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En toutes lettres - Georges Thinès - L'homme orchestre
Emission réalisée en 1992.
Découvrir ce qu'il fait ou a fait laisse pantois : scientifique de renommée internationale (Prix Francqui 71), pédagogue convaincu, musicien, polyglotte, poète, romancier (prix Rossel 73 et membre de l'Académie Royale de Langue), père de quatre enfants et bien d'autres surprises encore.
Pour mieux connaître ce liégeois né en 1923, adepte du Gai Savoir selon Nietzsche, Jean-Marie Mersch a recueilli les confidences d'un athlète complet du cerveau, comme l'appellent certains de ses amis.
A l'évidence, Georges Thinès mène une double vie. Ou plutôt une double carrière de chercheur et d'écrivain; car des vies, il semble en posséder une bonne demi-douzaine à lui tout seul.
Thinès est multiple dans son unicité : il se meut dans l'abstrait sans jamais quitter de vue le réel, vous emporte jusqu'aux cimes de l'intelligence, et là, dans l'instant ou l'interlocuteur palpite dans l'ivresse du vertige intellectuel, d'un mot il vous ramène à l'échelle humaine.
Unissant la connaissance à la sensibilité, ce grand savant est avant tout poète.
Il a tenté cette rare symbiose entre l'art d'écrire et le goût de la connaissance. Sa double appartenance aux Académies royales, des Sciences et de
Langue et de Littérature française, atteste la réussite de cet homme hors normes.
Professeur émérite à I'UCL, spécialiste de la psychologie animale et humaine, fondateur de l'éthologie en Belgique, il animait à l'époque du reportage le centre de psychologie expérimentale et comparée de ladite Université. Indissociables d'une considération éthique, ces recherches l'amène naturellement à se passionner pour la manière dont l'homme s'invente une morale à partir des lois biologiques qui régissent son comportement.
En littérature, II a été couronné par les prix Rossel, E. Vossaert, L. Malperthuis, E. Bernheim. Editée chez Gallimard et Balland, entres autres, l'oeuvre littéraire de Thinès, d'un éclectisme étonnant, a mené son auteur de la poésie au roman, en passant par l'essai.
Mais toujours l'écriture implique une volonté de lucidité une rigueur obstinée vers ses thèmes de prédilection : la reconnaissance des maîtres, la richesse profonde de
L'héritage culturel, et le temps. Spécialement celui de son enfance, pendant laquelle son père, homme cultivé, accueillant, généreux, lui a appris à discerner les valeurs véritables. Et surtout à ne pas perdre son temps en "imbécilités".
Parmi les vrai valeurs : la musique. On apprend ainsi que le professeur doublé d'écrivain, membre fondateur de l'Orchestre universitaire de Louvain, est un excellent violoniste, très tenté par la direction d'orchestre.
Autre credo de ses préférences : « permettre aux gens de penser. C'est cela le véritable esprit universitaire ». Il fut d'ailleurs un extraordinaire pédagogue.
Bref, Thinès, homme-orchestre par fatalité, c'est une façon de voir la vie et d'y mordre à belles dents, avec plaisir, sérieux, passion, lucidité, avec une faim vorace et un discernement joyeux.
Destination le monde - L'Egypte - En remontant le Nil
Reportage de 1989.
Le Caire est la plus grande capitale de l'Afrique. Plus de la moitié de la population a moins de 20 ans.
C'est au son des muezzins et 5 fois par jours que la ville se recueille.
Si les Musulmans sont nombreux, les Coptes, communauté chrétienne d'Egypte et d'Ethiopie atteignent les 4 millions. Ceux-ci pratiquent le monophysisme.
De tout temps, la vie de l'Egypte a été réglée sur le Nil. A l'entrée du Caire, un nilomètre reconstitue le puits maçonné et gradué 400 ans avant J.C. à l'aide duquel les anciens Egyptiens surveillaient les caprices du fleuve. Crues fertilisantes, décrues, fixaient les rythmes et d'une vie agricole concentrée dans la vallée du fleuve.
