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Channel: RTBF Vidéo : archives sonuma
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Archives Sonuma

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Sur l'île du Mont Désert chez Marguerite Yourcenar 1975. Auteur des Mémoires d'Hadrien et d'Archives du Nord, prix Fémina 1968 pour L'Oeuvre au noir, Marguerite Yourcenar a été la première femme élue à l'Académie française. Née à Bruxelles en 1903, d'un père français et d'une mère belge, elle a surtout vécu en Italie, en Grèce, en Suisse et dans l'île du Mont Désert, sur la côte est des Etats-Unis, où elle enseigna la littérature française et où elle est décédée en 1987. C'est là que, en 1975, elle avait reçu Jean Antoine et Philippe Dasnoy. Au cours de l'entretien, la romancière parlera de sa famille belge qu'elle a décrite, à la fois en historienne et en poète, dans "Souvenirs pieux", le plus grand succès de la littérature romanesque française en 1974; elle évoquera quelques-uns de ses romans comme : "Mémoires d'Hadrien", "L'oeuvre au Noir" ainsi que sa fascination pour l'Antiquité romaine et l'Europe de la Renaissance. L'entretien présenté dans cette émission est de haut niveau en raison du ton philosophique des sujets abordés. Le commentaire off introductif annonce d'ailleurs que les lieux (l'île du Mont Désert) sont propices à la méditation. Le journaliste (Philippe Dasnoy) tend à s'effacer et n'est pas visible à l'écran. L'entretien est introduit par des images de l'île du Mont Désert et de la maison que Marguerite Yourcenar avait dans cette île. La partie de l'interview consacrée au personnage d'Hadrien est illustrée par des vues des gravures de Piranèse (18ème siècle), représentant la Rome impériale. Ces gravures ont inspiré Mémoires d'Hadrien. Pour L'Oeuvre au noir, ce sont des images de Bruges et de Munster. En collaboration avec la Sonuma.

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Un autre Liban ou l'héritage d'octobre 73 Reportge réalisé en 1974. Cet "autre" Liban n'est celui ni des colonnes romaines ni des ruines de Byblos, images classiques auxquelles se réfèrent les touristes occidentaux; le film montre un Liban où la guerre du Kippou-Ramadan d'octobre 1973 a provoqué, comme dans tout le monde arabe, un choc psychologique qui a amené les artistes et intellectuels libanais à s'interroger sur leur action et à se poser des questions : "Quel contenu donner à nos oeuvres? A quel public s'adressent-elles? May Rihani, poétesse, Aref Rayess, un des plus grands peintres libanais, Chouchou, vedette du théâtre de langue arabe de Beyrouth, et Feyrouz la plus grande chanteuse du Moyen-Orient, expliquent que ces interrogations débouchent sur l'affirmation de la personnalité et de la culture arabe. Le sous-Mufti de la République libanaise, le Cheikh Soubih el-Saleh, s'interroge sur le rôle de la religion, indissociable de la personnalité arabe et estime que l'islam encourage les arts et n'est ni puritain ni rétrograde. Au cours de cette émission, la danseuse Nadia Gamal traduira, grâce à une impressionnante démonstration, le sens profond de la danse orientale, très éloignée de la danse "du ventre", dont beaucoup d'occidentaux ne perçoivent que le caractère lascif. Avec également la participation de Paul Mattar (chanteur engagé), Jallal Khoury (auteur dramatique), Antoine Medawar (musicien), Denise Farhoud(actrice)... En collaboration avec la Sonuma.

Cargo de nuit

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08/01/1986 1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Ce soir, Dee C. Lee interprête en studio "See the day", Michel Jonasz au piano répond aux questions de Gilles Verlant, Surfin Dave chante "State side centre", Jim Kerr leader du groupe Simple Minds pendant le soundcheck d'un concert, Francine Landrin pour la pièce "The show must go on" par le Groupov.

Cargo de nuit

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15/01/1986 1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Interview exclusive de Miles Davis par Marc Moulin juste avant un concert, Jacques Duvall chante "Belle et rebelle" en studio, expo photos de Michel Vanden Eeckhoudt "Zoologies", rencontre avec Thierry Demey, musicien, le groupe Flesh for Lulu chante "Hurricane" en studio, rencontre avec Jacques de Loustal, dessinateur BD à la mer du Nord à propos de "Arrière saison", ...

