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Channel: RTBF Vidéo : archives sonuma
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La Bonne étoile (17/02/1985) Emission de variétés, enregistrée en public depuis Fleurus en 1985, présentée par Jean Vallée. Au programme : - Michel Fugain chante "La fille de Rockefeller", "Elle attend" - Jakie Quartz chante "Mal de vivre" - Loris Baker chante "Tropical" - Guy Cabay et ses coéquipiers Steve Houben, Yan De Haas, Diederik Wissels, Hein Van de Geyn jouent un morceau de jazz intitulé "Versailles" - Jean Vallée chante "Je suis belge" accompagné au xylophone par Guy Cabay - Patti Layne chante "Je cherche un partenaire" - Jacques Duvall chante "La peau douce" - L'imitateur Jean-Claude Poirot - Eric Charden chante "Née pour aimer" - Isabelle Aubret chante "En harmonie", "Beyrouth" et en duo avec Jean Vallée : "Amoureux encore une fois".

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Les Soviétiques - Hassan Goumbatov Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet. L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation. Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées. Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques. En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation. Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole. Dans ce reportage: Hassan Goumbatov, pétrolier à Bakou. Bakou, en Azerbaïdjan est le grand centre soviétique de recherche des techniques d'extraction et du traitement du pétrole. La 1ère extraction du pétrole à l'échelle industrielle a commencé en 1847 sous l'impulsion de la politique d'investissement à l'étranger pratiquée par la Russie impériale. Depuis, la demande croissante de main-d'oeuvre a réuni bien des races. Parmi 90 000 ouvriers du pétrole de la région de Bakou, on trouve à côté des azerbaïdjanais, des iraniens, des arméniens, des hommes venus d'Asie Centrale de l'autre côté de la mer Caspienne et surtout des russes. Suivons Hasson Goumbatov...

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Les copains d'alors - Sttellla Emission réalisée en 1992. Sttellla et les 5è rénovées 1975-1976 de l'Athénée Berkendael à Bruxelles. Cette fois, l'invité sera double, puisque sous le label Sttellla se cachent ensemble Jean-Luc Fonck et Michèle Van Welkenhuizen. Compères et compagnons, Jean-Luc et Michèle se connaissent et se complètent idéalement depuis pas mal d'années puisque, déjà amis sur les bancs de l'école de Berkendael, dans le quartier Ma Campagne à Bruxelles, ils y chantaient volontiers, déjà aussi en duo, pour le grand plaisir de leurs copains de classe. Leur premier succès d'alors, "Le rock namurois". Alors qu'ils se retrouvent, entre potaches de la classe de 5ème, Jean-Luc et Michèle ont depuis fait du chemin. Après avoir chanté en amateurs tout en étant fonctionnaires au Ministère de la Justice, ils sont devenus des pros de la chanson. Un statut salué par un véritable triomphe en 1991, lorsque leur chanson "Torremolinos" fit l'effet d'une bombe enchantée...

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Destination le monde (1991) - Le Maroc, de l'Atlantique à l'Atlas Reportage réalisé en 1991. Le Maroc : principale zone berbère avec l'Atlas en toile de fond et des sommets qui dépassent les 4.000 mètres. Nomades, les Berbères occupaient l'Afrique du Nord dès la préhistoire. Lors des premières invasions arabes au VIIème siècle, ils adoptèrent comme religion l'islam. Malgré l'arabisation forcée qu'ils subirent, ils ont conservé au fil du temps leurs dialectes. Pourtant leur culture reste en péril. S'ils constituent encore la moitié de la population marocaine, ils deviennent minoritaires en Algérie et ont totalement disparu de Tunisie. Pour la plupart des agriculteurs, les Berbères sont déviés de leurs activités initiales à cause du tourisme et des compétitions de 4X4. On les voit désormais promener les touristes sur le dos de leurs mulets et se faire payer par les agences de voyage. Situation artificielle qui peut sembler bien dérisoire pour ces anciens nomades qui sont de plus en plus aspirés par les villes pour se recycler dans l'hôtellerie (surtout développée dans le sud du Maroc) ou fabriquer des bijoux en argent ciselé très prisés par les visiteurs. Les sans travail, de plus en plus dégoûtés par cette situation, ont provoqué les émeutes de Fès. De nombreux hôtels furent incendiés. Au cours du reportage, nous ferons la connaissance d'Ali, entrepreneur de spectacles à Marrakech, qui organise fantasias et autres amusements. Puis nous passerons au chapitre de l'architecture avec les ksour, maisons aux couloirs au dédale où vivent plusieurs communautés et les kasbah, citadelles défensives postées au sommet de pitons rocheux. Une architecture identique à celle que l'on trouve au Yémen, ce qui fait dire aux spécialistes qu'une partie de la population du Yémen aurait émigré au cours des âges vers l'Ouest, se déplaçant d'un oasis à l'autre. Ils se seraient implantés au Maroc et auraient ainsi influencé l'habitat. Charles Leduc et son équipe ont également rejoint l'Atlantique et ses stations balnéaires comme Agadir, paradis terrestre d'un pur style mauresque.