C'est sur le plateau de Gizeh que s'élève la grande pyramide de Kheops, tombe royale composée de 2 millions et demi de blocs de pierre, pesant chacun une tonne.
Les temples de Karnak et de Louqsor, voie sacrée bordée de 700 sphinx criocéphales sont les uniques mais splendides vestiges de la fabuleuse Thèbes, la ville aux cent portes.
A la suite de la construction du haut barrage, tout ce qu'on appelait la
Nubie n'existe plus. Un nombre considérable de villages indigènes, de temples, de forteresses, construits pour la plupart par les rois de la XIIème dynastie sont engloutis à jamais. Cependant, quelques monuments ont été sauvés, certains reconstruits en retrait dans le désert. C'est le cas du temple d'Abou Simbel, dédié à Ramsès II qui a été reconstitué intégralement, dans sa position d'origine, 64 mètres plus haut et 180 mètres en arrière.
Architectures sans architectes - Fermes en Wallonie n°8, Grandu, Ardenne centrale
1988.
Au coeur de l'Ardenne, le plateau entourant Bastogne regroupe depuis toujours les exploitations les plus importantes. Cette région permet des cultures céréalières plus étendues et des pâturages plus rentables.
La ferme que l'on visite aujourd'hui date de 1757.
Elle représente un type de construction qui fut autrefois très répandu. Mais beaucoup d'entre elles ont disparu lors de la bataille des Ardennes de l'hiver 1944.
La caractéristique la plus voyante est le décrochage du logis par rapport aux étables et à la grange.
Ici, comme partout en Ardenne, le schiste constitue le matériau dominant.
Suivant une habitude ardennaise, les nouvelles constructions se sont élevées en ordre dispersé, selon la place disponible et la configuration du terrain.
Nous sommes très loin de l'organisation serrée et rationnelle des quadrilatères du Tournaisis ou de la Hesbaye.
Un même mur pignon abrite les étables et la grange.
Les étables sont en bas, la grange à l'étage.
Ce système a pour premier avantage de rentabiliser l'espace.
Cela permet aussi d'éviter aux récoltes le contact du sol dans des régions où les hivers sont rigoureux : la grange est ainsi protégée de l'humidité
Face au public - Yves Duteil (1981)
1981.
Yves Duteil en concert chante: "Le bûcheron", "Le petit pont de bois", "Les Batignolles", "Les mots", "Prendre un enfant par la main", "La tarentelle", "L'opéra", "J'ai la guitare qui me démange", "John", "Mélancolie", "Les muses", "Petite fille", "Le soleil sur l'agenda", "J'attends", "Le mur de la prison d'en face", "Les p'tites casquettes", "Virages" et "La maman d'Amandine".
Passé composé - Simon Bolivar - La Longue marche
Emission réalisée en 1983.
Seconde émission d'une série en trois volets racontée par l'historien et journaliste belge Jo Gérard.
Jo Gérard entreprend de nous conter comment Simon Bolivar libéra de la tutelle de l'Espagne cinq grands pays : le Venezuela, l'Equateur, la Bolivie, la Colombie et le Pérou, après avoir livré moult batailles, forgé des Constitutions, libéré des esclaves, risqué sa vie sans cesse pour son idéal.
Après avoir fait le désespoir de sa famille et de ses précepteurs, par son caractère fantasque et indiscipliné,
Simon Bolivar fut confié à Simon Rodrigues Carreno, qui avait déjà quitté son Venezuela natal pour aller fureter en Allemagne, en Italie ou en France où il se frotta aux idées des encyclopédistes; après avoir aussi conquis à l'Académie de Caracas ses galons de sous-lieutenant, le jeune Bolivar cingla vers Madrid où il trouva en même temps le grand amour et les salons où se propageait les idées d'avant-garde du Comte d'Aranda, également proche des encyclopédistes.
Témoin de la Révolution française, cet Espagnol influent estimait que son pays devait octroyer leur autonomie à ses colonies d'Amérique et les doter de vice-rois, membres de la famille régnante.
