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40 ans de télévision - N° 1: 1953-1958
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. 1er volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce premier dossier concocté par Roger Clermont abordera la période des pionniers; les débuts de la télévision qui se déroulaient à la place Flagey, à la maison de la radio de 1953 à 1958. Avant d'aborder aux premiers faits d'armes de notre télévision naissante, Roger Clermont nous rappelle comment des pionniers authentiques avaient, dans les années vingt déjà, construit des premiers récepteurs TV. Ainsi de l'Abbé Davin, qui reçut sa première image en 1929 sur du matériel ingénieusement bricolé. C'était alors une télévision d'avant le tube cathodique, basée sur le principe de la décomposition de l'image, ou principe de Nibkov (1894). 1932 : la BBC transmet ses premières images et, en 1937, à l'occasion du Couronnement du Roi Georges VI, elle réalise son premier reportage extérieur. 1935 : à Paris, l'émetteur de la Tour Eiffel lance ses premières images en 180 lignes. Des premiers pas entravés par la Seconde Guerre Mondiale. Mais, en 1950, un premier studio de l'ORTF est installé hors de Paris, à Lille, avec des émissions d'images à destination de la Belgique. Si le 11 septembre 1951, le studio de la Place Flagey, émettait "en chambre" la première émission expérimentale de la Télévision belge, le 2 juin 1953, l'émetteur du Palais de Justice servait de relais au reportage du couronnement de la Reine Elizabeth II d'Angleterre, retransmis dans toute l'Europe. Et, quelques mois plus tard, le public belge avait, à son tour, "sa" TV. Le 31 octobre 1953, speakerine d'un jour, Andrée Rolin présentait sur antenne les vrais débuts de la Télévision belge. Tout, à partir de là, allait vite se développer. Roger Clermont vous en raconte l'histoire, avec ses images et ses personnalités. Des "36 Chandelles" de Jean Nohain le Français au "Music Parade" d'Ernest Blondeel le Belge. Des "Carnets de l'Actualité" au premier "Journal Télévisé" présenté par Robert Stéphane en 1956. Avec, point d'orgue, l'Exposition Internationale de Bruxelles en 1958. Evoquant alors le cinquième anniversaire de notre TV, Paul-Henri Spaak épinglait son importance dans la vie politique et culturelle, alors que Jacques Brel s'enthousiasmait: "Pour moi, la télévision est l'invention la plus importante depuis l'invention de la roue. C'est une véritable révolution..." A cette époque, 115.000 récepteurs étaient déclarés en Belgique!
Les reporters - Henri Mordant
1973. Second numéro d'une série de 4 émissions destinées à éclairer la personnalité de quatre reporters qui, chacun à leur manière, ont marqué, depuis le début des années 60, les programmes de la télévision belge. Henri Mordant, grand reporter à la télévision, entré à la rédaction du Journal télévisé en 1960, nous parle de son métier. Son travail sur des émissions comme « Le magazine des consommateurs » l'amène à réfléchir sur la façon de traiter des réalités abstraites telles que des pourcentages, des taux de mortalités... Comment parler de sujets pointilleux de façon agréable ? Comment accrocher le public sur des émissions du genre ? ... Réponse: par le style Mordant ! ... Qui se révèle être un vulgarisateur de premier plan, muni d'un solide sens de l'humour. Un style bien à lui qui aura son influence ... En collaboration avec la Sonuma.
Le magazine des consommateurs - La publicité
1968. Magazine des consommateurs présenté par Henri Mordant Cette émission n'est pas le procès de la publicité mais celui d'une certaine publicité. Dans un monde où l'on veut former des hommes, former des citoyens, la publicité est trop souvent semée en travers. Snobisme, distinction, supériorité, agressivité, égoïsme deviennent par la publicité et pour la publicité des valeurs reconnues et exaltantes. Analyse et critiques ... à la manière "Mordant"! Et droit de réponse donné à Robert Auclaire, publicitaire français, suivi d'un débat entre monsieur Gilles de la Ligue des Familles Nombreuses et de Monsieur Hubert Nyssen, publicitaire belge. Tout le monde semble d'accord pour estimer qu'il y a dans la publicité des choses à redresser! Les choses ont-elles changé depuis? En collaboration avec la Sonuma.