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Rome, villa Médicis 1983. L'Académie de France à Rome a été créée en 1666 sous Louis XIV. A l'origine, les jeunes artistes devaient à la fois compléter leur formation au contact des merveilles de l'Italie et de Rome et fournir en copies et en moulages les palais et les jardins royaux de France. La Villa Médicis, siège de l'Académie de France depuis son achat par Napoléon en 1803, a une toute nouvelle vocation. Située sur une colline entre les jardins du Pincio et les escaliers qui vont de la place d'Espagne à l'église Trinita dei Monti est un des plus beaux palais Renaissance d'Italie au centre d'un parc de six hectares. Chaque année et pour une période de deux ans, une dizaine de lauréats français sont appelés à vivre en ces lieux ou fut emprisonné Galilée, assassinée Messaline et ou Lucullus avais ses jardins. L'Académie de France à Rome est sans conteste la plus prestigieuse de toutes. Des artistes tels que Courbet, Debussy, Ingres comptèrent parmi les pensionnaires de la célèbre villa. Le peintre Balthus y fut le directeur pendant une quinzaine d'années. Jean Leymarie lui succéda en 1977. Christian Bussy a filmé la vie et le travail des "pensionnaires" pendant une dizaine de jours en juin 1983. Historiens de l'art, écrivains, peintres, sculpteurs, graveurs, restaurateurs et architectes se partagent ce paradis romain. A l'abri des regards étrangers, là ils sont payés, logés, blanchis, nourris, aidés par une trentaine de cuisiniers, camériers et jardiniers. Pour leur éviter tout souci d'ordre matériel, ils reçoivent chaque mois quelque cent mille francs belges hors-taxes. Et pour compléter leur formation, ils se voient offrir au cours de leur séjour, deux ou trois voyages où ils souhaitent partout dans le monde. Les pensionnaires vivent en célibataires ou en famille; dans ce dernier cas, épouse et enfants bénéficient également de fortes indemnités. Ce microcosme est-il anachronique en 1983? Le choc du Sud et de la latinité est-il encore efficace? Privilèges ? Magouille? Aubaine? II faut noter que depuis André Malraux, les pensionnaires ne sont plus tenus de produire un travail précis pour éviter tout corporatisme. Leur travail aujourd'hui est le résultat d'un contrat moral qu'ils se font à eux-mêmes. Des amitiés se nouent, des dissensions se créent ; la Villa abrite des clans; on se dispute les plus beaux pavillons... Voici Agathe May, graveur qui, évoquant le site, avoue : "c'est trop beau, c'est trop parfait..." Ou Michel Orcel, écrivain, qui dit aussi : "après deux ans de vie ici j'éprouve le sentiment qu'on ne peut pas vivre plus longtemps comme ça". Un compositeur, Denis Cohen, n'est pas moins lucide quand il note : 'Ici on apprend beaucoup à regarder sans rien faire... Je ne pense pas qu'être passé par la Villa soit encore un atout ...Et puis la vie à la Villa ça peut paraître communautaire, mais en fait ça l'est peu!". Quant au directeur, Jean Leymarie, il constate : « le bonheur qu'on éprouve ici est un bonheur presque insoutenable " ...

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Les soviétiques - Alexandrov Agnaïev, pilote de ligne Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet. L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation. Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées. Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques. En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation. Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole. Dans ce reportage: Alexandrov Agnaïev, pilote de ligne à Moscou Un pilote de ligne fait, chaque semaine, le trajet Moscou - Tokyo à bord de son Tupolev 114. Trois jours par-ci, trois jours par-là. C'est la rencontre de deux mondes bien différents et la vie d'un couple dont un partenaire rêve aux eaux grises de la Moskwa en sirotant une bière dans le tumulte de Ginza, tandis que l'autre rêve de luxe dans le conformisme calme de la vie moscovite.

