Nous ne savons jamais ce que voient les yeux des femmes que nous regardons ! - Marie-France Collard
« Nous ne savons jamais ce que voient les yeux des femmes que nous regardons ! » est une série de portraits de femmes documentaristes réalisés par Michel Jakar. Y a -t-il un regard spécifiquement féminin, une manière d'appréhender le réel et de filmer propre aux jeunes femmes, réalisatrices de documentaires ? En conversation avec Michel Jakar, elles se racontent, évoquent leur travail et finalement doivent se définir face à l'objectif d'une caméra qui s'abreuve de leurs films. Ce portrait, réalisé en 1997, est consacré à Marie-France Collard. A travers le théâtre (où elle partage l'expérience du Groupov) et le cinéma, Marie-France Collard ne cesse de s'interroger. Qu'elle travaille sur le génocide rwandais ou sur le sort des ouvrières d'une multinationale, elle essaie de rendre compte aussi bien de l'expérience intérieure que de l'ordre (ou du désordre) du monde. Et, selon une dialectique aussi ancienne qu'implacable, elle réinvente ce que pourrait être la guérilla visuelle, pour donner aux spectateurs les outils d'une juste compréhension... Elle parle des autres (jamais d'elle-même), en se donnant le temps de comprendre ; une mémoire vive en action. C'est là le sens du travail artistique. Filmographie : 1997 - « Ouvrières du monde » préparation d'un documentaire Arte-RTBF « Rwanda, la chevauchée furieuse » écriture d'une pièce de théâtre 1995-1996 - « Maîtresses, j'ai un amant se disaient-elles » 1994 - « La machine de vision, ou Bouge-toi un peu, Roger », performance vidéo 1994 - « Death », vidéo de 1h30 pour le spectacle 'Penthy 2' 1993 - « Journal d'un décalage - la clairière » Journal vidéo 1991-92 - « Trash (a lonely prayer) » Théâtre 1989 - « Amnésie » court métrage pour un spectacle 1987 - « Fleur de peau » installation vidéo
Nous ne savons jamais ce que voient les yeux des femmes que nous regardons ! - Marie-France Collard
« Nous ne savons jamais ce que voient les yeux des femmes que nous regardons ! » est une série de portraits de femmes documentaristes réalisés par Michel Jakar. Y a -t-il un regard spécifiquement féminin, une manière d'appréhender le réel et de filmer propre aux jeunes femmes, réalisatrices de documentaires ? En conversation avec Michel Jakar, elles se racontent, évoquent leur travail et finalement doivent se définir face à l'objectif d'une caméra qui s'abreuve de leurs films. Ce portrait, réalisé en 1997, est consacré à Marie-France Collard. A travers le théâtre (où elle partage l'expérience du Groupov) et le cinéma, Marie-France Collard ne cesse de s'interroger. Qu'elle travaille sur le génocide rwandais ou sur le sort des ouvrières d'une multinationale, elle essaie de rendre compte aussi bien de l'expérience intérieure que de l'ordre (ou du désordre) du monde. Et, selon une dialectique aussi ancienne qu'implacable, elle réinvente ce que pourrait être la guérilla visuelle, pour donner aux spectateurs les outils d'une juste compréhension... Elle parle des autres (jamais d'elle-même), en se donnant le temps de comprendre ; une mémoire vive en action. C'est là le sens du travail artistique. Filmographie : 1997 - « Ouvrières du monde » préparation d'un documentaire Arte-RTBF « Rwanda, la chevauchée furieuse » écriture d'une pièce de théâtre 1995-1996 - « Maîtresses, j'ai un amant se disaient-elles » 1994 - « La machine de vision, ou Bouge-toi un peu, Roger », performance vidéo 1994 - « Death », vidéo de 1h30 pour le spectacle 'Penthy 2' 1993 - « Journal d'un décalage - la clairière » Journal vidéo 1991-92 - « Trash (a lonely prayer) » Théâtre 1989 - « Amnésie » court métrage pour un spectacle 1987 - « Fleur de peau » installation vidéo