Passant ensuite à Paris, il est ébloui par Bonaparte et déclare que seul un régime républicain peut assurer le bonheur du peuple.
Paradoxalement, Jo Gérard nous expliquera comment la perte de celle qu'il considérait comme son inestimable amour et l'immense chagrin qu'il en conçut allait être sans doute un des événements-clés de l'Histoire du Nouveau Monde ...
A suivre - Athus: au bout du quai les ballots
Emission réalisée en 1978.
Juillet et août 1977, le Sud Luxembourg est en ébullition ; il faut sauver la partie belge de la M.M.R.A (Métallurgie Minière Rodange Athus), l'usine grand-ducale qui chevauche la frontière.
15000 sidérurgistes sont menacés de licenciement. Pendant un mois les manifestations vont se multiplier.
L'usine d'Athus, une usine centenaire, la seule usine de la région. Une région qui risque de tout perdre.
Septembre 1977, c'est fini ! Athus, l'usine belge est fermée.
Pas de chômeurs, mais des désengagés, une cellule de l'emploi, des « chômeurs de luxe », des ouvriers réengagés ... et tous les problèmes que cela engendre !
Les Copains d'alors - Melchior Wathelet
Emission réalisée en 1991.
Né voici bientôt 42 ans à Petit-Rechain, membre du PSC (Parti Socialiste Chrétien), Melchior Wathelet (père) est Ministre de la Justice depuis 1988.
A 27 ans il était déjà conseiller communal, à 28 ans : député, à 31 : secrétaire d'Etat, à 36 : Ministre Président de la Région Wallonne et Vice-Premier Ministre à 39 ans.
Ce Wallon est, comme ses compères et confrères Philippe Maystadt et Charles Piqué, un ancien élève des bons pères.
Ce sont, en effet, ses petits camarades de la 6ème gréco-latine 1966-67 du très jésuite Collège Saint-François-Xavier de Verviers, que "Monsieur le Ministre" retrouve ; ambiance bonhomme garantie !
Peinture vivante - Le Surréalisme
Emission réalisée en 1969.
Dans ce premier volet d'une série de 4 émissions consacrées à la peinture surréaliste, l'historien de l'art Bob Claessens introduit et synthétise ce mouvement artistique riche et innovateur qu'est le surréalisme.
C'est chouette la musique (24/02/1982)
Emission musicale réalisée en 1982.
Marie-Noëlle Cloës reçoit en studio des artistes que nous aurons l'occasion d'entendre ou de découvrir en prestation. Elle interviewe également ses invités.
A l'affiche : Jules Bastin (Chanteur lyrique belge), Julos Beaucarne, Maxime Leforestier ainsi que le Nouvel Orchestre Symphonique de la RTBF (le N.O.S.) sous la direction de Lawrence Leonard.
Au programme:
Jules Bastin dans :
- "Les noces de Figaro", de Mozart
- "Un violon sur le toit"
- "Li p'tit banc"
- "Le Barbier de Séville", de Rossini
- "Elle me l'avait toudis promis" (avec Julos Beaucarne)
Maxime Leforestier, dans :
- "Grand match de blues à Mineville"
- "Berceuse triste"
- "L'homme a la tête de loup"
Julos Beaucarne, dans :
- "L'enfant de la haute mer"
- "Le petit bout du petit ongle rose"
- "Le collectionneur de soupirs"
- "L'Auvergnat" (avec Maxime Leforestier)
- "Je ne songeais pas à Rose"
Le N.O.S. dans :
- Ouverture des "Noces de Figaro" de Mozart
- "Un violon sur le toit" (avec Jules Bastin)
- "La calomnie" (extrait du "Barbier de Séville") de Rossini (avec Jules Bastin)
- Ouverture du "Barbier de Séville", de Rossini.
Clafoutis (28/11/1976)
Emission au caractère gai et un brin satirique réalisée en 1976.
Sur le thème général de la pollution, Marion et Stéphane Steeman nous proposent une série de sketches.
