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40 ans de télévision - N° 6 : la fiction
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Sixième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce 6ème dossier évoquera les"dramatiques", mais aussi les feuilletons et téléfilms. Productions nationales et étrangères. Les must et les autres. Et le cinéma bien sûr, avec le rôle capital joué par le Ciné-Club de Minuit dans la découverte des films d'Ingmar Bergman. Aux débuts de la Télé, la querelle fut vive entre celle-ci et les producteurs et distributeurs de longs métrages destinés aux salles. La télévision s'est dès lors efforcée de trouver sa propre voie... Les dramatiques d'abord. Et, à la RTB, "L'affaire Courtois". Des dramatiques, dont il ne reste hélas guère de traces dans les archives, puisqu'elles étaient alors réalisées en direct. Mais Martin Deroisy a néanmoins réussi à vous retrouver un extrait du "Grand Voyage", conforté par les interviews d'Henri Billen et d'André Gevrey. Se voulant culturelle et donc investie d'une mission éducative, la Télévision entreprit aussi de mettre à la portée du grand public les grandes oeuvres du répertoire classique comme "L'Avare", "Tartuffe", "En attendant Godot". Le coup de génie de la Télévision, et en particulier de la Télévision belge qui joua là un rôle de pionnière, ce fut aussi de planter ses caméras dans les théâtres - et tout d'abord dans ceux qui affichaient des pièces de boulevard. Une manière adéquate d'offrir aux téléspectateurs l'ambiance et les rires de la scène... "Le mariage de Mademoiselle Beulemans" ou "La bonne planque" sont, à cet égard, d'inoubliables souvenirs. Progrès techniques aidant, la Télévision fera progressivement son propre cinéma en créant le téléfilm. Ainsi que des pièces écrites pour elle. Avec le temps aussi, le feuilleton deviendra le grand genre "fictionnel" de la TV et des titres ou séries demeurent dans toutes les mémoires: "Le saint" "Chapeau melon et bottes de cuir", "L'homme de Picardie", "Thierry la Fronde", "Les chevaliers du ciel". Si elle dut, à ses débuts, composer avec le cinéma, la Télévision s'en est néanmoins fait largement le diffuseur. Outre la diffusion de films anciens, à l'époque retirés des circuits commerciaux, la Télévision belge a innové en offrant à ses téléspectateurs la découverte d'un cinéma plus marginal. Le Ciné-Club de Minuit fut une mine salutaire pour les cinéphiles. Si la Télévision s'est ainsi servie du cinéma, elle l'a aussi servi à la faveur de magazines le mettant largement en exergue : le Carrousel, Le Petit Carrousel Illustré, Cinéscope.....
Science - Paroles - Hubert Reeves
Reportage réalisé en 1984. Francoise Wolff est allée interroger Hubert Reeves, un des plus célèbres astronomes de notre époque. Mais c'est aussi un conteur extraordinaire. C'est pourquoi, à la veille de l'année 1985, qui sera riche en événements astronomiques, Françoise Wolff a choisi d'interroger cet astrophysicien québécois né le 13 juillet 1932 et de lui demander de nous emmener dans les étoiles et les galaxies, et de nous raconter ce que nous verrons dans le ciel en 1985. Hubert Reeves a étudié au collège Brébeuf, à l''université de Montréal, à l'université McGill et à l'université Cornell (Etats-Unis) où il a obtenu un doctorat en astrophysique nucléaire. Il a ensuite enseigné la physique à l'université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique à la NASA. Devenu en 1966 directeur de recherches au CNRS, il a également travaillé au Centre d'études nucléaires de Saclay. Il a publié au Seuil, en 1981, un best-seller, "Patience dans l'azur" (collection Science ouverte).
Qui êtes-vous, Claude Nougaro?
1967. Henri-François Van Aal s'entretient avec Claude Nougaro chanteur et poète français de variétés et de jazz. Engagé, impliqué, humble, aimant la vérité, le beau et le rythme, il essaye dans ses chansons à donner à voir! On l'entendra dans: "Côte d'Azur", "Sing-Sing", "Une bouteille à la mer", "Bidonville", "La mutation" et "L'amour sorcier". Claude Nougaro est né le 9 septembre 1929 à Toulouse et décédé le 4 mars 2004 à Paris.