Situation 73 - Grincements linguistiques
1973. En 1963, les grincements linguistiques en Belgique existaient déjà, en 1973 il y en a encore ! Le décret de septembre fait sensation. Il impose le néerlandais comme langue unique de travail en Flandre et menace d'amende et de prison tout employeur qui oserait s'exprimer autrement. Un nouveau cadre linguistique est fixé. Sans tenir compte de Bruxelles, il concerne tous les services centraux dont l'activité s'étend à l'ensemble du pays comme les ministères, les grands parastataux... C'est la première fois que le principe du déséquilibre régional est appliqué aussi rigoureusement à une institution qui comporte un personnel nombreux. Qu'est-ce que ce cadre linguistique ? Qu'en est-il de sa répartition ? Que prévoit la loi pour les services locaux ou régionaux implantés à Bruxelles ? Quelles incidences sur les administrations communales, les hôpitaux ?... Explications avec Henri Mordant et Jacques Bredael.
A la mémoire de 14-18 (1/2)
Le cinquantième anniversaire de la première guerre mondiale ? Il y a 30 ans ! Pour que le souvenir d'une guerre n'obscurcisse pas celui d'une autre, Henri Mordant se replonge durant quelques instants en 14-18. Il y a trente ans déjà, la RTBF proposait à ses téléspectateurs une série de 118 émissions consacrées au 50e anniversaire de la... première guerre mondiale. À l'occasion des trente ans de ce cinquantenaire-là, la chaîne publique propose aujourd'hui une compilation intitulée «À la mémoire de 14-18», des émissions programmées à l'époque. Un «Journal de guerre» en quelque sorte. Henri Mordant et ses équipes de journalistes de naguère ont retracé durant un peu plus de quatre années, semaine après semaine, puis quinzaine après quinzaine, les événements qui s'étaient produits sur tous les fronts. Les meilleurs moments de cette série sont présentés par... Henri Mordant qui jette un nouveau regard sur ces événements. Il nous livre deux documents d'une qualité incontestable. Le premier synthétise les principaux événements survenus entre 1914 et 1917. Il met en exergue la bêtise des dirigeants de l'époque et celle de leurs états-majors. Il retrace la fin de trois empires: la Russie, qui verra disparaître avec elle son dernier Tsar, l'empire Austro-Hongrois et l'Allemagne. La boucherie engendrée par l'assassinat de François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo nous est narrée dans ses grandes lignes mais aussi à travers des témoignages d'anciens combattants. Les journalistes tels Jacques Bredael, Jean-Marie Delmée, Robert Dethier, Willy Estersohn ou encore René Thierry replaçaient les événements dans leur contexte en les commentant tandis que des images tournées sur le front nous font prendre conscience de l'horreur vécue par les soldats dans leurs tranchées. L'inutilité des offensives militaires, le sacrifice insensé de millions d'hommes, les erreurs de tactique des stratèges sont passées au crible. La commémoration est intéressante à plus d'un titre. Elle met notamment en perspective le conflit tout en insistant sur les difficiles conditions de survie des soldats dans leurs tranchées en 14-18. De plus, la série télévisée d'il y a trente ans constituait à l'époque un véritable tour de force. L'anthologie présentée aujourd'hui confirme la grande réussite du média public de naguère qui créa autour avec cette série une monumentale mémoire collective. Elle entendait par la même occasion fournir des matériaux originaux à l'historien tout en tentant de mieux nous faire comprendre les années difficiles du XXe siècle. Il fallait oser! En collaboration avec la Sonuma.
Folllies - Queen à Forest National 1979
1979. Document rare et exclusif : Gilles Verlant rencontre en backstage le groupe QUEEN avec une interview de Freddie Mercury, Brian May, Roger Taylor. Le montage lumière et les réglages "sound check" avant le concert du soir à Forest National. Mais aussi des extraits du concert dont "We are the champions".