En outre, ils recevront une invitée : la jeune chanteuse française Françoise Marie-Vigne, qui vient de sortir son premier 33 tours.
Destination le monde - Hong Kong
Reportage de 1989.
Hong Kong, colonie anglaise depuis 1841 va passer le 1er juillet 1997, du giron britannique à celui de la Chine populaire. L'inquiétude règne chez certains à Hong Kong malgré les déclarations conjointes de la Chine et de la Grande-Bretagne concernant l'avenir de la colonie.
Le but du reportage est d'examiner la situation en rapport avec 1997, date à laquelle Hong Kong sera rendue à la Chine.
Hong Kong, l'un des cinq tigres d'Asie, est l'une des portes ouvertes sur les marchés du Pacifique et de la Chine. Le commerce y est florissant, tant sur le plan de l'exportation que sur celui de l'importation de produits de luxe exempts de taxes.
Malgré l'évolution croissante de Hong Kong, la tradition subsiste. Le tai chi se pratique encore dans les parcs et l'opéra chinois reste une activité culturelle très populaire.
La population, qui s'exprime en langue anglaise et cantonaise, se met à apprendre le mandarin, en prévision de l'avenir. Ce sont les Chinois de Hong Kong qui s'inquiètent le plus de ce rattachement à la Chine. De nombreux intellectuels fuient le pays vers l'Australie ou les Etats-Unis. En 1988, 45.000 cerveaux chinois ont ainsi fui le pays. C'est ainsi qu'à Hong Kong, le chômage n'existe pas. Chaque jour, les journaux publient une centaine d'offres d'emplois.
Pourtant, sur le plan politique, un accord a été signé en 1984 avec la Grande-Bretagne. Après son annexion avec la Chine, Hong Kong gardera ses frontières ainsi que le même statut capitaliste, et ce pendant 50 ans.
Au cours de l'émission, nous entendrons les opinions d'économistes et de personnalités qui ont négocié les différents accords concernant l'avenir de Hong Kong.
Entre autres, Lord Kadoorie, l'une des puissances financières du pays.
Architectures sans architectes - Fermes de Wallonie n°5, Liernu, Hesbay namuroise
1988.
La Hesbaye namuroise fait partie de la plaine limoneuse qui depuis des siècles est devenu le grenier à blé de notre pays.
L'économie agraire de cette région tend vers une simplification des productions céréales, betteraves sucrières et cultures maraîchères. Cette simplification est liée à une volonté d'exploitation intensive passant par une mécanisation complète. Cette tendance a pour conséquence d'éliminer du paysage rural de la Hesbaye namuroise nombres de petites exploitations. Longtemps partagée entre les pouvoirs politiques, administratifs et religieux différents, la Hesbaye namuroise a vu cohabiter des modes d'implantations et statuts sociaux très divers.
Aux regroupements de la majorité des fermes s'opposent l'existence d'exploitations isolées généralement propriétés de seigneurs ou d'institutions écclésiastiques
Malgré ces différences, l'architecture rurale de la Hesbaye namuroise affiche un caractère homogène plutôt cossu mais sans grandes préocupations décoratives.
Face au public - Annie Cordy
Récital d'Annie Cordy donné à l'occasion des fêtes de Wallonie à Namur en 1985.
Elle chante : « De toutes les couleurs », « La banane », « Rock à Médor », « J'aime encore », « Choubidou », « Alleluia Little Joe », « Tata Yoyo », « J'suis branchée », « Cho ka ka o », « Ma plus jolie chanson », « Calamity », « La bonne du curé », « Y a des hauts » , « Nini la chance », « Frida oum papa », et « Ca ira mieux ».
Le passé composé - L'épopée de Simon Bolivar - Mort où est ta victoire?
Emission réalisée en 1983.
Dernière émission d'une série en trois volets racontée par l'historien et journaliste belge Jo Gérard.
Simon Bolivar meurt à 47 ans après avoir dénoué cent intrigues, lutté contre les milieux rétrogrades pour leur imposer ses réformes sociales et politiques.