Concert Hommage à Jacques Brel - Grand-Place
Concert enregistré le 26 septembre 2003 en direct de la Grand-Place de Bruxelles à l'occasion du 25ème anniversaire de la disparition de Jacques Brel. Un hommage musical et symphonique du Grand Jacques. Des artistes belges et internationaux interprêteront le "Brel" qui sera le leur, l'espace d'une chanson. Avec Patricia Kaas, Maurane, Philippe Lafontaine ainsi que quatre autres talents proposés par les radios francophones public : Curt Close pour la Rtbf, Anne Warin pour Radio France, Pascal Rinaldi pour la Radio Suisse Romande et Yann Perreau pour Radio Canada. Les artsistes sont accompagés par l'Euro Symphonic Orchestra, une cinquantaine de mucisiens sous la direction de Pascal Peiffer. Réalisation et production : Franck Villano.
Venez donc chez moi - Serge Gainsbourg
Le jeune Gainsbourg nous reçoit chez lui pour une jam mémorable. Il interprète ses plus grands tubes de l'époque dans le contexte intimiste de son appartement parisien. Dans les escaliers, son canapé ou sur son piano, Serge nous met à l'aise. Il sert un verre au guitariste et au contrebassiste qui l'accompagnent et reprend sans un mot. Une ambiance décontractée pour une courte mais intense émission cent pourcent musicale. En collaboration avec la Sonuma.
Vidéothèque - La mémoire de la RTBF
Emission de 1990. Michel Franssen reçoit Robert Wangermée, Administrateur Général de la RTBF de 1960 à 1984. Un entretien au cours duquel Robert Wangermée se rappelle des grands moments de l'information à la RTB et à la RTBF depuis 1960, ainsi que des problèmes qu'ils ont pu susciter. Entrecoupé de témoignages radiophoniques - le premier Journal Parlé de 1926 - et audio visuels - extraits de magazines du consommateur, de "Wallonie", de "Situation", etc - le débat évoquera les grandes étapes de l'évolution de l'Information avec notamment, l'apparition à l'antenne de sujets controversés comme "L'avortement" ou "le cas Degrelle". Des extraits de certains "Faits Divers" mais aussi du "Journal des Travaux Inutiles", de Jean-Claude Defossé permettront de mieux cerner les points culminants de cette évolution. "Vidéothèque" est une émission hebdomadaire, diffusée de 1990 à 1992 où la télévision se regarde par le bout du petit écran.Le programme aborde divers thèmes illustrés par des images d'archives. Michel Franssen anime l'émission, accompagné d'un invité en rapport direct avec le sujet abordé.
Format 16/20 (25/03/1964)
"Format 16/20" est un magazine destiné à la jeunesse, diffusé entre 1963 et 1967. Axé principalement autour de la musique de variétés, il comprend des interviews de vedettes de la chanson ainsi que des reportages plus généralistes. Cette émission propose diverse séquences: - Une marche antiatomique à Bruxelles et que pensent les jeunes du service militaire ? - Michel Paje chante "Tous les jours" - Hughes Aufray chante "Je reviens" - France Gall chante "Pense à moi" - Robert Cogoi chante "Près de ma rivière" et "Fille au soleil" - Portrait de deux jeunes garçons qui abordent la vie de façon bien différente : l'un fait des études de science physique et l'autre se destine à la prêtrise - Hughes Aufray chante "Santiano" et "San Miguel" - Reportage sur le théâtre estudiantin - Dick Rivers chante "Tu n'es plus là", "Mais oui baby" et "Mon coeur tu remets ça". (les diverses séquences sont séparées par des interventions/intermèdes de Robert Cogoi, mis en scène, confronté aux difficultés du montage film !)