27/11/1985
1985. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). On y parlait entre autres de gens que l'on ne voyait pas ailleurs et d'artistes encore inconnus du grand public mais dont beaucoup, par la suite, sont devenus célèbres. Avec une interview d'Henri Salavador aux Halles de Schaerbeek, Jesus and Mary Chain en studio avec "Just like honey", Billy Boy (NYC) collectionneur mose et accessoires barbie, "Fumeurs de charme" fiction court-metrage de Frédéric Sojcher avec Bernard Lavilliers, Gainsbourg, Bogaert, etc. La critique BD de Christophe Veroest..
11/12/1985
1985. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). On y parlait entre autres de gens que l'on ne voyait pas ailleurs et d'artistes encore inconnus du grand public mais dont beaucoup, par la suite, sont devenus célèbres. Avec aujourd'hui une intervieuw de Jean-Jacques Goldman, "Juste ciel" spectacle de danse de Nicole Mossoux, interview de Richard Bohringer, Mylène Farmer chante en studio "Plus grandir", interview de Tom Waits, Prefab Sprout interprête en studio "When love breaks down", reportage sur le mensuel français "Globe".
Vidéothèque - La mémoire de la RTBF
Emission de 1990. Michel Franssen reçoit Robert Wangermée, Administrateur Général de la RTBF de 1960 à 1984. Un entretien au cours duquel Robert Wangermée se rappelle des grands moments de l'information à la RTB et à la RTBF depuis 1960, ainsi que des problèmes qu'ils ont pu susciter. Entrecoupé de témoignages radiophoniques - le premier Journal Parlé de 1926 - et audio visuels - extraits de magazines du consommateur, de "Wallonie", de "Situation", etc - le débat évoquera les grandes étapes de l'évolution de l'Information avec notamment, l'apparition à l'antenne de sujets controversés comme "L'avortement" ou "le cas Degrelle". Des extraits de certains "Faits Divers" mais aussi du "Journal des Travaux Inutiles", de Jean-Claude Defossé permettront de mieux cerner les points culminants de cette évolution. "Vidéothèque" est une émission hebdomadaire, diffusée de 1990 à 1992 où la télévision se regarde par le bout du petit écran.Le programme aborde divers thèmes illustrés par des images d'archives. Michel Franssen anime l'émission, accompagné d'un invité en rapport direct avec le sujet abordé.
40 ans de télévision - N° 1: 1953-1958
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. 1er volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce premier dossier concocté par Roger Clermont abordera la période des pionniers; les débuts de la télévision qui se déroulaient à la place Flagey, à la maison de la radio de 1953 à 1958. Avant d'aborder aux premiers faits d'armes de notre télévision naissante, Roger Clermont nous rappelle comment des pionniers authentiques avaient, dans les années vingt déjà, construit des premiers récepteurs TV. Ainsi de l'Abbé Davin, qui reçut sa première image en 1929 sur du matériel ingénieusement bricolé. C'était alors une télévision d'avant le tube cathodique, basée sur le principe de la décomposition de l'image, ou principe de Nibkov (1894). 1932 : la BBC transmet ses premières images et, en 1937, à l'occasion du Couronnement du Roi Georges VI, elle réalise son premier reportage extérieur. 1935 : à Paris, l'émetteur de la Tour Eiffel lance ses premières images en 180 lignes. Des premiers pas entravés par la Seconde Guerre Mondiale. Mais, en 1950, un premier studio de l'ORTF est installé hors de Paris, à Lille, avec des émissions d'images à destination de la Belgique. Si le 11 septembre 1951, le studio de la Place Flagey, émettait "en chambre" la première émission expérimentale de la Télévision belge, le 2 juin 1953, l'émetteur du Palais de Justice servait de relais au reportage du couronnement de la Reine Elizabeth II d'Angleterre, retransmis dans toute l'Europe. Et, quelques mois plus tard, le public belge avait, à son tour, "sa" TV. Le 31 octobre 1953, speakerine d'un jour, Andrée Rolin présentait sur antenne les vrais débuts de la Télévision belge. Tout, à partir de là, allait vite se développer. Roger Clermont vous en raconte l'histoire, avec ses images et ses personnalités. Des "36 Chandelles" de Jean Nohain le Français au "Music Parade" d'Ernest Blondeel le Belge. Des "Carnets de l'Actualité" au premier "Journal Télévisé" présenté par Robert Stéphane en 1956. Avec, point d'orgue, l'Exposition Internationale de Bruxelles en 1958. Evoquant alors le cinquième anniversaire de notre TV, Paul-Henri Spaak épinglait son importance dans la vie politique et culturelle, alors que Jacques Brel s'enthousiasmait: "Pour moi, la télévision est l'invention la plus importante depuis l'invention de la roue. C'est une véritable révolution..." A cette époque, 115.000 récepteurs étaient déclarés en Belgique!
