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40 ans de télévision - N° 2 : les variétés
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Second volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce second dossier concocté par René-Philippe Dawant éoquera les variétés et les jeux de 40 années de télévision. Kaléidoscope d'une grande aventure toujours étoffée, l'émission est un peu la mémoire des flonflons, des rengaines, des instants de poésie répercutés, au fil du temps, par un petit écran ouvert à la détente. Détente par la musique, détente par les jeux. Tout démarre sur une image des aventuriers du Studio 5 de Flagey à leur console; avec les visages et les sourires de nos premières speakerines Monique Moinet, ArIette Vincent, Jeanine Lambotte. Et puis, grand départ avec les "36 chandelles" de Jean Nohain, sur le plateau desquelles s'affichent Annie Cordy, Darry Cowl, Dario Moreno, Fernand Raynaud, Maurice Chevalier en duo insolite avec le boxeur Jean Charpentier, Fernandel, ou Pierre Dac et Francis Blanche dans un savoureux pastiche de l'émission culinaire de Catherine Langeais et Raymond Oliver. Du côté des jeux, la palme revient alors à "La tête et les Jambes", de Pierre Bellemare... 1956 : la Télévision expérimentale belge obtient son premier succès avec "Music Parade", une émission d'Ernest Blondeel, réalisée par Bob Jacqmain et animée par Claude Alix et Edouard Caillau. Et, quand en 1958 retentissent les fanfares de l'Expo 58, la Télévision Belge est directement opérante. "La Caméra d'Argent" voit le jour dans le décor de la Belgique Joyeuse. C'est l'année aussi de la création de "Moi j'aime le Music-Hall" avec pour premier invité ... Charles Trenet. D'autres émissions-fétiches marqueront ensuite notre Télévision : à partir de 1964, les "Jeux sans frontières" animés par Jean-Claude Ménessier, "L'escarpolette" lancée par Nicolas Résimont, "Sans Rancune" avec la complicité de Georges Konen et Philippe Dasnoy, "La Preuve par 4". "A vos marques", "Croque-notes", "La chanson du siècle", le "Festival de la chanson française à Spa". Et, plus tard, "Visa pour le Monde" cher à Georges Désir, "Voulez-vous jouer ?", "Chansons à la Carte" ou, plus récemment encore, "Zygomaticorama". Enfin, au hasard de cette évocation, on retrouvera des ténors des variétés: Louis Armstrong, Ricet-Barrier, Guy Béart, Serge Gainsbourg, Claude Nougaro, Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, les Beatles, Adamo, Barbara, Maxime Le Forestier, Alain Souchon, Julien Clerc, Georges Brassens...
Premier anniversaire de sa mort
En 1966, l'émission "Format 16/20" a suivi Johnny Hallyday pendant 3 jours. Une immersion dans la vie de l'artiste, qui évoque devant les caméras de la RTB sa carrière mais aussi sa vie privée. Trois jours rythmés par quelques chansons interprétées par l'artiste : "Je l'aime", "Jusqu'à minuit", "Le diable me pardonne" et "Johnny, reviens".
C'était il y a 40 ans
Il y a 40 ans, l’Ayatollah Khomeiny est de retour en Iran, après 15 ans d’exil. Au moment où l’Etat hésite entre république et monarchie, où le gouvernement de transition de Chapour Bakhtiar ne satisfait pas le peuple et où le pouvoir aux mollahs apparaît comme garant des libertés. Ce jour-là, une équipe de la RTB est sur place. Un document exceptionnel de Michel Stameschkine et Claude Van Engeland, à découvrir en version intégrale.
Goliath grouper eating a black tip shark in one bite off the coast of Bonita Springs Florida. August 2014.
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A pied, à cheval, en voiture...