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9.000.000 - Chypre ou la ligne verte Reportage de 1964. Par le plébiscite du 15 janvier 1950, Chypre manifestait à une écrasante majorité sa volonté de redevenir grecque. Au lieu du rattachement à la Grèce, elle obtiendra l'indépendance en 1960. En 1963, éclatent de sanglants conflits entre Cypriotes turcs et grecs qui entraînent l'intervention des forces de l'ONU. Celles-ci instaurent une ligne de cessez-le-feu coupant Nicosie, la capitale, en deux et séparant le nord turc et le sud grec de l'île. C'est la Ligne verte. Peu après, en 1964, Pierre Manuel s'est rendu à Chypre. Son reportage angoissant témoigne de l'ampleur de la tragédie. En collaboration avec la Sonuma.

Cargo de nuit

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22/01/1986 1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Au programme ce soir, une interview et un live de Michael Hutchence avec le groupe INXS, rencontre avec Elisabeth Lennard, réalisatrice new-yorkaise qui nous parle de son film "Tokyo melody" avec Ryuichi Sakamoto musicien et acteur du film "Furyo", Monsieur Jean-Pierre chante "Le tango du macho", discussion avec Feargal Sharkey autour d'un billard, le grapheur appelé "Le bombeur fou", mais aussi la BD "L'homme qui murmurait" chez Casterman...

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29/01/1986 1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Au programme ce soir, Don Ameche, acteur américain ayant joué dans des films de Lubitsch interviewé par Louis Danvers, The Pop Gun chante en studio "Always alone", Interview par Luc Brocas de Mike Scott des Waterboys, BD "La Cité Lumière" avec Ted Benoît, Portfolio avec Charlie Van Hoorick Photographe, Karl Biscuit avec "Fatale rêverie", Stéfan De Jaeger le belge du Pola, etc..

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9.000.009 - Vietnam ou de Saigon à Hô Chi Minh-Ville Avril 1975. Josy Dubié s'embarque avec une équipe de la RTB. Direction: Saigon, capitale du Sud-Vietnam. La ville est en feu et les États-Unis, qui possèdent pourtant l'armée la mieux équipée au monde, sont en train de se faire battre par des soldats aux pieds nus. La guerre du Vietnam touche à sa fin, après 30 années et des millions de morts. Ces instants historiques, les téléspectateurs ont pu les vivre presque en temps réel grâce à la pertinence du grand reportage, genre qui ne sacrifiait pas l'analyse à l'instant capté à chaud. Ce document exceptionnel a été tourné alors que le reste de la presse internationale avait été rapatrié de force. La bande son, c'est à dire le commentaire du document, ayant été perdu, Josy Dubié l'a réécrit et réenregistré (en 2005) tout en le réactualisant.

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9.000.009 - Portugal, la délivrance 225 avril 1974, c'est une chanson populaire diffusée dans la nuit qui a déclenché au Portugal le soulèvement militaire qui a mis fin à 48 ans de fascisme. Depuis ce moment et en quelques heures l'armée portugaise est devenue l'idole du peuple. En fait malgré leur discrétion il est établit à présent que ce sont les officiers subaltèrnes qui ont déclenché le soulèvement. Les officiers supérieurs et le général Spinola étant placés devant le fait accompli. En acceptant d'entrer dans la junte de salut national dont il assume la présidence, le général Spinola acceptait également le programme du mouvement des forces armées prévoyant notemment des élections libres dans un délai d'un an, la formation d'un gouvernement provisoire civil dans les 3 semaines, le rétablissement des libertés démocratiques et des partis politiques, l'abolition de la censure et la suppression de la sinistre police politique la PIDE. Ce jour-là, la question est de savoir qui des forces armées plus radicales ou de la junte de salut national présidée par Spinola prendra véritablement le pouvoir au Portugal. Pour les soldats cependant, la fraternisation avec le peuple entraîne une prise de conscience foudroyante de leurs responsabilités dans la défence de cette liberté qu'ils ont parfois inconsciement contribué à rétabliraprès 48 ans de dictature et de terreur fascistes. En collaboration avec la Sonuma.