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Destination le monde (1991) - La Bolivie Reportage réalisé en 1991. L'équipe de "Destination le Monde" s'est rendue dans la partie la plus haute de la Bolivie qu'on appelle l'Altiplano, à 4000 mètres d'altitude. La région la plus rude du pays, la plus peuplée également, principalement par des Indiens. Elle s'est attachée au passé de la Bolivie, à la civilisation inca, en partant des ruines de Teotihuacan. Mais aussi au présent et à l'avenir de la population indienne, répartie en deux ethnies. La première travaillant principalement dans les mines d'étain, la seconde cultivant la coca, cette herbe que les Indiens mâchonnent depuis toujours pour oublier la faim et les désagréments causés par l'altitude. Ceux qui cultivent la coca sont malheureusement de plus en plus sollicités par les trafiquants de drogue colombiens. Le gouvernement bolivien lance une campagne pour tenter de remplacer les cultures de coca par du café. Mais les paysans marquent leur désaccord, le café étant un substitut peu rentable. Francine Leunis et son équipe se sont aussi dirigés vers les bords du lac Titicaca où se pratique un artisanat ancestral de bateaux en roseaux (de la famille du RA II de Thor Heyerdahl).

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Les soviétiques - Arkadie Titchouk, archiprêtre à Vladimir 1969. Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet. L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation. Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées. Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques. En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation. Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole. Dans ce reportage, Philippe Dasnoy et Jean Antoine aborderont, par le biais d'un exemple, le problème de la situation de l'Eglise orthodoxe en Union Soviétique. Arkadie Titchouk est prêtre à Vladimir-Souzdal, l'une des villes les plus prestigieuses de l'ancienne Russie. Au cours du reportage, nous verrons aussi bien des cérémonies comme celle qui marque la Saint Serge à Zagorsk, que les chefs d'oeuvre de l'architecture religieuse orthodoxe, et surtout les activités du prêtre au sein de sa paroisse.

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TV Scolaire - Anvers, métropole au XVIè siècle Emission réalisée en 1978. But de l'émission : - Montrer les diverses raisons du développement exceptionnel d'Anvers au XVIe siècle. - Comprendre que cette métropole économique fut aussi à l'avant-garde des idées intellectuelles et artistiques. - Admettre que des motifs à la fois politiques et religieux ont provoqué le départ des marchands étrangers et que la scission des Pays-Bas devait nécessairement étouffer le port d'Anvers.

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Oeuvres en chantier - Carnet de doutes - Juan d'Oultremont Emission réalisée en 1999. L'artiste plasticien, écrivain, auteur de chansons, homme de radio, alsificateur et fondateur de la société "Oui, mais votre vrai métier c'est quoi ?", Juan d'Oultremont lit des fragments d'un "Carnet de doutes" qu'il a rédigés pendant deux années. Au fil de petits textes humoristiques, autobiographiques, sur des thèmes aussi divers que l'art, le faux, la guerre 14-18 ou le chant des oiseaux, le doute s'installe, en sons et en images. Le mouvement artistique "Cissisme International" apparaît en 1975. Pour Juan d'Oultremont (né en 1954), cela revient à profiter cyniquement de la vague conceptuelle qui consiste à "faire comme l'artiste" plutôt que de "faire de l'art". Après avoir annoncé sa mort dans la presse, il pose comme acte initial la fondation de l'association "Les Amis de Juan d'Oultremont. ASBL", dédiée à la promotion de son oeuvre d'artiste inconnu qui n'a encore rien produit. L'association se propose de donner son nom à une rue, demande sa canonisation au Vatican et offre un peu de ses cendres à de nombreux musées d'art contemporain, tant en Europe qu'aux Etats Unis Cet art de la mythologie personnelle (mythomanie ?) ne pouvait entrer dans les annales de l'histoire de l'art autrement qu'avec un suffixe en -isme (lourdement connoté), suivi de l'adjectif -International; tel un label lui conférant une reconnaissance par anticipation. Dans un premier temps, le mouvement sert donc de présentoir à des pratiques essentiellement liées à la mort, la maladie, l'enfermement et, plus généralement, révèle cette contradiction qui consiste à faire un art dont le sujet essentiel est "l'impossibilité de faire de l'art". La même contradiction se retrouve dans l'ensemble des activités de Juan d'Oultremont : romanesque, théâtrale, plastique, musicale (certaines de ses chansons se sont inscrites en bonne place au hit-parade), professorale (il est professeur à l'ERG, Bruxelles), etc. Etre Cissiste revient pour lui à être partout où on ne l'attend pas, intervenir dans tous les arts à la fois et parler des difficultés de l'art : une sorte d'art total. Quant aux moyens et matériaux employés, les cissistes utilisent la récupération et le détournement d'objets (os, cages, badges, sacs en papier...) lors d'installations ou de performances et, pour garder un lien avec l'histoire de la peinture, recyclent des images d'un réalisme impersonnel issues d'anciennes performances. Le mouvement se veut multimédia, obsessionnel, répétitif, claustrophobique, falsificateur et fortement consommateur de colle à bois ! La pratique cissiste peut être comparée à l'usage ambigu du port de lunettes de soleil. S'agit-il de se protéger du regard d'autrui ou de protéger son propre regard ? Ainsi des lunettes noires de Jacqueline Kennedy ou de Michel Polnareff qui, ayant perdu leur fonction protectrice anti-UV, finissent par représenter la quintessence d'un signe de reconnaissance (personne ne les reconnaîtrait s'ils décidaient de ne plus en porter !).

