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Les Soviétiques - Hovhannes, instituteur en Arménie
Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet.
L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation.
Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées.
Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques.
En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation.
Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole.
Dans ce reportage:
Hovannes Hochkarian, instituteur en Arménie
Un Arménien natif d'Alexandrette, rapatrié en 1946, se retrouve professeur de français dans l'école d'un petit village de montagne, dans le pays de ces ancêtres qui est devenu l'Arménie Soviétique. On découvre un pays sauvage et magnifique, un peuple original, un village pauvre, primitif par certains aspects, où d'étranges traditions sont maintenues. Les enfants apprennent trois langues avant l'âge de dix ans, mais on se marie encore comme i l y a cinq siècles.
TV Scolaire - Platon et l'Atlantide
Emission réalisée en 1979.
Histoire ou légende, l'Atlantide commence avec Platon,
Dans deux des dialogues de sa vieillesse, Platon raconte comment ce continent, fabuleux dans tous les sens du terme, a voulu imposer sa domination au monde et a disparu en quelques heures d'un épouvantable cataclysme déchaîné par les dieux.
Oeuvres en chantier - L'art du brut - Daniel Deltour
Emission réalisée en 1999.
Daniel Deltour, inconnu du grand public, de plus en plus remarqué par la critique spécialisée. Artiste plasticien de formation, peintre minimaliste, designer, architecte résolument "contemporain" ; peu classable. L'homme a la quarantaine, est bourru et rieur, très ours et très fin, passionné par son art, arc-bouté à son univers esthétique, original et personnel, sûr de son bon droit, généreux de son temps et de ses trouvailles, inventeur étonnant et modeste, qui ne délègue rien, n'abandonne jamais l'exécution des détails, un moraliste amoureux de la forme. Il se situe volontairement en marge des discours dominants. Il a en horreur le postmodernisme, une pratique et une notion qui masquent le fourre-tout architectural de notre fin de siècle. Des constructions traditionnelles surchargées d'une emphase décorative qui puise dans les modes du XXe siècle. Daniel Deltour a revisité la tradition moderniste des années 20 aux seventies, celle qui exprime le mieux les idéaux et la culture des avant-gardes éclairées de ces époques, qui voulaient fixer un art de bâtir en accord avec des exigences de rationalisme, d'émancipation sociale, de dépouillement, de mise en valeur des matériaux modernes. Créer un cadre de vie digne, imprégné par une esthétique fondée sur la mise en oeuvre des matériaux bruts, c'est son programme de base.
Deltour a été peintre et sculpteur. Sa conception de l'art, son minimalisme, il l'a transposé dans ses mobiliers (la salle à manger "Staline") et son architecture, en débarrassant ses créations de toute signification parasite, à la recherche d'un dépouillement intransigeant. Il y a chez lui, une fidélité au principe de l'architecture moderne, l'unité de la structure et du décor, et un côté cistercien; la beauté naît du matériau brut, nu, sculpté par le jeu des lumières et des coloris. Fidélité à l'acier, un matériau "chargé d'histoire, chaud et changeant" dont l'impression de masse est parfois détournée par la légèreté des sections et des montants. Fidélité à l'éthique du modernisme, créer des espaces de vie où l'unique richesse se confond au plaisir de vivre et d'habiter.
Deltour appartient à une génération de jeunes architectes marginalisés auxquels échappent systématiquement les grandes commandes publiques réservées, sinon monopolisées par les bureaux d'architecture, liés aux grandes entreprises immobilières et au pouvoir, et dont il faut découvrir les réalisations au hasard des rues ou des publications confidentielles.
Daniel Deltour est né le 10 septembre 1955 et décédé le 18 janvier 2010.
Les Soviétiques - Hovhannes, instituteur en Arménie
Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet.
L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation.
Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées.
Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques.
En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation.
Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole.
Dans ce reportage:
Hovannes Hochkarian, instituteur en Arménie
Un Arménien natif d'Alexandrette, rapatrié en 1946, se retrouve professeur de français dans l'école d'un petit village de montagne, dans le pays de ces ancêtres qui est devenu l'Arménie Soviétique. On découvre un pays sauvage et magnifique, un peuple original, un village pauvre, primitif par certains aspects, où d'étranges traditions sont maintenues. Les enfants apprennent trois langues avant l'âge de dix ans, mais on se marie encore comme i l y a cinq siècles.
Destination le monde (1991) - Le Fujian, province maritime de Chine
Reportage réalisé en 1991.