Madame chanson - Adamo
Emission réalisée en 1964. Salvatore Adamo, qui vient juste de fêter ses 21 ans, est déjà une vedette confirmée de la chanson : il compte déjà pas moins de trois disques d'or. Malgré ses nombreux succès, les esprits chagrins ne manquent pas pour moquer son manque de voix ! Invité de l'émission Madame Chanson, il répond aux questions de Marc Danval avec beaucoup de simplicité et d'honnêteté... Il chantera également trois chansons inédites à l'époque : "La Nuit", "Petit Camarade" et "Mauvais Garçon". Adamo habite la Belgique depuis l'âge de trois ans, au milieu des siens, Siciliens de pure souche. Son cas est vraiment sympathique. II y a 5 ou 6 ans, lorsque son grand-père mourut, il légua à son petit-fils en Belgique, sa chère guitare. Et comme tout adolescent, Salvatore écrivait des poèmes. Doué pour la musique, il prit plaisir à les accompagner, et bientôt écrivit en même temps musique et paroles. C'est ainsi qu'il devint chanteur-compositeur-poète. Et c'est à ce titre-là, après s'être rodé quelque peu sur les scènes locales et régionales, qu'il profita du passage par Mons, en 1959, du "Crochet des Espoirs" de Radio Luxembourg. II présenta une chanson qu'il livra avec fougue retenue : "Si j'osais". Amour d'adolescent timide et clair, exprimé par une curieuse voix, accrocheuse du micro et paraissant en mue. Et ce fut un triomphe, puisqu'il obtint finalement devant un auditoire parisien et un jury où se trouvaient Yvette Giraud, Philippe Clay, Frank Pourcel et d'autres, le Grand Prix de la Chanson de Radio Luxembourg 1961. En collaboration avec la Sonuma.
C'était il y a 40 ans
Il y a 40 ans, l’Ayatollah Khomeiny est de retour en Iran, après 15 ans d’exil. Au moment où l’Etat hésite entre république et monarchie, où le gouvernement de transition de Chapour Bakhtiar ne satisfait pas le peuple et où le pouvoir aux mollahs apparaît comme garant des libertés. Ce jour-là, une équipe de la RTB est sur place. Un document exceptionnel de Michel Stameschkine et Claude Van Engeland, à découvrir en version intégrale.
Les belles années - Mouloudji
Emission de variétés enregistrée en 1980. Pour cette "dernière" des "Belles années" Jean-Claude Menessier reçoit Mouloudji, chanteur, compositeur et acteur français né le 16 septembre 1922. Avec "Moulou", c'est toute une époque de la chanson française, mais aussi d'une certaine bohême et d'une façon de vivre, qui est évoquée. Gamin égaré, acteur précoce, il arrivera à la chanson par hasard et par nécessité. Il nous raconte sont parcours. Le tout ponctué d'interprétations de son répertoire mais aussi de prestations du Grand Orchestre de Caravelli. Mouloudji chantera notamment: "Athée, oh, grâce à Dieu", "Que le temps passe", "Un jour, tu verras", "Tout fout l'camp", "Hommage à Piaf"... Mouloudji est décédé le 14 juin 1994.
Chopin - Le chant du piano (4/4)
Emission réalisée en 1977. Dernier volet d'une série en 4 parties consacrée à Frédéric Chopin, réalisée par Robert Lombaerts. Nous arrivons à la fin de la vie de Chopin marquée d'abord par sa rupture avec George Sand. Après une tournée à Londres, le compositeur rentré à Paris où il s'établit place Vendôme. C'est là que, quelque temps après, il mourra - de tuberculose dit-on, bien que le diagnostic soit aujourd'hui fortement contestée - II fut enterré au Père-Lachaise mais son coeur fut scellé dans un mur de l'Eglise Sainte - Croix à Varsovie. Pour évoquer la fin de la vie de Chopin et aussi pour situer la portée de son oeuvre, Marc Castelain et Robert Lombaerts ont interrogé Georges Lubin, Bernard Gavety, le professsur Vladimir Jankelevitch, Arthur Rubinstein et le professeur Zofia Lissa, musicologue polonaise ainsi qu'un médecin polonais qui expliquera son diagnostic sur le mal dont souffrait Chopin. L'émission sera également illustrée par des morceaux musicaux : - le Concerto sn fa mineur, interpréteé par Arthur Rubinstein - la Sonate op.35 interprétée par Wladimir Askhenazy - la Polonaise op26 n°2, interprétée par W. Malcuzinsky - la Nocturne op 15 n°1, interprétée par Witold Malcuzinsky - la Mazurka op24 n°4 interprétée par Zimerman.