Emission réalisée en 1991. Des avions, des bateaux, des métros, des autos, des trains et des vélos, voilà le menu de Cargo! Depuis 85, "l'émission qui bouge" a sillonné moult contrées entre vents et marées... Quoi de plus normal donc de nous proposer une petite rétrospective de ses déplacements les plus fous ? Alors, on tente un "Moving" ? Souvenez-vous : Mai 89 - II plane en timbres et en couleurs : Jaak De Koninck est né près d'un aéroport, et y a passé son enfance et son adolescence. Pas étonnant dès lors qu'il en ait gardé quelque chose. Depuis, ses aquarelles timbresques retracent l'histoire des grandes compagnies d'aviation. Décembre 87 - Un métro haut en couleurs : Après les rames bariolées par les pirates du graffiti dans les métros de New York, l'Europe ne pouvait pas rester à la traîne ! Et c'est à l'initiative de la Rétine de plateau que fut créé le premier métro créatif européen, qui devait promotionner un concert de Philip Glass sur les images du film "Koyanisqatsi". Une rame de notre bon vieux chenillard bruxellois fut donc habillée par des étudiants en art plastique. Décembre 90 - Le bateau coulait et l'orchestre jouait... : Ou le Titanic revisité en musique par Gavin Bryars. Ainsi, l'auteur du "Naufrage du Titanic" s'est basé sur le comportement de l'orchestre du célèbre bateau qui continua à jouer pendant l'engloutissement. Depuis, Gavin Bryars veut inonder le "Tunnel" pour que l'Angleterre reste une île ! Mars 86 - Voyage en Fifties : Eddy Vermeulen est un géant du dessin. Illustrateur devant l'éternel, il réalise des affiches de pubs, cartes postales et autres dessins d'inspiration néo-fifties. Son univers : des pin-ups foudroyantes, des autos "années cinquante" et des folies extravagantes... Novembre 87 - Du jazz à un train d'enfer : Considéré comme le meilleur guitariste de jazz en Europe, Philippe Catherine s'est produit sur les plus grandes scènes avec les plus grands jazzmen. Entre deux concerts et sur un quai de gare, Philippe Catherine avec son groupe "Transparence" (Aldo Romano et Philippe Aerts). Octobre 88 - Motards à Moscou : En mobylette ou en gros cubes, ils écument les boulevards et slaloment sur les trottoirs. En toute illégalité, ces bandes de jeunes motorisés russes sèment la police et ignorent superbement le code. Mais lorsqu'on leur demande s'ils sont communistes, ils répondent qu'ils croient en Dieu ! Octobre 85 - Rock et péniches : Chris Isaak a choisi d'être chanteur, car... ça peut rapporter gros ! Quelques standards acoustiques d'Isaak, à la guitare sur une péniche ! Novembre 88 - Des fous roulants et leurs drôles de machines : Au début du mouvement, le Mass Moving se manifestait par des événements éphémères et des interventions ponctuelles. Par après, il construit d'innombrables documents en hommage à la mobilité des rues et des places publiques. Raphael Auguste, le fondateur du Mass Moving, quitte les lieux sacrés de l'art et descend dans la rue avec ses drôles de machines...
Duke Ellington and his orchestra
1974. Concert du jazzman Duke Ellington, salle Marni à Bruxelles, dans le cadre du festival Jazz from Neluport. Avec de nombreux invités : Anita Moore, Tony Watkins,Raymond Fol et Claude Bolling..
Folllies - Fela Kuti à Forest National 1981
1981. Plus qu'un concert, c'est un évènement qui s'est déroulé à Bruxelles, c'était la première fois que Fela Kuti, le prince du rock africain nous rendait visite en Belgique. La légende qui l'entoure a suffit pour attirer plusieurs milliers de personnes à Forest national. "Folllies" était bien sûr de la partie, nous ne voulions pas vous faire manquer l'occasion de découvrir à nouveau l'extraodinaire musique de Fela Kuti et de son groupe "Africa seventy" composé d'une vingtaine de musiciens et cinq choristes. Une musique qui plonge ses racines dans les rythmes traditionnels africains mais dans laquelle on retrouve également des influences jazz, soul ou funky. A son tour Fela Kuti a déjà influencé la musqiue contemporaine et parmi ses adeptes on retrouve le groupe rock new-yorkais "Talking heads". Tout comme Bob Marley ou James Brown, Fela Kuti est à sa manière un prophète qui mèle complêtement la lutte politique à son rôle de musicien. Il est extrèmement populaire au Nigéria où on le considère comme le porte-parole d'une jeunesse qui entre en guerre contre la corruption ou certains s'enrichissent alors que le peuple reste misérable..