Entouré d'amis fidèles et courageux, il fut trahi par d'autres et sa fin sera à la fois tragique et glorieuse.
Tragique car il était fort souvent déçu par ceux qu'il avait mis au pouvoir dans les jeunes républiques nées de son indomptable courage.
Glorieuse par ses batailles, livrées parfois avec une simple astuce, mais surtout avec des volontaires convaincus, soutenus à chaque nouvelle victoire par les acclamations de la foule, le délire populaire.
"Nous n'avions pas (dira un officier espagnol vaincu) devant nous des hommes, mais des lions".
Les idées claires - Georges Thinès
1973.
Paul Danblon s'entretient avec le Professeur George Thinès, psychologue belge, spécialiste de la psychologie animale et de l'éthologie.
Tout d'abord passionné par la philosophie et la biologie, la psychologie devient le compromis entre la réflexion philosophique et le besoin d'une observation, d'une expérimentation plus concrète.
Poussé par la volonté de se comprendre et de résoudre certains problèmes, il s'intéresse aux problèmes épistémologiques c'est à dire à toute la philosophie des sciences qui est motivée par le développement de la psychologie.
Son domaine: la psychologie animale (étudie la capacité sensorielle des animaux, les sociétés animales et leurs comportements sociaux ...) mais de là à imaginer qu'en filigrane c'est pour mieux comprendre l'homme, ce serait beaucoup trop réducteur!
Un homme de sciences mais aussi de lettres, passionné de musique, qui a le goût de la connaissance.
En toutes lettres - Georges Thinès - L'homme orchestre
Emission réalisée en 1992.
Découvrir ce qu'il fait ou a fait laisse pantois : scientifique de renommée internationale (Prix Francqui 71), pédagogue convaincu, musicien, polyglotte, poète, romancier (prix Rossel 73 et membre de l'Académie Royale de Langue), père de quatre enfants et bien d'autres surprises encore.
Pour mieux connaître ce liégeois né en 1923, adepte du Gai Savoir selon Nietzsche, Jean-Marie Mersch a recueilli les confidences d'un athlète complet du cerveau, comme l'appellent certains de ses amis.
A l'évidence, Georges Thinès mène une double vie. Ou plutôt une double carrière de chercheur et d'écrivain; car des vies, il semble en posséder une bonne demi-douzaine à lui tout seul.
Thinès est multiple dans son unicité : il se meut dans l'abstrait sans jamais quitter de vue le réel, vous emporte jusqu'aux cimes de l'intelligence, et là, dans l'instant ou l'interlocuteur palpite dans l'ivresse du vertige intellectuel, d'un mot il vous ramène à l'échelle humaine.
Unissant la connaissance à la sensibilité, ce grand savant est avant tout poète.
Il a tenté cette rare symbiose entre l'art d'écrire et le goût de la connaissance. Sa double appartenance aux Académies royales, des Sciences et de
Langue et de Littérature française, atteste la réussite de cet homme hors normes.
Professeur émérite à I'UCL, spécialiste de la psychologie animale et humaine, fondateur de l'éthologie en Belgique, il animait à l'époque du reportage le centre de psychologie expérimentale et comparée de ladite Université. Indissociables d'une considération éthique, ces recherches l'amène naturellement à se passionner pour la manière dont l'homme s'invente une morale à partir des lois biologiques qui régissent son comportement.
En littérature, II a été couronné par les prix Rossel, E. Vossaert, L. Malperthuis, E. Bernheim. Editée chez Gallimard et Balland, entres autres, l'oeuvre littéraire de Thinès, d'un éclectisme étonnant, a mené son auteur de la poésie au roman, en passant par l'essai.
Mais toujours l'écriture implique une volonté de lucidité une rigueur obstinée vers ses thèmes de prédilection : la reconnaissance des maîtres, la richesse profonde de
L'héritage culturel, et le temps. Spécialement celui de son enfance, pendant laquelle son père, homme cultivé, accueillant, généreux, lui a appris à discerner les valeurs véritables. Et surtout à ne pas perdre son temps en "imbécilités".