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La bonne étoile (17/01/1985) Emission de variétés, enregistrée en public depuis Woluwé Saint-Pierre en 1985, présentée par Jean Vallée. Au programme : - Catherine Lara chante "Espionne et "Flamenrock" - Joseph Reynaerts chante "Idées vagues" - Marianne Mille chante "Passion fatale" et en duo avec Jean Vallée : "Mourir de plaisir" de Michel Sardou - Jean Vallée chante "Noir ou blanc" et "Noblesse oblige" - Jean-Jacques Goldman chante "Américain" et "Nous ne nous parlerons pas" - L'humoriste Jean-Claude Poirot interprète des sketches - Sacha Distel chante "Toi et moi ça ressemble à l'amour", "Je t'appelle pour dire que je t'aime" et "Ma femme".

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Les copains d'alors - Julos Beaucarne Emission réalisée en 1992. Le plus Wallon des chanteurs wallons retrouve ses condisciples de la rhétorique de latin-grec 1953-1954 du Collège Saint-Vincent de Soignies. Natif d'Ecaussinnes, à deux pas de là, Julos était alors déjà -de l'avis de ses amis de l'adolescence- un joyeux vagabond et un compagnon très gai. Passionné de scoutisme, il aimait la vie au grand air et aussi les longues promenades solitaires dans la nature. S'il n'écrivait pas encore de chansons, il jouait déjà de la guitare et animait volontiers des veillées entre copains. C'est ainsi que Julos Beaucarne a, sans coup férir, bâti son "petit royaume sans majordome".

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Destination le monde (1991) - Le Népal Reportage réalisé en 1991. Un portrait de la vie népalaise, avec ses coutumes et ses religions (l'hindouisme, la principale, et le bouddhisme). Un pays qui vit à 90% de son agriculture, qui a vu sa monarchie absolue détrônée en 1990 à la suite de violentes émeutes. Un pays qui vient d'accéder à la démocratie mais qui doit apprendre à vivre autrement, car les anciennes mentalités sont incrustées dans les esprits depuis des générations. La condition de la femme, par exemple, est effrayante. 60% d'entre elles (sur 18.000 habitants) sont analphabètes, n'ayant pas accès à l'école et aucun droit politique. Mariées dès l'âge de 13 ans, elles épousent un "mari" qu'elles n'ont pas choisi et sont vouées à une vie d'esclave dans leur belle famille. Francine Leunis et son équipe ont également filmé une petite fille de 5 ans considérée comme une déesse vivante. Elue par les prêtres du temple, elle vivra jusqu'à la puberté (le sang la souillera à jamais) comme une recluse. Interdiction pour elle de fréquenter l'école ou de jouer dans une cours de récréation. En échange, les fidèles viendront chaque jour l'honorer... Autre séquence, également, à Talkot dans un monastère bouddhiste où le héros est un petit garçon de 9 ans qui, malgré son jeune âge, est devenu le chef de la communauté. Il est considéré par celle-ci comme la réincarnation de chef précédent. Nous verrons aussi, dans le reportage, comment l'UNICEF a aidé à remettre sur pied une industrie de papier; celle-ci sert désormais à l'impression des cartes vendues au profit de cet organisme d'aide humanitaire.