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A suivre - L'argentine des citoyens de l'ombre Reportage réalisé en 1983. Pendant les longues années de la dictature argentine, les "folles de la place de mai" ont silencieusement défié les regards hostiles des soldats de la junte, en plein coeur de Buenos Aires, avec seulement ces quelques mots sur des pancartes : où sont-ils ? A la recherche d'un fils, d'un conjoint, d'un proche, éliminé par le pouvoir militaire. Aujourd'hui encore ces femmes marchent chaque vendredi contre l'oubli, en quête de justice pour les quelques 30.000 disparus de ces années noires. Imaginez qu'un matin, à l'aube, 3 ou 4 hommes viennent arrêter chez vous votre père, votre mari ou votre soeur pour un interrogatoire de routine diront-ils et le soir vous ne voyez revenir personne; le lendemain... personne! Vous vous inquiétez, vous faites le tour de tous les commissariats de police et autres permanences d'hôpital... rien! Et pendant ce temps, vous entendez dire que l'on torture, que l'on blesse et que l'on exécute en secret mais vous ne saurez jamais rien de celui qui vous manque. C'est la technique policière de la disparition et c'est affolant. Cela se pratiquait en Argentine à l'époque de la dictature. Bien entendu il n'y avait jamais de témoin et s'il y en avait, on les supprimait! C'est pourquoi le reportage de Josy Dubié et Claude Lebrun tourné en 1983 à Buenos Aires est exceptionnel. En effet, ils ont retrouvé des témoins, des belges; et ces témoins parlent... En collaboration avec la Sonuma.

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C'est à voir - Libertés en péril Emission réalisée en 1987. Libertés en péril est le thème des trois reportages proposés dans ce « C'est à voir » présenté par Josy Dubié. 1) Prisons belges : La punition dans la punition Un sujet sur les prisons deux mois "après" les mutineries ! Ou deux mois « avant » d'autres révoltes ? Qui sait ? En tout cas : une situation tendue, un dossier brûlant pour le nouveau gouvernement, un problème douloureux pour des milliers de détenus, de membres du personnel pour leurs familles, pour toute la population. Les services de M. Gol ont interdit à nos reporters d'entrer dans les prisons. II y a quelques années, c'était difficile, mais possible. Aujourd'hui : NON. De quoi méditer sur le sort de certaines libertés dans notre pays... Qu'à cela ne tienne : l'équipe de "C'est à voir" fait voir et entendre plusieurs témoins. "C'est à voir" témoigne et va plus loin : au coeur du drame, l'abus des détentions préventives, l'une des causes de la surpopulation des prisons. "Prévenus" qui ne sont plus vraiment "présumés innocents", toxicomanes, vagabonds, etc... sont souvent condamnés (sans être jugés et avant d'être acquittés !) à faire de longues détentions ! Avec le désastre humain que cela suppose. Et dans des conditions ou la privation de liberté se double de multiples atteintes à la dignité humaine : la punition dans la punition... 2) Journalistes TV : Don Quichottes ou Ripoux ? - Michel Polac à TF 1, Claude Sérillon à A2 : en France, c'est la grande lessive. En Belgique, entre RTL et RTBF aussi c'est à qui lavera plus blanc (si ce n'est pas plus bleu ou plus rouge). Toutes les chaînes dégoulinent de pub. - A la BRT, le journaliste Daniel Buyle est jeté à la rue sans le sou. Politique et fric, fric et politique. - TV Publique - TV privée. - Une enquête au travers des méandres et des aléas du sacro-saint (pour qui ?) droit du public à l'information. 3) Attention, on nous écoute ... Ganshoren, septembre 1987 : des agents secrets très peu secrets posent des micros espions : ils veulent écouter, enregistrer la réunion d'une organisation d'extrême gauche. Incident comique ou révélateur ? Notre vie privée est devenue un peu une affaire publique : nous sommes filmés pendant nos achats, fichés par des marchands, parfois filés par des détectives privés. Et l'Etat, les forces de l'ordre nous assistent, nous protègent, mais en même temps, ils nous contrôlent, parfois nous écoutent avec des techniques de plus en plus rapides, efficaces. A la belle époque, les indicateurs écoutaient aux portes, aujourd'hui ils photographient, filment, enregistrent et leurs informations sont immédiatement stockées, conservées dans des fichiers, dans des mémoires d'ordinateur. Comment sauvegarder ce qui reste de notre vie privée, notre jardin secret ? Quels sont les contrôles et contre-pouvoirs possibles, nécessaires, pour surveiller nos surveillants ? C'est à ces questions que "C'est à Voir" tentera de répondre. En collaboration avec la Sonuma.