Charivari (07/07/1973)
1973. A l'occasion du 10ème festival international de la chanson française à Spa, Charivari nous emmène à la rencontre d'une ville imprégnée par l'événement, où règne une ambiance festive. Rencontres et échanges sont à l'ordre du jour, tant pour les autochtones que pour les artistes ... aussi entre eux! On y retrouve: Jean Vallée, Maxime Le Forestier, Le Big Bazar, Thierry Le Luron, Julos Beaucarne, Serge Lama, Franck O'livier, Georges Dor et Pauline Julien, Chava Alberstein, Carlos Leresche, Les Nanas, Pascal Petit, Lionel Rochemam, François Torres et Freddy Segers. Emission proposée à l'époque par le service variétés de la RTB.
Nos chers disparus
Emissions réalisée en 1991. D'octobre 1985 à décembre 1991, 6 années au bout desquelles Cargo de nuit largue ses amarres pour un dernier voyage sur une mer incertaine... Pour nous quitter en beauté, Cargo nous propose un programme nostalgique, mais loin d'être triste, et de retrouver quelques personnages trop tôt disparus rencontrés au hasard des chemins. Ainsi : - Serge Gainsbourg (1985) - Dirk Schoufs, le bassiste de Vaya Con Dios (Alice 1988) - Bernard De Coster, metteur en scène de théâtre (1989) - Miles Davis, compositeur et trompettiste de jazz (1986) - Dexter Gordon, saxophoniste de jazz (1986) - Yves Chaland, un jeune dessinateur de BD (1987) - Paul Arzens, constructeur de voitures folles, dessinateur de trains et inventeur de génie (1987) feront partie de ce dernier voyage...
Métamorphoses - L'aventure de l'objet
1964. L'émission Métamorphoses, qui aborde les différentes tendances de l'art contemporain, nous présente un mouvement d'avant-garde né il y a quelques années à Paris: le nouveau réalisme. Le chef de groupe de ce mouvement est le critique d'art parisien Pierre Restany. C'est lui qui nous fera vivre l'aventure de l'objet, une aventure complexe et multiforme en nous faisant découvrir une série d'artistes européens qui travaillent dans ce mouvement: Martial Raysse, Marc Scheps, Christo, Robert Malaval, François Dufrêne, Jacques de la Villeglé, Nikki de Saint-Phalle, Paul Van Hoeydonck L'ambition de ces artistes est de faire surgir d'une réalité souvent banale, parfois dérisoire une sorte de poésie nouvelle. Le saugrenu y côtoie d'incontestables réussites plastiques. Mais, à coup sûr, ces explorateurs du réalisme ne manquent ni d'audace ni d'imagination.
Daan
2004. Auteur, compositeur, chanteur, musicien de studio, Daan Stuyven, né en en 69, s'est fait connaître et s'est imposé avec le groupe Dead Man Ray : il s'est créé un univers musical original, qu'il renouvelle sans céder à la facilité, ni à toutes les demandes du marché. Par ailleurs, ce créateur polyvalent, toujours en recherche, a mis son talent au service de l'image en composant des musiques de film et en réalisant des clips de ses chansons. Après trois albums, il continue son chemin personnel sur scène et dans la vie. Le film dévoile les facettes de ce créateur multiple, avec pour fil conducteur, le déménagement de l'artiste d'Anvers à Bruxelles. Portrait d'un musicien passionné, ponctué d'interviews, de moments de vie, de morceaux acoustiques, d'extraits de concerts et de clips.
Premier anniversaire de sa mort
En 1966, l'émission "Format 16/20" a suivi Johnny Hallyday pendant 3 jours. Une immersion dans la vie de l'artiste, qui évoque devant les caméras de la RTB sa carrière mais aussi sa vie privée. Trois jours rythmés par quelques chansons interprétées par l'artiste : "Je l'aime", "Jusqu'à minuit", "Le diable me pardonne" et "Johnny, reviens".