Styles - Nippon-No-Bi (Arts traditionnels du Japon)
1978. Un "Styles" exceptionnel, Jean Antoine a été invité par le Ministère des Affaires Etrangères Japonais à faire un reportage de son choix sur la culture au Japon. II a choisi d'entrer dans le milieu réputé impénétrable des "Trésors Nationaux Vivants", c'est-à-dire ce que le Japon compte comme meilleurs artisans et artistes. II a été secondé par Renier Doutrelepont (le caméraman), sa femme qui est Japonaise et une équipe de Nikkei Eiga-sha. Le film a été tourné à Tokyo et Nara dans les lieux les plus prestigieux du Japon ancestral. Participent à l'émission : - le potier de Kyoto, Rokubei Kiyomizu - le teinturier et sérigraphe, Keisuke Serizawa - la tisseuse Sonoka Sassaki - les deux plus grands peintres du « Nihonga » (procédé pictural typiquement japonais, à base de minéraux) - Kaii Higashiyama, l'auteur des grands panneaux coulissants (fusuma) qui furent montrés à Paris lors de l'exposition "Ganjin" au Petit Palais, - et Kenji Yoshioka, un grand maître des "feuilles d'or et d'argent". Un "Styles" qui vous fera découvrir des conceptions esthétiques et des modes de vie très anciens, très différents des nôtres - et, pourtant, d'une étrange modernité.
Omnium - Rallye Monte-Carlo
Emission réalisée en 1971. Un repérage précis, minutieux ; Une préparation soignée, méticuleuse ; Une mise au point mille fois contrôlée ; Et puis un brin de chance. Telle est depuis 40 ans l'atmosphère du rallye de Monte-Carlo, celui que l'on appelle familièrement le " Monte ".
Les Airs de ... Charles Aznavour
Emission de 1971. Produite par Nicolas Résimont et réalisée par Joseph Benedek, cette émission de Paul Uy nous entraînera dans le sillage de l'une des plus grandes vedettes de la chanson française : Charles Aznavour. Ce dernier qui d'une part sera interviewé par Magda Palacci, de l'autre nous interprètera à cette occasion quelques uns de ses succès qui ont fait le tour du monde : "Yesterday", "Désormais", La mama", les comédiens". Par ailleurs d'autres artistes prêteront leur concours à l'émission en nous interprétant des chansons écrites par Charles Aznavour.. Georges Guérary dans "La Bohême" et "Monsieur carnaval". Rika Zaraï dans "Et pourtant" et "Le temps".
Seniorama ou Le temps retrouvé - Pino Cerami
Emission réalisée en 1984. Entretien avec le coureur cycliste belge d'origine italienne : Pino Cerami. Né en 1922, c'est surtout à la fin de sa carrière qu'il connut ses heures de gloire ; il a couru jusque fin 1963, il avait alors près de 42 ans ! Le cyclisme a toujours fait partie de sa vie. Nous le retrouvons ici, 20 ans plus tard dans son magasin de vélos ; se plaisant toujours dans son atelier... Pino Cerami est décédé le 20 septembre 2014 à Lausprelle en Belgique. En collaboration avec la Sonuma.
40 ans de télévision - N° 2 : les variétés
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Second volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce second dossier concocté par René-Philippe Dawant éoquera les variétés et les jeux de 40 années de télévision. Kaléidoscope d'une grande aventure toujours étoffée, l'émission est un peu la mémoire des flonflons, des rengaines, des instants de poésie répercutés, au fil du temps, par un petit écran ouvert à la détente. Détente par la musique, détente par les jeux. Tout démarre sur une image des aventuriers du Studio 5 de Flagey à leur console; avec les visages et les sourires de nos premières speakerines Monique Moinet, ArIette Vincent, Jeanine Lambotte. Et puis, grand départ avec les "36 chandelles" de Jean Nohain, sur le plateau desquelles s'affichent Annie Cordy, Darry Cowl, Dario Moreno, Fernand Raynaud, Maurice Chevalier en duo insolite avec le boxeur Jean Charpentier, Fernandel, ou Pierre Dac et Francis Blanche dans un savoureux pastiche de l'émission culinaire de Catherine Langeais et Raymond Oliver. Du côté des jeux, la palme revient alors à "La tête et les Jambes", de Pierre Bellemare... 1956 : la Télévision expérimentale belge obtient son premier succès avec "Music Parade", une émission d'Ernest Blondeel, réalisée par Bob Jacqmain et animée par Claude Alix et Edouard Caillau. Et, quand en 1958 retentissent les fanfares de l'Expo 58, la Télévision Belge est directement opérante. "La Caméra d'Argent" voit le jour dans le décor de la Belgique Joyeuse. C'est l'année aussi de la création de "Moi j'aime le Music-Hall" avec pour premier invité ... Charles Trenet. D'autres émissions-fétiches marqueront ensuite notre Télévision : à partir de 1964, les "Jeux sans frontières" animés par Jean-Claude Ménessier, "L'escarpolette" lancée par Nicolas Résimont, "Sans Rancune" avec la complicité de Georges Konen et Philippe Dasnoy, "La Preuve par 4". "A vos marques", "Croque-notes", "La chanson du siècle", le "Festival de la chanson française à Spa". Et, plus tard, "Visa pour le Monde" cher à Georges Désir, "Voulez-vous jouer ?", "Chansons à la Carte" ou, plus récemment encore, "Zygomaticorama". Enfin, au hasard de cette évocation, on retrouvera des ténors des variétés: Louis Armstrong, Ricet-Barrier, Guy Béart, Serge Gainsbourg, Claude Nougaro, Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, les Beatles, Adamo, Barbara, Maxime Le Forestier, Alain Souchon, Julien Clerc, Georges Brassens...