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Musiscope - Adamo Séquence réalisée en 1980. Philippe Luthers a rencontré Salvatore Adamo, chez lui, à l'occasion de ses 20 ans de chansons. Adamo évoque sa carrière, ses débuts dans la chanson, le succès venu avec le titre "Sans toi ma mie". Il parle de son 33 tours "Chansons non commerciales" et de son premier Olympia en tant que vedette en 1965. Il est ensuite parti au Japon... En collaboration avec la Sonuma.

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05/02/1986 1986. "Cargo de nuit" est un magazine culturel d'un genre nouveau, émission phare des eighties, caractérisée par sa programmation et son point de vue "service public", d'esprit rock'n'roll, certes, mais où l'on abordait tous les genres (arts plastiques, théâtre, cinéma, BD...). Avec une interview exclusive de Renaud, Valérie Kaprisky à Bruxelles pour la promo de la sortie du film "La gitane", en studio le groupe Partisan interprête "Boogaloo in Yazazoo", rencontre avec André Piroux graphiste auteur des maquettes pour les magazines "Point", "Pour" & "Rock this town", interview d'Otar Iosseliani réalisateur géorgien et le spectacle "Fin de tournage" par ACBM. Une interview, inédite de Renaud "C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme... Moi la mer elle m'a pris comme on prend un taxi". Et il est parti, avec sa môme et sa gosse. Sur son voilier loin du Zénith et de son triomphe, près du soleil et de ses rêves. Revenu sur terre, c'est la Noël, sous le sapin bien au chaud il a embarqué, paroles et chanson, à bord du cargo de Jean-Louis Sbille, un "pote", un vrai. Un petit bijou cet interview tout en tendresse, voix rauque un peu grippée, complice, Renaud à l'aise, chez lui - près de nous. II parle de l'enfance, le père écrivain : Olivier Sechan, auteur de livres d'aventures dans la collection Idéal-Bibliothèque déjà tout un langage - l'arrière-grand-père, pasteur protestant à Montpellier, et du côté de la mire, la famille de mineur dans le Nord de la France. Le mélange entre la bourgeoisie et l'accordéon, entre Brassens et Piaf. Il aime ça, Renaud. De sa Dominique, qui se bat du côté des "chanteurs sans frontières", et de celle dont il est "morgane" sa Lolita. II parle de lui, surtout, il se chante. Des chansons du tout début, même la toute première, une inédite, écrite à 16 ans. Rien que pour nous, les passagers du Cargo de nuit.