Province côtière située au sud-est de la Chine, le Fujian compte environ 28 millions d'habitants pour une superficie équivalant à 3 fois les Pays-Bas.
Essentiellement montagneuse, son activité a toujours été historiquement orientée vers la mer et les relations avec l'étranger.
Sa côte rocheuse bordée d'îles est d'une longueur de plus de 3300 km.
Le climat y est tropical avec d'abondantes chutes de pluie et de violents typhons.
La bonne étoile (26/12/1982)
Emission de variétés, enregistrée en public depuis le Théâtre Royal de Namur en 1982, présentée par Jean Vallée.
Au programme :
- Hervé Christiani chante "Salve Regina"
- Les Gibson Brothers chantent "My heart is beating Wild"
- Sacha Distel chante "Le bateau blanc", "Ma femme" et en duo avec Jean Vallée : "White Christmas"
- Les fantaisistes Pit et Rik chantent "Le Noël de cicrane" et "Monsieur Bobard"
- Julien Clerc chante "Blasphème", "Femmes je vous aime" et "Lili voulait aller danser"
- Des prestations des illusionnistes Brian et Louise Clements
- Rose Laurence chante "Africa"
- Jean Vallée chante "Minuit chrétien"
Les copains d'alors - Georges Konen
Emission réalisée en 1990.
Liégeois et fier de l'être, Georges Konen a brûlé les planches du Théâtre de l'Etuve, fleuron de la Cité Ardente.
Des plaisirs de la scène à ceux du petit écran, il n'y avait qu'un pas... allègrement franchi par le directeur bonhomme de la Télévision depuis 1979.
Rappelons qu'avant d'être directeur il fut journaliste, animateur, présentateur du journal télévisé, réalisateur et aussi producteur.
Il se raconte et ses copains d'alors vont témoigner en évoquant sa classe de Rhétorique latin- grecque de l'Athénée Royal de Liège pendant l'année académique 1946-1947.
Les soviétiques - Irina Elisséeva, gymnaste
Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet.
L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation.
Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées.
Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques.
En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation.
Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole.
Dans ce reportage:
Irina Elisséeva, gymnaste à Léningrad.
Comment, dans un des décors les plus prestigieux du monde, une jeune fille rêve de gloire et, jour après jour, s'efforce de transformer son corps en une mécanique de précision...
C'est l'entraînement forcené de ces jeunes filles qui seront demain les meilleurs gymnastes du monde, mais qui doivent, au plus vite, exploiter un atout capricieux : leur jeunesse, un trésor que chaque jour fait fondre!
Oeuvres en chantier - Ecrits & écrans - Philippe Blasband
Emission réalisée en 1999.
Portrait de Philippe Blasband, écrivain et cinéaste belge né en 1964 à Téhéran.
Après des études de montage à l'INSAS à Bruxelles, il signe plusieurs romans ("De cendres et de fumées", son premier roman obtient le prix Rossel en 1990), des pièces de théâtre (qu'il met pour la plupart lui-même en scène) et divers scénarios de films. Philippe Blasband a également réalisé des courts métrages : "WC", "Cha Cha Cha".
Les copains d'alors - Roger Laboureur
Emission réalisée en 1992.
Journaliste sportif de la RTBF, figure extrêmement populaire, Roger Laboureur fut le chantre de notre équipe nationale de football.
Convivial, Roger Laboureur l'a toujours été, ce que devraient confirmer ses anciens copains de la Rhéto 1954-1955 de l'Athénée F. Bovesse à Namur et de la classe terminale de l'Institut d'Enseignement supérieur de Jonfosse de Liège, où le commentateur sportif obtenait, en 1957, son diplôme de régent littéraire.
Dans sa jeunesse, Laboureur taquinait aussi volontiers le ballon rond que les répliques de Molière pour une troupe de théâtre amateur.
Retrouvez-le, comme en ses plus belles années !
TV Scolaire - Instinct et intelligence
Emission réalisée en 1973.
On admet généralement que les animaux, qui montrent des comportements souvent très complexes et admirablement adaptés, agissent sous l'impulsion exclusive de leur instinct, c'est-à-dire d'une faculté innée, immuable et irraisonnée qui leur dicte les actes les plus propres à assurer la survie de leur espèce, et qui ne peut ni se perfectionner, ni s'adapter momentanément à des circonstances particulières. En contradiction avec cela, des expériences montrent que certains animaux peuvent, à des degrés divers, adapter leur comportement aux circonstances, apprendre à accomplir des actes nouveaux pour eux, résoudre - non sans erreurs et tâtonnements d'abord - des problèmes auxquels ils n'avaient jamais été soumis, et retenir au cours du temps le fruit de leurs expériences; en somme, faire preuve de cette faculté d'innovation et d'adaptation qui est caractéristique de l'intelligence. Le but de l'émission est de montrer des exemples de comportements purement instinctifs, chez des animaux très divers, et des méthodes que l'on peut employer pour déceler les manifestations plus ou moins évoluées d'un comportement intelligent.
