Nous, jeunes - Nous, moi et les autres
Emission réalisée en 1987.
"Même au travers des autres, je m'engage pour moi !". Individualistes mais solidaires et avant tout lucides, les jeunes des années 80 semblent loin très loin des "saintes causes" de leurs aînés, idéaux qui ont fini par sonner un peu creux à leurs jeunes oreilles...
Suisses, Français, Belges, Québecquois, les jeunes, tentent de cerner la notion de l'engagement et nous communiquer ce qui les mobilise.
En 1968, quelques-uns étaient dans la rue, juchés sur les épaules de leurs parents. A trois ans, ils balbutiaient l'Internationale. Aujourd'hui, par méfiance à l'égard des partis, par peur de la récupération, le manuel du parfait petit militant ne les tente guère. Par exemple, à Paris, il semble que c'est plutôt la présence d'un Jacques Higelin qui attire une foule de jeunes à une "Fête de l'Huma"...
En revanche, ils se mobilisent et se rassemblent autour de projets initiés (et fortement médiatisés) par des locomotives du "showbiz" au grand coeur. "Touche pas à mon pote" et "Les Restaus du coeur" ont la cote jeune. Est-ce un engagement authentique ou une mode ?
En décembre 1986, à Paris, la jeunesse descend dans la rue pour refuser le démantèlement du système éducatif. Quelques années plus tôt, en Suisse, les jeunes revendiquent avec force la création de centres autonomes.
Lutte contre le racisme, non-violence, écologie, les jeunes se mobilisent avant tout avec pragmatisme pour sauvegarder ou créer un environnement immédiat, fraternel et viable.
Des turbulences dans un "paradis pour enfants sages" ? La question reste ouverte.
Nous, jeunes - Nous, moi et les autres
Emission réalisée en 1987.
"Même au travers des autres, je m'engage pour moi !". Individualistes mais solidaires et avant tout lucides, les jeunes des années 80 semblent loin très loin des "saintes causes" de leurs aînés, idéaux qui ont fini par sonner un peu creux à leurs jeunes oreilles...
Suisses, Français, Belges, Québecquois, les jeunes, tentent de cerner la notion de l'engagement et nous communiquer ce qui les mobilise.
En 1968, quelques-uns étaient dans la rue, juchés sur les épaules de leurs parents. A trois ans, ils balbutiaient l'Internationale. Aujourd'hui, par méfiance à l'égard des partis, par peur de la récupération, le manuel du parfait petit militant ne les tente guère. Par exemple, à Paris, il semble que c'est plutôt la présence d'un Jacques Higelin qui attire une foule de jeunes à une "Fête de l'Huma"...
En revanche, ils se mobilisent et se rassemblent autour de projets initiés (et fortement médiatisés) par des locomotives du "showbiz" au grand coeur. "Touche pas à mon pote" et "Les Restaus du coeur" ont la cote jeune. Est-ce un engagement authentique ou une mode ?
En décembre 1986, à Paris, la jeunesse descend dans la rue pour refuser le démantèlement du système éducatif. Quelques années plus tôt, en Suisse, les jeunes revendiquent avec force la création de centres autonomes.
Lutte contre le racisme, non-violence, écologie, les jeunes se mobilisent avant tout avec pragmatisme pour sauvegarder ou créer un environnement immédiat, fraternel et viable.
Des turbulences dans un "paradis pour enfants sages" ? La question reste ouverte.