40 ans de télé - N° 3 : Le journal télévisé
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Troisième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce troisième dossier concocté par Christian Dupont entend remonter le cours de l'histoire d'un Journal Télévisé qui a largement marqué l'évolution de la Télévision Belge, depuis la fin des années 50. Précédée d'une explication de l'évolution des techniques et du style, la réflexion menée par Christian Dupont s'articule autour du passage d'une image pauvre -celle des débuts, qui tenait souvent au miracle - à une image toujours plus envahissante, parfois même proposée sans informations, "pour l'image". Nous découvrirons aussi ici quel a toujours été le style propre au J.T. de la RTBF : un recul face aux événements, un recours aux rubriques, des mises au point sur des questions d'actualité. L'accent, enfin, sera mis sur ce qui fait encore la particularité de la RTBF en l'occurrence : une mise en scène soignée du journaliste et du journal lui-même.
40 ans de télévision : Les sports
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Quatrième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Pour ce quatrième dossier qui évoquera les complicités nées très spontanément, et dès la première heure, entre la Télévision et le sport, la RTBF a fait appel à Jean-François Bastin. Il nous a donc concocté une sorte d'évaluation, en cinq grands chapitres, des amours tumultueuses qui, depuis 40 ans, ont généré et nourri les noces du sport et de la TV. - Coup de foudre : apparemment faits l'un pour l'autre, à peine s'étaient-ils vus que la TV et le sport se sont aimés ... ! - Vive la mariée : les sixties constituent les années de cru exceptionnel, l'âge d'or de cette union. D'alors datent les premiers grands directs, les premiers reportages relayés par satellite, en mondovision. - Amours royales : le sport belge et la monarchie ont, notamment via le petit écran, noué des liens si profonds que les meilleurs exploits de nos sportifs ont fini par agir en ciment et vecteur de la belgitude. A maintes reprises, le Roi Baudouin a reçu nos champions au Palais, d'Eddy Merckx aux Diables Rouges... - Les liaisons dangereuses : avec l'impact décisif offert au sport par la télé, le petit écran a révélé, dénoncé et, parfois, engendré malgré lui la violence surgie, ces dernières années, dans et autour des stades. Entre illusion et réalité, la présumée fête du sport a depuis trop souvent dégénéré: qui ne se souvient, à cet égard, du drame du Heysel, le 29 mai 1985 ? - Les noces d'or : devenu l'un des plus conséquents business au monde, le sort du sport est désormais étroitement lié à la publicité et à l'argent. A un point tel que même l'olympisme n'a pu échapper à la gangrène. Source de nombreux déplaisirs, ce mal du siècle a néanmoins, et paradoxalement, pu déboucher sur de fabuleux spectacles : la fameuse prestation, à Barcelone, des Dream Team, les inégalables basketteurs professionnels américains, en fut un bel exemple. Toujours plus présent sur nos récepteurs, le sport s'est, dans le même temps, découvert de nouvelles disciplines télégéniques et la télévision a, par ailleurs, popularisé des sports longtemps tenus pour marginaux. Enfin, on a vu, récemment, se développer des chaînes TV à vocation exclusivement sportive, émettant 24 heures sur 24. A la faveur d'une rétrospective haute en couleurs et exploits techniques et sportifs, voici une réflexion ajustée sur ce qu'il est convenu de tenir pour un phénomène de Société.