Parmi les vrai valeurs : la musique. On apprend ainsi que le professeur doublé d'écrivain, membre fondateur de l'Orchestre universitaire de Louvain, est un excellent violoniste, très tenté par la direction d'orchestre.
Autre credo de ses préférences : « permettre aux gens de penser. C'est cela le véritable esprit universitaire ». Il fut d'ailleurs un extraordinaire pédagogue.
Bref, Thinès, homme-orchestre par fatalité, c'est une façon de voir la vie et d'y mordre à belles dents, avec plaisir, sérieux, passion, lucidité, avec une faim vorace et un discernement joyeux.
Les copains d'alors - José Happart
Emission réalisée en 1990.
Enfant terrible de la politique belge, ex-bourgmestre des Fourons et député européen, à 43 ans, José Happart n'en finit pas de défrayer la chronique politique.
Nouveau Robin des Bois pour les uns, semeur de zizanie pour les autres ; encore qu'il préfère se définir comme le rebelle tranquille des Fourons.
Le genre d'homme qui ne laisse personne indifférent et dont le poids électoral a même donné au hérisson un profil de héros populaire.
Mais aux « copains d'alors », il n'est pas question de rendez-vous avec l'histoire. Ici José Happart va plus simplement retrouver ses racines scolaires, retrouver ses camarades de classe de 3ème A3 de l'Institut agricole du Collège Saint-Louis à Waremme (année académique 1963-1964).
Aussi à l'aise avec ses copains que dans sa volonté de ne jamais s'en laisser conter, il sera l'interlocuteur frondeur de cette émission bon-enfant.
Peinture vivante - Yves Tanguy
Emission réalisée en 1969.
Dans ce dernier volet d'une série de 4 émissions consacrées à la peinture surréaliste, l'historien de l'art Bob Claessens nous parle d'Yves Tanguy peintre surréaliste français né le 05 janvier 1900 et décédé le 15 janvier 1955.
Un peintre à la fois différent d'Ernst et de Dali mais qui a en même temps une parenté secrète avec eux.
Yves Tanguy c'est la pureté même. Il n'a traité qu'un seul thème, toujours le même, mais en l'approfondissant d'une façon étonnante.
Sa vie vous expliquera pourquoi il est si pur et pourquoi sa recherche est si vraiment une recherche surréaliste.
Parc 81 avec Pierre Perret
Récital de Pierre Perret organisé le 26 septembre 1981 au Parc de Bruxelles à l'occasion de la Fête de la Communauté Française de Belgique.
Il interprète :
"Ca la fait marrer"
"Fillette, le bonheur c'est toujours pour demain"
"A cause du gosse"
"Ma m'tite Julia"
"Le monde change"
"Y a cinquante gosses dans l'escalier"
"C'est l'printemps"
"Amour, liberté, vérité"
"Olga"
"Mon p'tit loup"
"Le plombier"
"Lily"
"La cage aux oiseaux"
"Le zizi"
"Vaisselle cassée"
"Les jolies colonies de vacances"
Clafoutis (16/01/1977)
Emission au caractère gai et un brin satirique réalisée en 1977.
Nos deux humoristes belges Marion et Stéphane Steeman nous proposent des sketches et des caméras cachées.
Au programme:
- Les cadeaux de Janvier ;
- Comment se débarrasser d'un sapin;
- Le jeu de l'année;
- M. Kissinger, M. Amin Dada et nous ;
- Lettre ouverte aux Français ;
- La chute de la livre anglaise;
- Les impôts;
- La montée des prix.
Et en invitée : Marie-Paule Belle qui chante : "Je voudrais pleurer comme Soraya" et "La matraque".
Destination le monde (1992) - La Baie de Naples
Programme remonté en 1992 au départ d'archives d'un reportage réalisé pour "Visa pour le monde" du 29/01/1984 sur La Campanie.
Un voyage en Baie de Naples qui passera par Pouzzoles, Pompéi, Naples, Capri et la Côte amalfitaine.