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Souvenirs du roi bâtisseur L'oeuvre urbaine et architecturale de Léopold II : 1865-1909 En ces jours de commémorations royales, on ne peut que se souvenir d'un Roi qui a marqué les paysages de notre vie quotidienne. Léopold II qui fut le Roi de toutes les démesures. Bâtisseur d'Empire, bâtisseur de villes, d'ensembles monumentaux, de grandes avenues. Ce film documentaire sur le deuxième Roi des Belges revisite l'oeuvre urbaine d'un règne de près de 45 ans. Le grand Souverain à barbe blanche et à haute stature a pensé avec son complice, l'urbaniste Victor Besme, le développement de Bruxelles et l'intégration des faubourgs de la capitale, grâce à un double réseau concentrique d'avenues ou d'allées à larges voies. Des nouveaux quartiers sont apparus, superbement profilés et bâtis, sertis dans des parcs. Avenue Louise, le quartier Nord-Est, l'avenue de Tervuren... Notre Bruxelles contemporain, malgré les destructions anarchiques qui le défigurent fut une création léopoldienne; grâce aux revenus considérables de la colonie, le Roi - propriétaire du Congo - s'est aussi lancé dans un programme de constructions monumentales pour marquer le paysage urbain de signes et de symboles de la grandeur royale. Ce règne a d'ailleurs atteint des dimensions presqu'impériales. Léopold II en butte à l'hostilité de beaucoup de ses concitoyens, ne réalisa jamais ses grands projets urbains qui finissaient par se confondre avec des utopies de villes nouvelles; Il rêvait de construire une cité scientifique à Tervuren, tournée vers l'étude de l'Afrique. Il voulait créer à Ostende un quartier royal immense, construit autour de sa résidence d'été. Il ne réussira à construire, si l'on peut dire, que les deux Musées de Tervueren, l'arcade du Cinquantenaire avec ses annexes muséographiques, une galerie en forme de portique géant à Ostende, en face de la mer, qui existe toujours comme un monument insolite. Son sens des affaires, ses talents de manager et de promoteur immobilier l'ont aidé à accumuler d'énormes fortunes, mais pour lui, l'argent n'avait aucune valeur en soi. Il lui fallait le convertir en monuments, en oeuvre urbaine pour embellir son pays. Il ne fut pas tout-à-fait à l'abri des critiques. La dureté des méthodes d'exploitation du caoutchouc au Congo a été critiquée dans le monde entier. A la fin de son règne, le Roi semble s'être enfermé dans un isolement et une solitude pleine d'orgueil. Grand mécène, il préféra un architecte français aux nouveaux architectes belges de génie, en train de faire leurs preuves et de révolutionner l'art de construire, comme Victor Horta. Il n'empêche que Léopold II reste dans l'histoire comme un grand chef d'Etat, rêveur d'Empire, génie du développement urbain, Roi mécène et colonisateur dont la voracité financière et territoriale était compensée par un grand attachement à son pays et un respect exemplaire de ses institutions politiques. En collaboration avec la Sonuma.

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9.000.009 - L'atelier à 15 ans, les gaufreries Champagne 1974. Reportage qui évoque l'occupation, par quatre-vingts ouvrières âgées de quinze à vingt ans, de la Gaufrerie Champagne, à Moustier-sur-Sambre. L'entreprise vient d'être mise en faillite par le Tribunal de Commerce de Namur. Le déficit s'élève à une trentaine de millions. Les ouvrières, appuyées par les syndicats, veulent continuer leur production pour se payer leur salaire. En collaboration avec la Sonuma.

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9.000.009 - F.N. ou une femme, des machines 1974. Reportage sur les femmes-machines de la Fabrique Nationale de Herstal qui se sont mises en grève. C'est ainsi que l'on appelle les deux mille cinq-cents ouvrières non qualifiées de l'usine. Elles revendiquent une augmentation de dix francs de l'heure, le freinage des cadences et, plus généralement, l'amélioration des conditions d'hygiène. En collaboration avec la Sonuma.

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A suivre - Bienvenue à Lantin ! Reportage "A suivre" du 01/02/1980 sur la prison de Lantin. Portraits du directeur, de gardiens et de détenus. Dès l'ouverture la violence est présente. Lantin (Liège) : une prison modèle et fraîchement bâtie avec ses quartiers de haute sécurité, est agitée par une mutinerie de prisonniers qui viennent d'être transférés et qui veulent être traités humainement. L'inauguration du nouveau « logis » par les détenus tourne au saccage, filmé dans et à l'extérieur de prison trois étoiles. Ils venaient de quitter l'ancienne prison historique de la place Saint-Léonard, en ville où ils avaient leurs habitudes, leurs avantages des visites plus faciles. La nouvelle geôle est plantée en plein champ balayée par les vents, posée comme une boîte à cris et à plaintes. La visite d'une jeune femme à son fiancé filmé du début à la fin, offre le climax du film. En collaboration avec la Sonuma.

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Folllies - The Sparks 1974 1974. Le groupe britanique "The Sparks" interprête au studio 6 de la RTB un mini concert de 6 morceaux. Groupe pop-rock fondé par Ron & Russell Mael à Los Angeles en 1968, le groupe est notamment connu pour son morceau "This Town Ain't Big Enough for Both of Us" paru en 1974 sur l'album "Kimono My House". Après avoir été un des groupes clef du glam rock, Sparks décide d'évoluer et de devenir un duo de synthpop et de musique new wave, s'inspirant alors des productions de musique disco. Évoluant et changeant constamment de style à chaque nouvel album, le groupe continue de sortir régulièrement des disques tout en se produisant sur scène plus de 45 ans après leurs débuts. Sparks est cité comme une influence majeure par des groupes d'électro-rock, de new wave et de synthpop comme New Order1, et Depeche Mode2, et aussi par des artistes et groupes de rock alternatif comme Morrissey3, Siouxsie4, et Sonic Youth5. Ils sont aussi mentionnés en interview par Björk6. En collaboration avec la Sonuma.