40 ans de télévision - N° 6 : la fiction
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Sixième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce 6ème dossier évoquera les"dramatiques", mais aussi les feuilletons et téléfilms. Productions nationales et étrangères. Les must et les autres. Et le cinéma bien sûr, avec le rôle capital joué par le Ciné-Club de Minuit dans la découverte des films d'Ingmar Bergman. Aux débuts de la Télé, la querelle fut vive entre celle-ci et les producteurs et distributeurs de longs métrages destinés aux salles. La télévision s'est dès lors efforcée de trouver sa propre voie... Les dramatiques d'abord. Et, à la RTB, "L'affaire Courtois". Des dramatiques, dont il ne reste hélas guère de traces dans les archives, puisqu'elles étaient alors réalisées en direct. Mais Martin Deroisy a néanmoins réussi à vous retrouver un extrait du "Grand Voyage", conforté par les interviews d'Henri Billen et d'André Gevrey. Se voulant culturelle et donc investie d'une mission éducative, la Télévision entreprit aussi de mettre à la portée du grand public les grandes oeuvres du répertoire classique comme "L'Avare", "Tartuffe", "En attendant Godot". Le coup de génie de la Télévision, et en particulier de la Télévision belge qui joua là un rôle de pionnière, ce fut aussi de planter ses caméras dans les théâtres - et tout d'abord dans ceux qui affichaient des pièces de boulevard. Une manière adéquate d'offrir aux téléspectateurs l'ambiance et les rires de la scène... "Le mariage de Mademoiselle Beulemans" ou "La bonne planque" sont, à cet égard, d'inoubliables souvenirs. Progrès techniques aidant, la Télévision fera progressivement son propre cinéma en créant le téléfilm. Ainsi que des pièces écrites pour elle. Avec le temps aussi, le feuilleton deviendra le grand genre "fictionnel" de la TV et des titres ou séries demeurent dans toutes les mémoires: "Le saint" "Chapeau melon et bottes de cuir", "L'homme de Picardie", "Thierry la Fronde", "Les chevaliers du ciel". Si elle dut, à ses débuts, composer avec le cinéma, la Télévision s'en est néanmoins fait largement le diffuseur. Outre la diffusion de films anciens, à l'époque retirés des circuits commerciaux, la Télévision belge a innové en offrant à ses téléspectateurs la découverte d'un cinéma plus marginal. Le Ciné-Club de Minuit fut une mine salutaire pour les cinéphiles. Si la Télévision s'est ainsi servie du cinéma, elle l'a aussi servi à la faveur de magazines le mettant largement en exergue : le Carrousel, Le Petit Carrousel Illustré, Cinéscope.....
Les belles années - Gilbert Bécaud
Emission de variétés enregistrée en 1980. Sur son plateau animé par le grand orchestre de Caravelli, Jean-Claude Menessier reçoit Gilbert Bécaud. Evoquer le passé : Gilbert Bécaud n'y tient pas plus que ça. Car, comme il le lance à la cantonade, "Qu'est-ce qu'on fait du futur alors? Ce futur, qui est quand même la seule chose intéressante, puisque le passé est bel et bien foutu!" Néanmoins, pour ces "Belles Années" qui lui sont consacrées, il a bien voulu retrouver, quelques instants, le Bécaud d'il y a quelques années. Un Bécaud qui s'appelait encore Silly François... né à Toulon en 1927. « Enfant, je pensais faire des études de musique classique. Donner des concerts de piano. Un piano que je travaillais de sept à huit heures par jour. Mais il y a eu la guerre... Mon frère était un résistant bon teint et quand il apprit que les Allemands avaient décidé de m'arrêter en guise de représailles, il m'invita à le rejoindre. Et je me suis retrouvé avec une mitraillette... un peu tôt pour moi. Car quand il a fallu se battre pour de bon en Savoie, j'ai trouvé cela beaucoup moins rigolo! En fait, ma mère voulait faire de moi quelques chose ou quelqu'un. Elle ne voulait pas que je sois seulement son fils. Par ailleurs, mon