Cause toujours ou 50 ans de JT (1/2)
Emission réalisée en 1976 (1ère partie). Le journal parlé a 50 ans. C'est, en effet, le 1er novembre 1926 que, pour la première fois, les auditeurs de la Radio Belgique purent entendre des informations proposées dans le cadre d'un journal structuré à la façon d'un quotidien de presse écrite, divisé en rubriques qui allaient de la politique au sport, en passant par la culture. Au cours de cette émission, René Thierry retracera les début de l'histoire et l'évolution de l'information parlée, son style, sa recherche de l'objectivité. L'influence, dans les années 1950-1960, du ton des régies périphériques, etc. Des hommes journalistes, responsables de la radio qui ont créé et vécu cette évolution apportent leurs témoignages : Théo Fleischman, Maurice Hankard, Etienne-Charles Dayez, Jean Mogin.
Goliath grouper eating a black tip shark in one bite off the coast of Bonita Springs Florida. August 2014.
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Les reporters - Pierre Manuel
1973. Troisième numéro d'une série de 4 émissions destinées à éclairer la personnalité de quatre reporters qui, chacun à leur manière, ont marqué, depuis le début des années 60, les programmes de la télévision belge. Pierre Manuel, grand reporter à la télévision depuis 13 ans déjà, nous parle de son métier, de ses premiers reportages, des changements de la technique depuis 10 ans, de l'utilisation d'une caméra, de sa conception du métier, de son évolution ... De la nécessité de montrer autre chose que de grandes déclarations politiques : la vie! Des premiers reportages " 9 millions" aux derniers "Faits divers", son approche est de plus en plus sensible, au-delà des apparences et des conventions, aux aspects les plus intimes de l'existence de l'homme.
Tiré à part - Vivre à Budapest
Octobre 1966. Budapest ... Vivre à Budapest, 10 ans après le 23 octobre 1956, c'est vivre dans une ville qui reste marquée par les évènements de l'époque : la révolution ou plutôt l'insurrection : le mouvement le plus connu des protestations hongroises contre le régime soviétique, le régime Stalinien ... En collaboration avec la Sonuma.
Faits divers - Week-end ou la qualité de la vie
Reportage réalisé en 1972. Certains d'entre nous, dit-on, vivent pendant onze mois en espérant le moment des vacances, d'autres passeraient leur semaine à rêver du week-end. Or, le mois de mai est, par excellence, celui de la préparation des grandes migrations humaines; c'est aussi, en attendant mieux, le mois des week-ends prolongés à la mer ou à la campagne (1er mai, Ascension, Pentecôte). Les futurs villégiateurs étudient les cartes routières. Ils astiquent les chromes de leur voiture. Les journaux parlent des "bilans tragiques des week-ends" mais, peu importe, l'important est de partir, de quitter la ville, de fuir... Alors, que diriez-vous d'un petit week-end à la mer? Une famille de bruxellois débarque pour un long week-end à Blankenberge. Plaisir ou corvée? Parfois bien fatiguant! Réflexion sur la qualité de la vie... En collaboration avec la Sonuma.
Avec André Delvaux
En 1987, Pierre Manuel a rencontré le réalisateur belge André Delvaux. Un panorama de la production du cinéaste de "L'homme au crâne rasé" à la naissance de la dernière adaptation de "L'oeuvre au Noir". L'entretien est illustré d'extraits des films d'André Delvaux: - « L'homme au crâne rasé » (1965) - « Un soir, un train » (1968) - « Babel Opéra » (1985) - « Femme entre chien et loup » + images tournage (1979) - « Belle » (1979) - « Rendez-vous à Bray » (1971) - « Benvenuta » (1983) - « Met Dieric Bouts » (1975) - « To Woody Allen from Europe with love" (1980) En collaboration avec la Sonuma.