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TV Scolaire - Constant Permeke 1966. Léon Rémy tente de nous faire découvrir l'oeuvre de Constant Permeke ainsi que l'homme. Peintre et sculpteur belge, né à Anvers le 31 juillet 1886 et décédé à Ostende le 4 janvier 1952, il est considéré comme un représentant majeur de l'expressionnisme flamand, L'artiste veut communiquer avec les autres hommes, et l'image qu'il trace est faite de signes. Le spectateur qui voit ces images doit pouvoir lire le secret communiqué par l'artiste. Les moyens de cette lecture : 1. Le contact avec les oeuvres réelles ; la visite du Musée de Jabbeke; 2. Lecture attentive et la recherche des thèmes essentiels; 3. Les moyens plastiques utilisés par Permeke. Les thèmes : Permeke, comme tout artiste obéissant à des impératifs intérieurs, choisit certains éléments du monde réel; ceux-ci sont adaptés à ses penchants comme à ses desseins. Ainsi s'imposent à lui, intuitivement, plusieurs thèmes: - la mer: immense, agitée et dans sa mouvance l'artiste écrit les signes de sa lutte contre le destin implacable; - la terre : sa terre, espace infini de ciel et de plaine mais où l'homme lutte avec le cosmos qui lui échappe; - l'homme : seul, déformé, agrandi, témoin de la lutte de l'artiste contre les puissances aveugles. On remarque spécialement les déformations: l'expression ne dépend plus de la nature de l'objet peint mais de la façon dont l'artiste utilise les signes plastiques. Les formes amplifiées visent à traduire un sentiment et plus encore à le faire violemment ressentir au spectateur.

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La Bonne étoile (17/02/1985) Emission de variétés, enregistrée en public depuis Fleurus en 1985, présentée par Jean Vallée. Au programme : - Michel Fugain chante "La fille de Rockefeller", "Elle attend" - Jakie Quartz chante "Mal de vivre" - Loris Baker chante "Tropical" - Guy Cabay et ses coéquipiers Steve Houben, Yan De Haas, Diederik Wissels, Hein Van de Geyn jouent un morceau de jazz intitulé "Versailles" - Jean Vallée chante "Je suis belge" accompagné au xylophone par Guy Cabay - Patti Layne chante "Je cherche un partenaire" - Jacques Duvall chante "La peau douce" - L'imitateur Jean-Claude Poirot - Eric Charden chante "Née pour aimer" - Isabelle Aubret chante "En harmonie", "Beyrouth" et en duo avec Jean Vallée : "Amoureux encore une fois".

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Les Soviétiques - Hassan Goumbatov Les soviétiques: série de reportages qui constitue une expérience à part dans l'histoire de la télévision belge. Cette réalisation, entreprise en avril 1967 et terminée en septembre 1968, a nécessité des déplacements de l'ordre de 100.000 kilomètres dans l'immense territoire de l'Union Soviétique (de l'époque). Les périodes de tournage proprement dites ont été réparties au cours de 18 mois en fonction du climat et du caractère des différentes régions d'U.R.S.S. Elles totalisent une durée de 8 mois, soit une moyenne de 20 jours par sujet. L'équipe de la R.T.B. - qui se composait de Philippe Dasnoy, journaliste, Jean Antoine, réalisateur , Fernand Tack, cinéaste et Albert Rupf, opérateur du son - a travaillé de façon autonome et indépendante, tant pour le choix des sujets que pour leur réalisation. Elle a bénéficié de l'appui de la télévision soviétique pour l'organisation pratique du travail : moyens de transport, interprètes, autorisations spéciales et relations avec les autorités des différentes Républiques Fédérées. Les reportages filmés - en couleurs, pour les besoins de la distribution internationale - ont été tournés dans 17 villes d'Union Soviétique, réparties dans six républiques. En ce qui concerne le choix des sujets: le but poursuivi était de montrer la vie quotidienne en Union Soviétique, en évitant les sujets trop spécialisés, les situations exceptionnelles et les thèmes à sensation. Un instituteur, une actrice, un médecin, un ingénieur, un gymnaste, un directeur d'usine, un mannequin de mode, un militaire, un berger, une étudiante vétérinaire, un kolkhozien, un pope de l'Eglise Orthodoxe, un pilote de ligne, tels sont les personnages de cette fresque qui, dans l'ensemble, est bien représentative de la société soviétique à son niveau moyen, c'est à dire au niveau du plus grand nombre. Ces personnages sont russes, ukrainiens, arméniens, géorgiens, abkhazes, ouzbeks, bouriates, caréliens, tatars, kazaks, azebaïdjanais, ils s'expriment dans onze langues différentes et représentent trois générations, puisque le plus jeune a 18 ans, et le plus âgé 106 ans. Chacun de ces personnages nous permet de découvrir un monde différent, et chaque film est une pièce de l'immense puzzle qu'est l'Union Soviétique, de la mer Baltique à l'Asie Centrale et de l'Ukraine à la frontière mongole. Dans ce reportage: Hassan Goumbatov, pétrolier à Bakou. Bakou, en Azerbaïdjan est le grand centre soviétique de recherche des techniques d'extraction et du traitement du pétrole. La 1ère extraction du pétrole à l'échelle industrielle a commencé en 1847 sous l'impulsion de la politique d'investissement à l'étranger pratiquée par la Russie impériale. Depuis, la demande croissante de main-d'oeuvre a réuni bien des races. Parmi 90 000 ouvriers du pétrole de la région de Bakou, on trouve à côté des azerbaïdjanais, des iraniens, des arméniens, des hommes venus d'Asie Centrale de l'autre côté de la mer Caspienne et surtout des russes. Suivons Hasson Goumbatov...