père; un manuel, ne considérait pas la musique comme un travail sérieux. II voulait que je devienne barman sur un transatlantique. Mais voilà, il y a les événements de la vie... Alors que j'accomplissais mon service militaire, j'ai participé à une fête de Noël et j'y ai chanté deux ou trois chansons écrites avec Jacques Pills. Ce fut un succès... et en rentrant à la maison j'ai dit à ma femme : "Je vais chanter!". Sur le coup, on s'est marrés comme des "fous! Puis Louis Amade m'a écrit "Les Croix"... et depuis lors j'ai bel et bien chanté! » Avec le succès que l'on sait. Pour ses "Belles années", une émission d'Henry Segers présentée par Jean-Claude et réalisée par Joseph Benedek, Gilbert Bécaud interprétera, accompagné par l'Orchestre de Caravelli : "L'indifférence" "Un peu d'amour et d'amitié" "Moi je veux chanter" "Mai 68" "L'important c'est la rose" "Les Caraïbes" "From Courbevoie" "Pommier à pommes" "C'est en septembre" "Monsieur Winter go home" Puis, au piano, il nous proposera un pot-pourri de ses grands succès. Bien sûr, comme c'est la coutume aux "Belles Années", Gilbert Bécaud répondra aux questions de Jean-Claude. Une façon agréable de retracer -sur le vif - une carrière bien remplie. II y aura aussi des extraits de films interprétés par l'artiste : "Le pays d'où je viens" et "L'homme libre". Des extraits aussi d'anciennes émissions de Télévision : notamment les répétitions de l'Opéra d'Aran au TRM", dans "Les coulisses de l'Olympia". Enfin, l'Orchestre de Caravelli jouera : "Un petit oiseau de toutes les couleurs", "Quand il est mort le poète", "Et maintenant", "Je viens te chercher", "On prend toujours un train pour quelque part". Gilbert Bécaud est décédé le 18 décembre 2001 à Paris.
40 ans de télé - N° 7 : l'éducation
Emission réalisée en 1993 à l'occasion des 40 ans de la télévision. Septième volet d'une série de 8 dossiers qui raconteront l'histoire de la télévision belge à travers le contenu de ses émissions les plus significatives. Des temps forts triés parmi les quelques 200.000 heures de programmes diffusés depuis le 31 octobre 1953. Présentées par Michel Franssen, les 8 émissions, laissées à l'appréciation subjective de huit journalistes, traceront un portrait des grandes options répercutées par le petit écran pendant 40 ans. Ce 7ème dossier nous montre que l'évolution des émissions éducatives et pour la jeunesse est symptomatique de l'évolution de la TV en général. Si ces émissions ont occupé une place importante jusque dans les années 70, désormais elles tiennent une place beaucoup plus modeste. Il n'est donc pas inutile d'en évaluer les raisons. Une vue panoramique permettra de faire le point sur un registre d'émissions précises et ciblées. Des émissions pour les tout petits -"Bébé Antoine", "Plum Plum"...- à celles pour les jeunes -"Feu Vert" ou "A vos Marques"- et à "Format 16/20". Des programmes d'éducation, englobant les innombrables "TV Scolaire", à l'éducation permanente, mission dévolue au Centre de Charleroi dans les années septante. Sans oublier les expériences menées aux centres de Liège et de Charleroi par le biais d'« Entrée Libre » et de « Rallye Contact Wallonie », premiers exemples d'une télévision participative qui devait donner naissance aux télévisions communautaires.
Chansons Souvenirs - Les compagnons de la chanson
Un programme musical destiné aux seniors enregistré en 1981. Michel Lemaire nous présente le récital des Compagnons de la chanson enregistré à Saint-Servais. Ils interpréteront: "Les comédiens", "Doux, c'est doux", "Le mexicain", "Chante la, ta chanson!", "La mouche", "Le galérien", "Angélo", "La chorale", "Mes jeunes années", "Le temps des étudiants", "pot pourri de chansons", "La grande dame", "Histoire de l'home orchestre", "Je reviens de chez nous", "La chanson de Lara" et "Les trois cloches".