traducteur d'oeuvres étrangères et critique littéraire, Jacques De Decker résume lui même son activité par un seul mot: traducteur. Parce que transformer les ouvrages des autres en critiques, c'est traduire. Adapter les oeuvres des autres, c'est aussi traduire. Et transformer le réel en fiction, c'est encore traduire. Né à Bruxelles en 1945, Jacques De Decker est membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature de Belgique, et a écrit plusieurs ouvrages dont "La grande roue", "Le ventre de la Baleine" ou "Henri Ronse, les années de Bruxelles". Jacques De Decker a traduit et adapté "Egmont" de Goethe, co-dirigé le Festival de théâtre d'été de Spa, et réalisé l'adaptation belge de "Top Dogs", de Urs Widmer. C'est donc dans ce contexte d'activités multiples qu'oeuvres en Chantier s'est intéressé à l'écrivain. A sa double appartenance, flamande et francophone, qu'il considère comme une richesse. A son amour de la Belgique, dont il déclare qu'elle porte une sorte d'érotisme en elle, parce qu'elle est un pays imaginaire sans frontière naturelle et peuplée de gens tellement différents que tout y est possible... A sa passion de Bruxelles aussi, principale source d'inspiration de ses romans, qu'il n'imagine pas pouvoir se passer ailleurs. Sa définition de la belgitude: "c'est le fait d'admettre que ce pays est compliqué et que c'est pour ça qu'on l'aime". Amateur éclairé d'art et de belles peintures, Jacques De Decker nous dévoile quelques unes de ses acquisitions, des coups de coeur. Il nous révèle aussi sa vision de la critique, d'un certain regain pour la lecture à l'heure du "tout à l'image", et de la fiction, ce jeu mégalo qui consiste à mettre le réel en boîte. Enfin, il lève un coin du voile sur ses participations comme consultant pour de multiples organismes, entre commissions, jurys et conseils d'administration, qu'il considère comme la part "citoyenne" de son activité...