Architectures sans architectes - Fermes en Wallonie n°1, Pottes Tournaisis
1988.
La série de 10 courts-métrages a été conçue comme un parcours à travers l'état actuel de l'architecture rurale en Wallonie, du Tournaisis au Pays de Herve, de la
Hesbaye à la Gaume.
Volontairement, le pittoresque et l'évocation nostalgique, ainsi que l'exceptionnel ou le spectaculaire, ont été évités.
Le film a pour objet cette "architecture sans architectes", qu'on appelle aussi : populaire, indigène, vernaculaire, spontanée, non officielle, en un mot vers cette architecture "banale" qui est pragmatique, juste, et souvent belle.
Qui réfléchit tant soit peu à ce qu'il voit, a ce qu'il vit, s'il pense à l'architecture rurale aujourd'hui, ne peut qu'être frappé par deux choses.
D'une part, le nombre important des disparitions, des dégradations et des abandons qui ont appauvri ce patrimoine et continuent à le faire. Car il s'agit bien d'un véritable patrimoine, considérable et varié, dont on s'est trop peu occupé.
A côté des châteaux et des grandes églises, il y a aussi les maisons, en particulier celles des paysans, nos ancêtres à tous.
Les connaître, c'est aussi compléter notre tableau du passé.
D'autre part, après les excès du modernisme, après l'oubli des traditions, après les risques d'anonymat qu'engendre un trop beau machinisme, nous cherchons à nouveau à nous savoir "de quelque part".
Ce besoin d'un passe va, entre autre, vers la recherche des traces palpables de cette part immense de notre histoire plus ou moins lointaine, mais commune, que constitue le monde rural.
Redécouvrir celui-ci à travers ses constructions, même modestes, ne peut qu'enrichir notre perception de l'espace et des formes qui l'occupent
Architectures sans architectes - Fermes en Wallonie n°1, Pottes Tournaisis
1988.
La série de 10 courts-métrages a été conçue comme un parcours à travers l'état actuel de l'architecture rurale en Wallonie, du Tournaisis au Pays de Herve, de la
Hesbaye à la Gaume.
Volontairement, le pittoresque et l'évocation nostalgique, ainsi que l'exceptionnel ou le spectaculaire, ont été évités.
Le film a pour objet cette "architecture sans architectes", qu'on appelle aussi : populaire, indigène, vernaculaire, spontanée, non officielle, en un mot vers cette architecture "banale" qui est pragmatique, juste, et souvent belle.
Qui réfléchit tant soit peu à ce qu'il voit, a ce qu'il vit, s'il pense à l'architecture rurale aujourd'hui, ne peut qu'être frappé par deux choses.
D'une part, le nombre important des disparitions, des dégradations et des abandons qui ont appauvri ce patrimoine et continuent à le faire. Car il s'agit bien d'un véritable patrimoine, considérable et varié, dont on s'est trop peu occupé.
A côté des châteaux et des grandes églises, il y a aussi les maisons, en particulier celles des paysans, nos ancêtres à tous.
Les connaître, c'est aussi compléter notre tableau du passé.
D'autre part, après les excès du modernisme, après l'oubli des traditions, après les risques d'anonymat qu'engendre un trop beau machinisme, nous cherchons à nouveau à nous savoir "de quelque part".
Ce besoin d'un passe va, entre autre, vers la recherche des traces palpables de cette part immense de notre histoire plus ou moins lointaine, mais commune, que constitue le monde rural.
Redécouvrir celui-ci à travers ses constructions, même modestes, ne peut qu'enrichir notre perception de l'espace et des formes qui l'occupent