C'est chouette la musique (01/12/1981)
Emission musicale réalisée en 1981.
Marie-Noëlle Cloës reçoit en studio des artistes que nous aurons l'occasion d'entendre ou de découvrir en prestation. Elle interviewe également ses invités.
A l'affiche : André Bialek, Marie-Paule Belle, Philippe Hirshhorn (violoniste), Luc Devos (pianiste) ainsi que le Nouvel Orchestre Symphonique de la RTBF (le N.O.S.) sous la direction de Lawrence Leonard.
Au programme :
- Le Nouvel Orchestre Symphonique de la R.T.B.F joue: « Danse slave n°8 en sol mineur » de Dvorak et « Caprice espagnol - 3ème mouvement" de Rimsky-Korsakov.
- Philippe Hirshhorn joue au violon accompagné par le N.O.S. : "1er mouvement concerto en mi mineur" de Mendelssohn et avec Luc Devos au piano ils jouent : "Sonate en sol majeur kv 301" de Mozart.
- André Bialek chante avec ses musiciens : "Elle n'est pas belle", "Les Quincailleries "et avec le N.O.S. : "Galères".
- Marie-Paule Belle interprète "J'ai pas trouvé le père", "J'avais rêvé d'un monde" et avec Luc Devos : "La parisienne".
Destination le monde (1992) - Les Mayas
Reportage de 1992.
Les Mayas : un peuple d'Amérique Centrale ; un peuple qui illumina la civilisation précolombienne pendant 10 siècles. Comme tous les indiens d'Amérique, ils colonisèrent les continents américains à partir des plateaux asiatiques en franchissant le Détroit de Béring. Les traits mongoliens attestent cette origine lointaine.
Les Mayas se sédentarisèrent 2000 ans avant notre ère.
Au 16è siècle, la conquête espagnole mit fin à cette civilisation et non à sa culture.
Deux mondes face à face ; deux mondes qui ne parviendront jamais à fusionner.
TV Scolaire - La maison de Molière
Emission réalisée en 1980.
Le 21 octobre 1680, une lettre de cachet signée par Louis XIV et Colbert donnait aux "Comédiens du Roy" de Molière le monopole de jouer en français à Paris, créant la "Comédie-Française".
300 ans ! C'est un bel anniversaire à fêter et une bonne occasion d'approcher les coulisses de cette grande "Maison" !
Les soviétiques - Laïla Kompan, mannequin en Ukraine
Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet.
L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation.
Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées.
Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques.
En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation.
Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole.
Dans ce reportage:
Une jeune femme, étudiante en histoire à l'université de Kiev, pratique un métier peu commun en Union Soviétique: mannequin de mode. Elle est jolie et la mode ukrainienne est à la pointe de la recherche. Mais la haute couture, en Union Soviétique, est une chose bien étrange. C'est un art expérimental, et les jeunes mannequins vont, de kolkhoze en usine, faire des démonstrations accompagnées de conférences et destinées à former le goût des ouvrières et des paysannes.
Oeuvres en chantier - Noms-Lieux - Xavier Hanotte
Emission réalisée en 2001.
Portrait de Xavier Hanotte, écrivain belge, auteur de romans noirs et fantastiques.
Xavier Hanotte a écrit (jusqu'en 2001) trois romans. Des romans qui réussissent le coup de force de n'appartenir à aucun genre, jouant avec maîtrise et humour des apparences du polar, de l'intensité de l'oeuvre psychologique et de la force du roman historique. Des romans qui comptent car, outre le talent littéraire qui transpire de chacune des pages, ceux-ci charrient des thèmes essentiels capables de susciter la réflexion et les dérives imaginaires les plus intenses. Parmi ceux-ci, on retiendra celui de la mémoire, thème qui soulève des questions à la fois historiques, idéologiques et politiques, avec, en toile de fond, la guerre de 14, les révisionnismes en tout genre, le traitement du passé et, bien entendu, la fidélité et le sens de l'engagement, valeurs dont la présence ou l'absence donnent saveur et relief aux personnages de Hanotte, recentrant le propos sur ce qui fait l'homme, sa grandeur ou sa veulerie, les grandes misères des plus âpres combats et les petites lâchetés du quotidien le plus banal.