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Les copains d'alors - Sttellla Emission réalisée en 1992. Sttellla et les 5è rénovées 1975-1976 de l'Athénée Berkendael à Bruxelles. Cette fois, l'invité sera double, puisque sous le label Sttellla se cachent ensemble Jean-Luc Fonck et Michèle Van Welkenhuizen. Compères et compagnons, Jean-Luc et Michèle se connaissent et se complètent idéalement depuis pas mal d'années puisque, déjà amis sur les bancs de l'école de Berkendael, dans le quartier Ma Campagne à Bruxelles, ils y chantaient volontiers, déjà aussi en duo, pour le grand plaisir de leurs copains de classe. Leur premier succès d'alors, "Le rock namurois". Alors qu'ils se retrouvent, entre potaches de la classe de 5ème, Jean-Luc et Michèle ont depuis fait du chemin. Après avoir chanté en amateurs tout en étant fonctionnaires au Ministère de la Justice, ils sont devenus des pros de la chanson. Un statut salué par un véritable triomphe en 1991, lorsque leur chanson "Torremolinos" fit l'effet d'une bombe enchantée...

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Destination le monde (1991) - Le Maroc, de l'Atlantique à l'Atlas Reportage réalisé en 1991. Le Maroc : principale zone berbère avec l'Atlas en toile de fond et des sommets qui dépassent les 4.000 mètres. Nomades, les Berbères occupaient l'Afrique du Nord dès la préhistoire. Lors des premières invasions arabes au VIIème siècle, ils adoptèrent comme religion l'islam. Malgré l'arabisation forcée qu'ils subirent, ils ont conservé au fil du temps leurs dialectes. Pourtant leur culture reste en péril. S'ils constituent encore la moitié de la population marocaine, ils deviennent minoritaires en Algérie et ont totalement disparu de Tunisie. Pour la plupart des agriculteurs, les Berbères sont déviés de leurs activités initiales à cause du tourisme et des compétitions de 4X4. On les voit désormais promener les touristes sur le dos de leurs mulets et se faire payer par les agences de voyage. Situation artificielle qui peut sembler bien dérisoire pour ces anciens nomades qui sont de plus en plus aspirés par les villes pour se recycler dans l'hôtellerie (surtout développée dans le sud du Maroc) ou fabriquer des bijoux en argent ciselé très prisés par les visiteurs. Les sans travail, de plus en plus dégoûtés par cette situation, ont provoqué les émeutes de Fès. De nombreux hôtels furent incendiés. Au cours du reportage, nous ferons la connaissance d'Ali, entrepreneur de spectacles à Marrakech, qui organise fantasias et autres amusements. Puis nous passerons au chapitre de l'architecture avec les ksour, maisons aux couloirs au dédale où vivent plusieurs communautés et les kasbah, citadelles défensives postées au sommet de pitons rocheux. Une architecture identique à celle que l'on trouve au Yémen, ce qui fait dire aux spécialistes qu'une partie de la population du Yémen aurait émigré au cours des âges vers l'Ouest, se déplaçant d'un oasis à l'autre. Ils se seraient implantés au Maroc et auraient ainsi influencé l'habitat. Charles Leduc et son équipe ont également rejoint l'Atlantique et ses stations balnéaires comme Agadir, paradis terrestre d'un pur style mauresque.