9.000.000 - Chypre ou la ligne verte
Reportage de 1964. Par le plébiscite du 15 janvier 1950, Chypre manifestait à une écrasante majorité sa volonté de redevenir grecque. Au lieu du rattachement à la Grèce, elle obtiendra l'indépendance en 1960. En 1963, éclatent de sanglants conflits entre Cypriotes turcs et grecs qui entraînent l'intervention des forces de l'ONU. Celles-ci instaurent une ligne de cessez-le-feu coupant Nicosie, la capitale, en deux et séparant le nord turc et le sud grec de l'île. C'est la Ligne verte. Peu après, en 1964, Pierre Manuel s'est rendu à Chypre. Son reportage angoissant témoigne de l'ampleur de la tragédie. En collaboration avec la Sonuma.
08/01/1986
1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Ce soir, Dee C. Lee interprête en studio "See the day", Michel Jonasz au piano répond aux questions de Gilles Verlant, Surfin Dave chante "State side centre", Jim Kerr leader du groupe Simple Minds pendant le soundcheck d'un concert, Francine Landrin pour la pièce "The show must go on" par le Groupov.
15/01/1986
1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Interview exclusive de Miles Davis par Marc Moulin juste avant un concert, Jacques Duvall chante "Belle et rebelle" en studio, expo photos de Michel Vanden Eeckhoudt "Zoologies", rencontre avec Thierry Demey, musicien, le groupe Flesh for Lulu chante "Hurricane" en studio, rencontre avec Jacques de Loustal, dessinateur BD à la mer du Nord à propos de "Arrière saison", ...
Les reporters - Philippe Dasnoy
1973. Dernier numéro d'une série de 4 émissions destinées à éclairer la personnalité de quatre reporters qui, chacun à leur manière, ont marqué, depuis le début des années 60, les programmes de la télévision belge. Philippe Dasnoy fut un aventurier de l'information et l'un des pères fondateurs du reportage télévisuel à la RTB. Dans les années suivant l'expo 58 - époque de grande effervescence -, la télévision belge part à la découverte du monde. Mais encore faut-il le montrer avec objectivité, à travers l'investigation et l'analyse et souvent, non sans humour. Telle est la démarche de Philippe Dasnoy lors de plusieurs reportages au Congo (avant et après l'indépendance), puis en URSS. Son regard acéré se pose aussi bien sur le no man's land le long de la frontière chinoise que dans les coulisses du pouvoir à Moscou, autour du culte de la personnalité dont jouissait Lénine à l'époque. Mais Philippe Dasnoy a aussi une passion pour le théâtre. Il a fait partie de la troupe du " Théâtre flottant ", installée sur une péniche. Et Maurice Huisman, directeur du TRM et cofondateur des Ballets du XXe siècle avec Béjart, compte parmi ses grands amis. Il l'a d'ailleurs accompagné lors d'une tournée de cirque au Congo ! En collaboration avec la Sonuma.
USA 200 - Sixième voyage - Le tournant du siècle
En 1976, à l'occasion du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis, la R.T.B. a produit une série de 7 émissions destinées à mettre en lumière l'Amérique de l'époque en partant du passé de ce grand pays. Mais les Etats-Unis constituent un vaste territoire qui a connu une profonde évolution en 200 ans. Philippe Dasnoy et Jean Antoine, les auteurs de ce cycle, ont donc été obligés de limiter leur propos en nous proposant une sélection de promenades dans le temps et dans l'espace de ce pays. Ce sont ces « itinéraires historiques » que nous pourrons suivre... Une façon aussi d'éclairer le public européen sur certains aspects fondamentaux de la psychologie américains et, notamment, sur leur propre attitude vis-à-vis de leur histoire et de l'histoire de leur système démocratique. Sixième voyage - Le tournant du siècle Cette émission est une sorte d'introduction à l'histoire des Etats-Unis du vingtième siècle. Les thèmes principaux sont ceux de la grande vague d'immigration européenne entre 1880 et 1910 et les débuts de la révolution industrielle dans le Middle-West, notamment dans les régions de Cleveland, Detroit et Chicago. Ces deux thèmes évidemment se rejoignent et se recoupent car ils sont étroitement interdépendants. En collaboration avec la Sonuma.