Ce pays est à vous - Un printemps à Schaerbeek
Mai 71, avec l'assentiment d'un nouveau bourgmestre, amateur de contre-culture et désireux d'égayer la vie un peu trop monotone de ses administrés, le sémillant Roger Nols. Schaerbeek est devenu pendant quinze jours le théâtre d'expériences pilotes plus délirantes les unes que les autres. Sous la houlette d'Algol, la communauté artistique locale, c'est une commune-dortoir qui reprend vie. La morne place Liedts arbore dès lors une jolie couleur bleu roi, les trottoirs sont enluminés de fleurs peintes en bleu et on assiste à toutes sortes de joyeuses exhibitions artistiques. Le sommet de l'extravagance est atteint au parc Josaphat. Les Schaerbeekois sont invités à s'étendre sur ses sacro-saintes pelouses (activité prohibée) et les enfants à y jouer, quitte à saccager les beaux parterres fleuris (activité également prohibée). Un mur y est édifié, repeint chaque matin, pour accueillir les graffitis du jour. Afin de protester contre un projet d'autoroute, on inaugure un tronçon en béton, aussitôt détruit à la masse ! "Mai 71 - Un printemps à Schaerbeek" Christian Huart et Michel Lemeret nous font ce soir "le récit d'une expérience", ou celle qu'a connue la commune de Schaerbeek au cours du mois de mai 1971. C'est, en effet, au Parc Josaphat que se sont déroulées des journées musicales et artistiques, déjà célèbres", et mieux connues sous le label "Un parc fou". Les auteurs de l'époque nous présentent les différents points du programme : - d'une part, un théâtre qui essaye de descendre dans la rue pour toucher le plus de gens possible ; - de l'autre, un parc, considéré comme l'un des plus beaux d'Europe, changé en "parc fou" ; - il sera aussi question du tronçon d'autoroute coupant désormais en deux le Parc Josaphat. C'est donc, en quelque sorte, un portrait de Schaerbeek et des problèmes qui s'y posent qui nous seront évoqués ici.
Ce pays est à vous - Un printemps à Schaerbeek
Mai 71, avec l'assentiment d'un nouveau bourgmestre, amateur de contre-culture et désireux d'égayer la vie un peu trop monotone de ses administrés, le sémillant Roger Nols. Schaerbeek est devenu pendant quinze jours le théâtre d'expériences pilotes plus délirantes les unes que les autres. Sous la houlette d'Algol, la communauté artistique locale, c'est une commune-dortoir qui reprend vie. La morne place Liedts arbore dès lors une jolie couleur bleu roi, les trottoirs sont enluminés de fleurs peintes en bleu et on assiste à toutes sortes de joyeuses exhibitions artistiques. Le sommet de l'extravagance est atteint au parc Josaphat. Les Schaerbeekois sont invités à s'étendre sur ses sacro-saintes pelouses (activité prohibée) et les enfants à y jouer, quitte à saccager les beaux parterres fleuris (activité également prohibée). Un mur y est édifié, repeint chaque matin, pour accueillir les graffitis du jour. Afin de protester contre un projet d'autoroute, on inaugure un tronçon en béton, aussitôt détruit à la masse ! "Mai 71 - Un printemps à Schaerbeek" Christian Huart et Michel Lemeret nous font ce soir "le récit d'une expérience", ou celle qu'a connue la commune de Schaerbeek au cours du mois de mai 1971. C'est, en effet, au Parc Josaphat que se sont déroulées des journées musicales et artistiques, déjà célèbres", et mieux connues sous le label "Un parc fou". Les auteurs de l'époque nous présentent les différents points du programme : - d'une part, un théâtre qui essaye de descendre dans la rue pour toucher le plus de gens possible ; - de l'autre, un parc, considéré comme l'un des plus beaux d'Europe, changé en "parc fou" ; - il sera aussi question du tronçon d'autoroute coupant désormais en deux le Parc Josaphat. C'est donc, en quelque sorte, un portrait de Schaerbeek et des problèmes qui s'y posent qui nous seront évoqués ici.