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Rome, villa Médicis 1983. L'Académie de France à Rome a été créée en 1666 sous Louis XIV. A l'origine, les jeunes artistes devaient à la fois compléter leur formation au contact des merveilles de l'Italie et de Rome et fournir en copies et en moulages les palais et les jardins royaux de France. La Villa Médicis, siège de l'Académie de France depuis son achat par Napoléon en 1803, a une toute nouvelle vocation. Située sur une colline entre les jardins du Pincio et les escaliers qui vont de la place d'Espagne à l'église Trinita dei Monti est un des plus beaux palais Renaissance d'Italie au centre d'un parc de six hectares. Chaque année et pour une période de deux ans, une dizaine de lauréats français sont appelés à vivre en ces lieux ou fut emprisonné Galilée, assassinée Messaline et ou Lucullus avais ses jardins. L'Académie de France à Rome est sans conteste la plus prestigieuse de toutes. Des artistes tels que Courbet, Debussy, Ingres comptèrent parmi les pensionnaires de la célèbre villa. Le peintre Balthus y fut le directeur pendant une quinzaine d'années. Jean Leymarie lui succéda en 1977. Christian Bussy a filmé la vie et le travail des "pensionnaires" pendant une dizaine de jours en juin 1983. Historiens de l'art, écrivains, peintres, sculpteurs, graveurs, restaurateurs et architectes se partagent ce paradis romain. A l'abri des regards étrangers, là ils sont payés, logés, blanchis, nourris, aidés par une trentaine de cuisiniers, camériers et jardiniers. Pour leur éviter tout souci d'ordre matériel, ils reçoivent chaque mois quelque cent mille francs belges hors-taxes. Et pour compléter leur formation, ils se voient offrir au cours de leur séjour, deux ou trois voyages où ils souhaitent partout dans le monde. Les pensionnaires vivent en célibataires ou en famille; dans ce dernier cas, épouse et enfants bénéficient également de fortes indemnités. Ce microcosme est-il anachronique en 1983? Le choc du Sud et de la latinité est-il encore efficace? Privilèges ? Magouille? Aubaine? II faut noter que depuis André Malraux, les pensionnaires ne sont plus tenus de produire un travail précis pour éviter tout corporatisme. Leur travail aujourd'hui est le résultat d'un contrat moral qu'ils se font à eux-mêmes. Des amitiés se nouent, des dissensions se créent ; la Villa abrite des clans; on se dispute les plus beaux pavillons... Voici Agathe May, graveur qui, évoquant le site, avoue : "c'est trop beau, c'est trop parfait..." Ou Michel Orcel, écrivain, qui dit aussi : "après deux ans de vie ici j'éprouve le sentiment qu'on ne peut pas vivre plus longtemps comme ça". Un compositeur, Denis Cohen, n'est pas moins lucide quand il note : 'Ici on apprend beaucoup à regarder sans rien faire... Je ne pense pas qu'être passé par la Villa soit encore un atout ...Et puis la vie à la Villa ça peut paraître communautaire, mais en fait ça l'est peu!". Quant au directeur, Jean Leymarie, il constate : « le bonheur qu'on éprouve ici est un bonheur presque insoutenable " ...

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L'Inde, la danse et Maurice Béjart 1969. Depuis longtemps, Maurice Béjart a cherché par la danse à exprimer l'esprit d'une culture qui unit intimement le corps et l'esprit, le geste et la pensée. Et Bénarès, en Inde, l'a inspiré plus que tout autre lieu. Une ville qui résume bien le pays, échantillon d'humanité où se côtoient le meilleur et le pire, la mort et la vie... Si Béjart est fasciné par l'Inde où les gens s'expriment totalement par la danse, reflet d'une recherche spirituelle profonde, d'une recherche humaine profonde; il est aussi fort intéressé par les rythmes et la musique indienne... Voyage à Bénarès en compagnie de Maurice Béjart, Tania Bari et Jorge Donn du "Ballet du XXè siècle".
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