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Channel: RTBF Vidéo : archives sonuma
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Archives Sonuma

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Les Soviétiques - Tarkhil Marti, kolkhozien Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet. L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation. Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées. Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques. En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation. Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole. Dans ce reportage: Tarkhil Marti, kolkhozien à Douripche II existe, sur les hauts plateaux du Caucase qui dominent la Mer Noire, une région où l'on vit cent ans. C'est l'Abkhazie. Mais, pour les habitants, qui parlent une langue étrange, venue du turc, ce pays porta le nom d'Apsnie, le pays de l'âme. Un Kolkhozien, né sous le règne d'Alexandre II, qui porte toujours le long poignard et la tenue des cavaliers caucasiens du début du siècle, des centenaires qui boivent allègrement leur litre de vin, une ahurissante chorale, venue d'un autre âge, tout cela dans un pays de cocagne où règne une troublante douceur de vivre.

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