Le club de l'Europe - Jacques Delors, le parcours du combattant
Emission réalisée en 1987.
Début décembre 87 : Sommet européen, à Copenhague, sommet d'échec d'une communauté en crise.
Les chefs de gouvernements et d'Etats des 12 pays membres n'ont pu se prononcer sur l'avenir de la Communauté. Le problème est reporté à un Sommet Extraordinaire qui se tiendra à Bruxelles les 11 et 12 février 1988, car il n'y a pas d'accord entre eux sur des points essentiels, notamment celui du financement. L'échec de Copenhague risque d'aboutir à un creux dans la construction de l'Europe.
La Communauté se trouve, en effet, confrontée à un problème de survie et de relance: ou elle réussit un nouveau pas, ou elle s'enlise. II est presque impossible, en effet, de maintenir l'acquis de trente années sans organiser un véritable espace européen, c'est-à-dire sans mettre en oeuvre de nouvelles politiques communes en matière sociale, en matière d'équilibre régional, en matière de recherche technologique, en matière d'environnement.
Les douze Etats membres se sont accordés sur la nécessité de cet effort. Ils ont signé récemment un complément au traité de Rome dit "Acte Unique" qui nécessite un surcroit de financement. La Communauté, pour réaliser l'Acte Unique, a besoin d'un budget plus important, plus stable et plus sûr, alors qu'elle sombre déjà dans le déficit. Et là, plusieurs gouvernements rechignent, ce qui provoque un conflit évident entre la Commission Européenne soutenue par le Parlement Européen et un certain nombre d'Etats importants.
Jacques Delors, comme Président de la Commission, est à la fois le premier défenseur de l'idée européenne et l'acteur principal de la partie engagée.
Récit du match joué par Jacques Delors avant, pendant et après Copenhague.
Le club de l'Europe - Jacques Delors, le parcours du combattant
Emission réalisée en 1987.
Début décembre 87 : Sommet européen, à Copenhague, sommet d'échec d'une communauté en crise.
Les chefs de gouvernements et d'Etats des 12 pays membres n'ont pu se prononcer sur l'avenir de la Communauté. Le problème est reporté à un Sommet Extraordinaire qui se tiendra à Bruxelles les 11 et 12 février 1988, car il n'y a pas d'accord entre eux sur des points essentiels, notamment celui du financement. L'échec de Copenhague risque d'aboutir à un creux dans la construction de l'Europe.
La Communauté se trouve, en effet, confrontée à un problème de survie et de relance: ou elle réussit un nouveau pas, ou elle s'enlise. II est presque impossible, en effet, de maintenir l'acquis de trente années sans organiser un véritable espace européen, c'est-à-dire sans mettre en oeuvre de nouvelles politiques communes en matière sociale, en matière d'équilibre régional, en matière de recherche technologique, en matière d'environnement.
Les douze Etats membres se sont accordés sur la nécessité de cet effort. Ils ont signé récemment un complément au traité de Rome dit "Acte Unique" qui nécessite un surcroit de financement. La Communauté, pour réaliser l'Acte Unique, a besoin d'un budget plus important, plus stable et plus sûr, alors qu'elle sombre déjà dans le déficit. Et là, plusieurs gouvernements rechignent, ce qui provoque un conflit évident entre la Commission Européenne soutenue par le Parlement Européen et un certain nombre d'Etats importants.
Jacques Delors, comme Président de la Commission, est à la fois le premier défenseur de l'idée européenne et l'acteur principal de la partie engagée.
Récit du match joué par Jacques Delors avant, pendant et après Copenhague.