Les copains d'alors - Jean-Claude Defossé
Emission réalisée en 1991. Monsieur travaux inutiles. On connaît son humour persifleur et l'on sait avec quel brio il débusque ces grands travaux qui ne servent à rien et ont, bien souvent, coûté des milliards à l'Etat, et donc à la communauté. Jean-Claude Defossé était-il aussi persifleur lorsque ses professeurs lui apprenaient tant de choses qui, comme le chantait Jacques Brel, "Ne lui serviraient à rien". Nous le saurons sans doute en retrouvant le journaliste de la RTBF au milieu de ses compagnons de la 4ème latine 1956-57 de l'Athénée Adolphe Max.
Les arts en liberté - Les fontaines de Paris
Emission réalisée en 1996. Si "Paris est une fête", c'est peut-être par la vertu de ses fontaines : un éternel enchantement. Nous connaissons Vincent de Langlade, l'incomparable promeneur-conférencier des rues de Paris grâce aux émissions de la RTBF auxquelles il a prêté son concours : Paris Villages, les Sept Collines de Paris et les Ponts de Paris. Il a conduit cette fois l'équipe de Christian Bussy à la découverte d'un Paris ville d'eau, de pierre et de bronze puisque bien souvent les fontaines réunissent ces trois éléments pour en exprimer le plus de charmes. Découverte aussi des "points d'eau" les plus secrets, ignorés du public, cachés dans les cours intérieures : la campagne à Paris. Vincent de Langlade et Christian Bussy nous offrent quelque cinquante monuments-fontaines dans Paris, depuis les "regards" qui sont des points de contrôle sur le débit des eaux souterraines de Belleville jusqu'à la sculpture moderne "la mer des glaces" de Saint-Germain-des-Prés, en passant par les remarquables fontaines du XVIIe siècle au quartier du Marais comme celle de Jean Beausire. Ils se sont aussi amoureusement penchés sur ces femmes de pierre et de bronze à la nudité envahie par l'eau illustrant tendrement la chanson de Georges Brassens "dans l'eau de la claire fontaine, elle se baignait toute nue..."
Jazz pour tous - John Coltrane Quartet
1965. Concert de jazz du 01/08/1965, dans le cadre du 7ème festival international de Comblain-la-Tour, de John Coltrane accompagné de Mc Coy Tyner (pianiste), Elvin Jones (batteur) et Jimmy Garrisson (contrebassiste). Ils jouent: Crescent, Naema, My favorite thing. Avec Sonny Rollins, John Coltrane était devenu à l'époque le saxo-ténor de jazz moderne le plus influent et le plus controversé. S'il est vrai que pour les musiciens avertis l'imagination harmonique pleine de hardiesse et de férocité de Coltrane est l'aspect le plus prenant de son style, par contre pour la plupart de ses auditeurs profanes, la caractéristique de base de Coltrane est de communiquer une douceur émotive peu commune. Il possède une telle intensité de jeu que la série des adjectifs employés par le critique français Gérard Bremond, dans un article sur Coltrane paru à l'époque dans "Jazz Hot" ne paraissaient en rien exagérés. Brémond qualifiait son jeu de: "Exubérant, furieux, passionné, foudroyant".
Il était une fois la télé - Apollo 11 : quand l'homme est capable du meilleur !
En 1985, Sylvie Rigot reçevait sur son plateau le journaliste Paul Danblon et l'astronome René Dejaiffe pour évoquer la mission "Apollo 11" et les premiers pas de Neil Amstrong sur la lune. Le 21 juillet 1969 UTC, Neil Armonstrong sort du module lunaire piloté par son collègue Edwin Aldrin. Dans la combinaison bibendum qui lui donne une démarche à la fois légère et balourde, il descend lentement les degrés de l'échelle. Son pied au dernier moment paraît hésiter à se poser. Pendant ce temps-là des millions de Terriens rivés à leur téléviseur, guettent ces images incroyables. Puis le pied se pose, ça y est enfin ! " Un petit pas pour l'homme qui est un grand bond pour l'humanité ". Paul Danblon et René Dejaiffe rappelleront cet inoubliable spectacle. Préparée par dix ans d'effort, depuis qu'un jour de 1960, le Président Kennedy avait lancé le défi de la course à l'espace. Dix ans au cours desquels les différents équipages testèrent inlassablement le matériel et répétèrent les gestes que les astronautes d'Apollo 11 ont réalisés " pour de vrai ".