« Noms-Lieux » invite dès lors à un voyage dans le passé, non pour commémorer ou édifier, mais pour ressentir son incontournable présence, présence à laquelle les textes et les témoignages de Xavier Hanotte donnent toute leur force singulière. Un périple qui nous emmène dans les lieux de mémoire, essentiellement dans les cimetières et mémoriaux britanniques du saillant d'Ypres et de la vallée de la Somme, ces lieux qui dévoilent jusqu'au vertige les noms de ceux qui ont perdu la vie au combat, autant d'enclaves qui font barrage à l'anonymat de l'oubli, nous invitant alors à la méditation mais aussi à la pulsion imaginaire, dimension poétique avec laquelle Hanotte est loin d'être en reste. En effet, dans ses romans, tout est une invitation à ce réalisme magique et à ce dédoublement des perceptions qui caractérisent notre tradition littéraire et picturale, réalisme magique que Hanotte a appris à apprécier et à adopter en traduisant l'oeuvre de ce maître flamand qu'est Hubert Lampo, traduction qui est par ailleurs le biais par lequel notre auteur a amorcé son entrée en littérature. « Ecrire, c'est traduire... et traduire, c'est écrire », dira-t-il d'ailleurs en souvenance de cette solide pratique qui lui a permis d'apprendre à servir sans être servile, à être créatif sans traîtrise, respectueux sans déférence confite, autant d'attitudes en accord avec ses thèmes de prédilection.
Domino (26/01/1986)
Emission de variétés, enregistrée à Tournai en 1986, présentée par Dominique Whatelet.
Au programme:
- Monte Cristo : « The girl of Lucifer »
- Claude Barzotti: « C'est moi qui pars »
- Self service : « Special night »
- Romain Didier : « Chinamour »
- Rose Laurens : « Quand tu pars »
- Serge Mohimont : « Dans sa vie américaine »
- Jean-Jacques Lafon : « Le géant de papier »
- Anya : « Moscow nights »
Et aussi :
- Un défilé de mode de créateurs belges
- Un sketch de Marion et Stéphane Steeman
- Le bottin mondain de Claude Delacroix dans "Ragomino"
Les copains d'alors - Georges Grün
Emission réalisée en 1991.
Footballeur belge né en 1962 à Ixelles, Georges Grün débute en équipe première à 21 ans et 9 mois plus tard Guy Thys lui donne vie en équipe nationale.
A 29 ans il est le pilier de l'équipe nationale belge de football ; un de ces Diables Rouges dont on se plaît à reconnaître tout à la fois la gentillesse et le talent.
Longtemps vedette du Sporting d'Anderlecht, Georges Grün fait, depuis 1990, les beaux jours du club de Parme, en Italie.
Le revoici parmi avec ses copains de la Rhéto 1978-1979 de l'Institut Saint-Adrien, à Ixelles.
Destination le monde (1991) - La Guadeloupe, l'île aux belles eaux
Emission réalisée en 1991.
Au milieu de la mer des Antilles, coincée entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, la Guadeloupe (et ses dépendances) est un Département français d'Outre-mer depuis 1946.
350.000 Guadeloupéens peuplent un archipel de 1780 km2. Dans un éventail ethnique haut en couleur se confondent descendants blancs des 1ers colons, descendants noirs, des esclaves, des métis, mais aussi des travailleurs immigrés, indiens et chinois. La langue officielle est le français, mais aux Antilles, on parle le créole.
Découverte par Christophe Colomb en 1493, la Guadeloupe sera tour à tour occupée par les Français et les Anglais pour devenir colonie française en 1815.
Si la banane et la canne à sucre constituent les principales richesses de l'île, le tourisme dispute à l'agriculture le titre de 1er secteur économique.
TV Scolaire - Initiation au langage cinématographique - La grammaire du cinéma: 1ère partie - Plans, angles et éclairages
1976.
Série de trois émissions consacrées au langage cinématographique qui a pour but de mettre en évidence les principaux éléments de la grammaire de base du cinéma afin d'apprendre aux élèves ( de la TV Scolaire) à voir ce qu'ils se contentaient de regarder, et de faire d'eux des spectateurs vigilants et non passifs.
Ce premier volet nous familiarise avec les différentes valeurs de plans, les angles de prises de vue variables ainsi que l'importance de l'éclairages; le choix de chacun d'euxayant son langage.
Tout un travail!