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Accordéon aux champs n°1 1970. Emission de variétés réalisée en extérieur dans le Namurois avec: Hector Delfosse jouant à l'accordéon "Valse foraine", Nicole Josy chantant "Y'a du soleil ", Léon Varlet jouant à l'accordéon "L'éveil du printemps", Charlotte Leslie chantant "Sur la montagne", Robert Hancre avec un orchestre interprétant "Brazillera", Cris Carol chantant "Y faut pas croire", Claudy Frédéric jouant à l'accordéon "Cocorico polka", Eddie Defacq chantant "Wallonie", et pour finir Willy Staquet jouant à l'accordéon "La marche des as". En collaboration avec la Sonuma.

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A suivre - La route d'El Naïm ou la route de la félicité "El Nairn" signifie en arabe, état de félicité. C'est un prénom courant en Palestine. Ce nom "El Naïm", les habitants de Zababdeh, en Cisjordanie occupée, l'ont donné à une des rues de leur village. En hommage à un de leurs enfants, assassiné à Bruxelles, le ler juin 1981; Naïn Khader qui fut le représentant officiel de l'OLP dans la capitale belge pendant six ans, après avoir achevé des études de droit à Louvain. Au fil de ses quatorze années d'exil volontaire en Belgique, Naïm Khader s'était imposé peu à peu comme un brillant diplomate de la cause palestinienne. A 41 ans, il était le meilleur avocat de l'OLP en Europe. II a ouvert les esprits à la nécessité de réaliser la revendication d'une patrie palestinienne, avec l'OLP. Sa mort brutale est peut-être le prix de son efficacité : elle créa un choc dans l'opinion belge. Même si la main qui l'assassina à bout portant était une main arabe, c'est - faut-il préciser - au plus fort de la guerre ouverte entre l'OLP et l'Etat d'Israel, décidé « à frapper les cadres de l'OLP, partout où ils se trouvent », qu'il est tombé. "La route d'El-Naim" évoque la vie de Naïm Khader, ainsi que sa patrie, la Palestine, soudain confondue dans un même destin Après les cérémonies de la Résistance palestinienne, son corps a été inhumé à Amman, en Jordanie. N. Khader n'a pu être rapatrié chez lui, au village de Zababdeh, occupé par les Israéliens. Ses obsèques à répétition t (Bruxelles, Beyrouth, Amman) ont constitué une véritable scénographie de tragédie antique: sa femme Bernadette comme une autre Antigone, a suivi l'itinéraire funèbre et hésitant jusqu'à la tombe provisoire d'Amman à 100 km à peine des frontières de Palestine, sans pouvoir aller jusqu'au terme du voyage: le village natal et son petit cimetière. Les témoignages de Benadette Khader, des parents et des proches de Naïm au village de Zababdeh forme la trame du film qui se présente comme une parabole poétique. Les villageois palestiniens partagés entre la tristesse, la rage et la fierté expriment avec des mots de paysans, avec des chants nés du travail de la terre, avec des images inspirées du terroir, leurs difficultés quotidiennes, leur volonté et leur impuissance à résister à l'occupation israélienne, tantôt brutale, tantôt subtile, l'exode des jeunes vers les pays Arabes, l'amour des traditions, le souvenir de Naïm... Tous réunis ils fêteront avec faste la mémoire de leur héros national, alors que l'armée encercle le village. Un des sens du film, au-delà des mots, c'est l'absence totale chez ceux de Zababdeh, de haine contre les Juifs ; et même pointe l'envie de mieux les connaitre, comme si lentement s'imposait la conscience d'un destin commun qui réconcilieraient Juifs et Palestiniens enfin libérés. Comprendre les Juifs et leur histoire, c'était une des sources de l'action de Naïm Khader qui refusait d'enfermer ses adversaires israéliens dans une image déformée et passionnelle et cherchait à dialoguer avec certains d'entre eux.
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