Babel - Objectif Lune
1989. Il y a 20 ans, Amstrong, un cosmonaute américain, a posé pour la première fois un pied sur la lune, le 21 juillet 1969. Mais c'est aussi l'anniversaire de Tintin (né en 1929) et au travers lui d'Hergé qui a écrit "objectif lune" en 1949. Bebel se penche au travers de cet "Objectif Lune" sur notre futur. Les Américains ont en effet décidé d'une mission vers la Lune avec pour objectif l'installation d'une base ou d'un observatoire astronomique permanent. Ils ont également l'ambition d'accomplir un voyage habité vers Mars ou ses satellites. Les Russes y songent aussi mais ils viennent d'essuyer un échec en ce domaine puisque leur sonde qui devait atteindre Phobos, l'un des satellites marsiens, ne répond plus. Quatre séquences survolent ce dossier : Premier volet : un petit clin d'oeil du côté de Tintin dans le décor et dans l'introduction du reportage. Ensuite, on rappelle les différentes missions "Apollo" qui ont été sur la Lune après le premier pas d'Amstrong sur notre satellite le 21/07/1969. Deuxième étape : On passe en revue les nouveaux projets de retour sur la Lune et de vol vers Mars. L'équipe de Philippe Deguent s'est rendue à Washington où se trouve le centre nerveux de la N.A.S.A. et l'"Office of exploration", une division spécialement axée sur les projets futurs, la prosepective et la planification. Et à Houston où l'on met davantage l'accent sur la technique, c'est le centre de contrôle des missions. Troisième volet : En quoi consistera la future station spaciale ? Si on aborde cet aspect, c'est qu'aucun projet, tant sur la Lune que sur Mars, ne peut être mené à bien sans une station spaciale. Surtout si l'on envisage des vols habités. Babel a voulu savoir où en était les travaux, en quoi consistaient les nouvelles navettes et comment seraient conçues les bases intermédiaires servant aux futurs voyages. Le projets est globalement terminé, à ce stade-ci on aménage l'intérieur de l'habitacle. La station spaciale rejoint celle dans certains films de sciences-fiction puisqu'elle se veut avant tout internationale. Quatrième étape : Comment survivre ? Lorsque les hommes décideront de s'installer sur la Lune pour plusieurs années ou lorsqu'ils voudront coloniser d'autres palnètes, il leur faudra emmener autre chose que de la nourriture en pilules ou en sachets. En Arizona, on pratique diverses expériences regroupées sous l'appellation "Biosphère2" (Biosphère 1 étant la Terre), autrement dit, on reproduit dans une bulle, une réplique de la Terre exportable... les invités : Patrick Baudry, astronaute, spécialiste des vols spaciaux en Europe. Pr Hubert Planel, spécialiste de biologie spatiale. Dr François Debauche, psychiatre. Jean-Louis Colette, programme station spatiale E.S.A. René Dejaiffe, président de l'association internationale de planétologie.
Monsieur Soleil ou la Révolution Copernicienne
Emission réalisée en 1973 à l'occasion du 500ème anniversaire de la naissance de Copernic. Etre à la fois médecin, chanoine, administrateur de biens ecclésiastiques, cartographe, philologue et, malgré cet emploi du temps surchargé, élaborer un ouvrage qui bouleverse la conception du monde de son époque, telle est la gageure tenue par l'astronome Nicolas Copernic (1473-1543). Au cours de cette émission, nous suivrons l'itinéraire de la vie de Copernic en Pologne, en Italie, ses études, ses recherches, ses découvertes. Nous verrons ensuite de quels instruments disposait un astronome de son époque, comment on est passé, dans les siècles suivants, d'instruments mathématiques à des instruments optiques (de la simple lunette astronomique au télescope géant). Enfin, nous nous rendrons mieux compte de ce que peut être la "révolution copernicienne" en face de la conception de l'Univers dans l'Antiquité, au Moyen-Age et à notre époque.
Le Temps retrouvé - Henri Salvador
Emission réalisée 1986. Rire et tendresse Entretien avec Henri Salvador avant un passage prévu au Journal télévisé. Cet homme au rire communicatif et irrésistible est un homme-orchestre par excellence : merveilleux chanteur de charme, extraordinaire chanteur de rythme, éblouissant fantaisiste, créateur de sketches, Henri Salvador est tout à la fois ; ses mains ne dessinent pas seulement les sentiments les plus délicats, mais disent les faits précis, écrivent les chansons dans leurs moindres détails. Henri Salvador, malgré ses 69 ans, enregistre encore des disques et s'amuse avec les rythmes brésiliens. Par contre, il limite ses tournées et ses apparitions à la télé. Ce qui rend d'autant plus précieux ce rendez-vous.
